Depuis 1876 et leur création par Ernest Flammarion, les éditions Flammarion perpétuent la démarche de leur fondateur en proposant un catalogue varié, axé sur la littérature sous toutes ses formes et l`univers du savoir. Flammarion est également le premier éditeur de livres d’art en France, et offre chaque année au public français plus de 500 nouveautés dans les domaines de la Littérature générale, du Savoir, des Beaux Livres, du Pratique et de la Médecine.
Mon dieu que ce roman est exceptionnel !
Autant j’ai eu bcp de mal au début à rentrer dans l’histoire mais ça vaut le coup de persister . Si vous aimez la musique on est bercé tout le long du livre . Ce livre est inoubliable il a été pour moi une bouffée d’oxygène et mérite un prix !
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Me voilà repartie dans Les Rougon Macquart et plus spécialement dans La Joie de vivre, tome 12 de la fresque romanesque.
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce tome qui nous plonge au sein d'une famille. La jeune Pauline Quenu est recueillie par sa tante, et va tomber éperdument amoureuse de Lazare, son cousin. La particularité de Lazare est d'être enclin à un profond pessimisme, en bon admirateur de Shoppenhauer qu'il est... Pauline, malgré tous les malheurs rencontrés demeure profondément optimiste et courageuse.
Zola y peint un roman psychologique : la tante Chanteau incarne la mauvaise foi, l'avidité et la cupidité car elle n'hésite pas à ponctionner l'argent de sa nièce Pauline et à la détester car Pauline essaye de se montrer raisonnable. Cette mère Chanteau gouverne la famille, elle est le point de repéré de Lazare, son fils qu'elle aime tant.
Le père Chanteau devient un corps souffrant de la goute, plus le roman avance plus il souffre et ne peut plus bouger.
Lazare est ce jeune pessimiste, héritier du romantisme : il est vite lassé de tout, vite passionné et déçu. Il est aussi cet homme peu fiable sentimentalement car il ne sait jamais ce qu'il veut : Pauline ? Louise ?
Et Pauline... elle est la jeune fille idéale, toujours généreuse, toujours à pardonner et celle qui se sacrifie. Son bonheur passe bien après celui des autres. Quand sa tante tombe malade, malgré la haine de la tante et son ingratitude, c'est elle qui s'en occupe. Quand le père Chanteau souffre mille morts, c'est elle encore qu s'en occupe. Quand Lazare est tourmenté, c'est elle qui le bouge, qui croit en lui et qui lui pardonne tout.
Le roman est passionnant, intimiste et touchant. Quand Lazare est en deuil pour sa mère, il faut savoir que Zola y dépeint sa propre douleur, car il a aussi perdu sa mère au même moment..
Mais.... il y a un mais. La fin. Je l'ai trouvée bâclée et surprenante dans le mauvais sens. Il manque des explications et je ne comprends pas vraiment pourquoi la fin est fondée sur ce personnage "secondaire". Il y avait mieux..
Un roman à lire !
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Cette auteure est irrésistible !
Elle a créé un univers avec des personnages qu'on a hâte de retrouver, dans un style très personnel dans lequel seul un groupe d'initiés peut pénétrer à chaque opus. Celui-ci s'est fait attendre et c'est bien normal, trouver un bon sujet, nouer une intrigue forte, trouver les rôles secondaires alors qu'on a déjà les personnages de base qui se suffisent à eux même, mélanger le tout pour satisfaire ses lecteurs et se renouveler n'est pas facile, il faut du temps.
« Sur la dalle » est la pierre plate d'un dolmen sur laquelle Jean Baptiste Adamsberg vient s'allonger pour se ressourcer afin de mettre de l'ordre dans ses idées et faire remonter toutes les petites bulles qui circulent dans la vase de son cerveau. Cette fois-ci il est envoyé en Bretagne pour protéger et sauver un descendant de François René de Chateaubriand, sosie parfait de l'auteur, attraction principale du lieu qui attire les touristes dans cette petite bourgade. Sans Danglard, son adjoint, resté à Paris avec son éruditon, mais avec Violette Retancourt qui nous reserve quelques moments de bravoures toujours aussi jouissifs et une galerie de personnages bretons bien assaisonés au chouchen.
L'intrigue est complexe, parsemée de meurtres à la pelle qui tous convergent vers ce fameux Josselin de Chateaubriand, personnage assez falot qu'Adamsberg va tenter de protéger, aidé par la police et la gendramerie locale.
Bien sûr on va découvrir quelques personnages bien barrés, des fausses pistes et sinuosités qui vont embarquer Adamsberg dans ses errements habituels.
Il semble que Fred Vargas a voulu épaissir le personnage d'Adamsberg parce que le taiseux auquel elle nous avait habitué, est nettement plus bavard surtout loin de Danglard. Elle l'affuble d'un policier du coin avec son équipe et de quelques figures locales bien tranchées dans une atmosphère de village breton avec ses superstitions étranges.
Personnellement j'ai apprécié ce livre, ce qui n'est pas le cas de tout le monde (j'ai lu les autres critiques avant d'écrire la mienne), qui est un peu plus lent que les précédents. C'est normal, Adamsberg vieillit comme tout le monde, il prend plus son temps mais il y gagne en actes et paroles.
Finalement je retrouve dans cette histoire tous les ingrédients des histoires précédentes et j'ai bien aimé.
A vous de voir !
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