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3,92

sur 1805 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
- Si j'ai aimé ?
Oui. Non. Enfin : je sais pas ...

Au cours d'une sortie scolaire dans la forêt , une enfant de 5 ans disparaît . Trois adultes dont son institutrice, partent à sa recherche, cette dernière la retrouve au fond d'un trou,descend pour l'aider, puis reste bloquée au fond. La gamine est retrouvée mais elle répète qu'elle ne sait rien ...

Je sais qu'il y a beaucoup de suspens dans ce roman mais les débuts sont tellement invraisemblables (nullité des services de police) que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans "le match".
Je sais aussi que je n'apprécie pas la plume de Barbara Abel qui est parfois à la limite" Arlequinesque": " Un visage taillé dans les braises de la vie" , etc...
Je sais que je n'apprécie pas que pour m'expliquer ce qu'est le diabète , elle nous fasse un espèce de copié-collé Wikipédia ... C'est bon, je ne suis pas médecin , une ligne me suffit .
Quand je lis un roman, j'ai besoin d'y croire . Or , en plus des incohérences dans l'enquête , il y en a une concernant le métier de l'héroine qui étant à la tête d'une agence de décoration intérieure , a des employés ingénieurs et designers (elle a vu jouer ça où ? ).
Il y a des faiblesses aussi dans la façon de décrire les rapports parents/enfants.( Barbara Abel a t-elle des enfants ? Je sais pas .
Une maman interrogée par la police dans sa cuisine , envoie sa gamine de 5 ans regarder la télé dans le salon et ferme la porte pour être tranquille avec les enquêteurs ... Quelle mère fermerait une porte de façon à laisser une enfant de 5 ans ,livrée à elle-même seule dans le reste de la maison . Je ne parle même pas des relations entre l'héroïne et sa fille qui me laissent sceptique (supermarché) .
Je ne sais pas non plus si une institutrice resterait en poste avec le caractère évoqué par l'auteur ...J'ai des doutes . Encore que... je sais qu'il y a pire.
Alors voilà je sais qu'il n'est pas parfait, mais qu'il se laisse lire volontiers .Ce roman a au moins, le mérite d'être original (rapport au caractère de la petite Emma, au visage d'ange) .
Et au vu de nombreuses critiques élogieuses, je sais que je suis peut-être trop exigeante ou à coté de la plaque ... Allez savoir !
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Je viens de refermer Je sais pas de Barbara Abel et je dois dire que moi non plus je sais pas.
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Camille, mariée à Patrick, un professeur imbu de sa personne et irascible, et mère d'une ravissante petite fille prénommée Emma, ne se sent plus femme avec son époux et tombe dans les bras d'Etienne.
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Ils se sont rencontrés à la sortie de l'école alors qu'ils attendaient leur fille respective, et ça a tilté.

Au début du livre, Étienne se pointe chez Camille pour lui voler un baiser, juste au moment où Emma veut sortir du bain et appelle sa maman.

Bien entendu, comme tout un chacun, les amants s'embrassent à bouche que veux-tu en bas de l'escalier et... oh surprise, la gamine en a marre d'attendre, elle s'entoure d'une serviette, et les surprend.

Le lendemain, sortie scolaire en forêt.
L'institutrice d'Emma, Mylène, est l'instit de rêve... tous les enfants la craignent parce qu'elle entre dans des colères terribles, crie, punit à tour de bras pour un rien, va même jusqu'à insulter les petits dont elle a la charge.

Ça m'a sidérée qu'on laisse une personne aussi instable s'occuper d'enfants de 5 ans, d'autant que même les parents la redoutent.

La sortie ne se passe pas du tout comme prévu, mais je ne vais pas vous raconter l'histoire.

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Je suis mitigée sur cette lecture, entre les incohérences que je ne peux citer sans spoiler, entre les atermoiements de Camille qui rêve de vivre son grand amour sans pour autant quitter son mari, qui culpabilise, puis finalement non.

Les états d'âme et valses-hésitations; c'est pas trop mon trip.

Après, le roman se lit assez vite, il y a une bonne dose de suspense, et si on n'est pas trop exigeant sur la crédibilité de l'histoire, on peut passer un bon moment.
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Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre puisque je l'ai commencé ce matin et terminé ce soir, je l'ai donc lu avec un certain plaisir. Mais je trouve que ce roman manque d'originalité et de « profondeur ». Ce livre ne suscite pas de fortes émotions, ni de haine, ni de peur, ni d'angoisse, ni d'attachement particulier. On lit , on tourne les pages sans se poser de question mais sans passion. Alors oui, Barbara Abel arrive à nous désorienter, à brouiller les pistes mais c'est le moins que l'on puisse demander à un thriller.
Je suis un peu surprise d'avoir trouvé des répétitions, des phrases identiques à une centaine de pages d'intervalles , est-ce volontaire ? je ne pense pas ! Par ailleurs, c'est de la fiction, je ne recherche donc pas forcément une copie de la vraie vie mais un minimum de cohérences, or à plusieurs reprises, j'ai soulevé des invraisemblances énormes.
Je suis donc un peu déçue par ce roman, j'avais jusqu'à présent toujours apprécié les romans de Barbara Abel et je trouve celui-ci en-dessous des autres . il me donne même l'impression qu'il a été rapidement écrit. Etait-ce une commande ?
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Des démons déguisés en anges...

Tout d'abord la petite Emma, cinq ans, caractérielle, qui disparait lors de la sortie scolaire. Retrouvée par la police, elle ne sait dire que "Je sais pas !"

Sa maîtresse, Mylène, assez agressive, qui part à sa recherche et disparaît à son tour...

Son père, Etienne, qui suite à une rupture sentimentale, a du mal à gérer ses sentiments et entame une liaison avec Camille, la mère d'Emma...

Tous se trouvent liés par ces disparitions, ces relations.
Les personnages semblent tous être dépourvus d'émotions, d'empathie, comme des machines mal huilées ou cassées par un usage abusif... Etrange !
Et pourtant, la descriptions des états d'âme sont longues et parfois contradictoires... mais cela ne suffit pas à nous imprégner de ces personnes...

Assez addictif malgré des longueurs (les monologues de Mylène) et quelques incohérences ou plutôt l'absence de précisions, ce roman se lit facilement et on en ressort glacé et la peur au ventre !
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Après quelques lignes, je me suis rendue compte que j'avais déjà lu ce roman il y a quelques années, c'était même mon premier de Barbara Abel. J'étais complètement tombée sous le charme à l'époque. Puis entre-temps j'ai lu "Je t'aime", "Derrière la haine", "Après la fin"...et je les trouve finalement bien meilleurs que celui-ci ! J'ai sans doute aussi été plus critique par rapport à l'écriture (parfois un peu sirupeuse, notamment dans les passages évoquant la liaison de Camille avec Etienne). J'ai relevé certaines incohérences qui ne m'avaient pas frappée lors de ma première lecture où j'étais toute entière happée par l'intrigue. Par exemple, pourquoi Camille ne peut-elle pas expliquer tout simplement qu'elle connaît Etienne pour l'avoir rencontré devant l'école ? J'avoue que ses atermoiements criminels m'ont énervée, quelle personne dotée d'un minimum de sens moral hésiterait à donner des infos permettant de sauver une vie juste parce qu'on pourrait se poser des questions sur sa relation réelle avec quelqu'un ? La personnalité de Mylène m'a également interpellée : dans une école maternelle, l'institutrice travaille avec un(e) atsem, une personne qui l'assiste étroitement pour s'occuper de sa classe. Des comportements tels que ceux décrits (accès de colère, punitions excessives, injustices), ne pourraient être ignorés et non sanctionnés. Enfin, que dire des enquêteurs, totalement incompétents dès le début de leurs recherches, ils mettent un temps fou à s'apercevoir que parmi les 3 personnes qui recherchaient la petite Emma, une n'est pas revenue.
Parlons d'Emma, justement. Curieusement, et à l'inverse d'autres critiques je crois qu'il existe des enfants comme elle, qui dès leur plus jeune âge savent manipuler leur entourage et faire de la rétention d'informations pour nuire à une personne qui "ne les aime pas". J'en ai déjà rencontré de ces frimousses angéliques qui cachaient un caractère vindicatif et capricieux, y compris dans mon entourage proche !
Bref, peu de personnages me sont sympathiques dans cette histoire, et surtout pas Patrick, le mari de Camille, ce prof de fac imbu de lui-même, méprisant envers ses étudiants et intolérant envers le monde entier hormis lui-même et sa fille, qui lui ressemble tant... A vrai dire, j'ai beau chercher, je n'en aime aucun ! Mais c'est peut-être l'effet recherché par l'auteure, ne mettre en scène que des personnes pas nettes, pas très courageuses, et surtout préoccupées de leurs propres intérêts ? Sous cet aspect-là, c'est parfaitement réussi !
Bref, j'ai beaucoup moins apprécié que lors de ma première lecture, mais de là à dire que je n'ai pas aimé du tout, il y a une marge que je ne franchis pas. Il me manquait le plaisir de la découverte, je me souvenais trop de l'intrigue, et c'est sans doute ce qui explique ma critique sévère. Je sais pas....
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3 petits mots qui malgré la négation, enferment bien des mystères lorsqu'ils sont prononcés par un enfant.
Quand ma progéniture de 5 ans me répond "je sais pas" à une question qui requiert pourtant une réponse plus tranchée, cela n'a rien d'anodin, je me doute que cela cache quelque chose. Parfois simplement la crainte que la réponse donnée ne soit pas celle attendue.

Et c'est ainsi qu'Emma, 5 ans, répondra au policier, à chaque interrogation concernant sa disparition et celle de son institutrice en ce jour de sortie scolaire.
"Je sais pas".
3 petits mots, inoffensifs, qui pourtant, feront basculer le destin de tous les protagonistes de ce thriller psychologique.

Je fais la connaissance de cette auteure avec ce récit, et mon avis est plutôt mitigé.

L'histoire est plutôt bien ficelée, un véritable page turner, les rebondissements bien présents et une atmosphère pesante à souhait! Barbara Abel a de l'imagination à revendre! C'est un fait ! le récit dans son ensemble m'a beaucoup plu.

Là où le bas blesse, c'est au niveau de la figure de style qui ne m'a pas transportée.

J'ai regretté quelques expressions, descriptions et tropes trop faciles, trop populaires, trop attendues, ce qui a pour ma part, haché le rythme du récit, rendant durant au moins 200 pages ma lecture moins agréable que je ne l'aurais voulue, jusqu'à ce que je finisse par m'y habituer.

De plus, quelques parties du livre m'ont fait ouvrir des yeux grands comme des hiboux, cette répétition mot pour mot des sentiments de 2 protagonistes différents page 107 et page 210
Peut-être est-ce voulu par l'auteure, je l'ignore, mais un peu dommage au vu de la richesse de la langue française.
Et également des petites absurdités prêtées aux personnages qui auraient pu être remplacés par des idées un peu moins farfelues, un peu plus fortes et cohérentes pour donner une meilleure consistance au recit, .

Bien que ce roman m'ait plu au niveau de son histoire, je ne pense pas réitérer la découverte de l'auteure car son style m'a vraiment dérangé. Je suis un peu déçue de mon propre avis figurez vous, je m'attendais à vraiment accrocher! Dommage.

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Je sais pas ... un peu facile comme réponse, meme de la part d'une toute jeune fille, ça ressemble plutôt à une esquive, une volonté de taire, dissimuler. Parce que l'on a des choses à se reprocher peut-être ?

Mon premier Barbara Abel... et alors, me direz-vous ? Je sais pas serait la réponse facile... d'un côté, une histoire qui tient en haleine, pleine de rebondissements. de l'autre, des personnages guère attachants, une écriture qui ne m'a pas emballé (l'emploi a maintes reprises du terme irradier pour évoquer la propagation de la douleur dans le corps d'une protagoniste a fini par me sortir par les yeux...), une fin qui m'a laissé dubitatif...

Je sais donc ce que je pense de ce roman (ce n'est que mon humble avis bien entendu...) : il s'agit d'un honnête thriller se lisant assez facilement, mais qui est loin d'atteindre des sommets...
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Ne vous arrêtez pas aux premières pages de cette histoire, dont le début louche franchement vers la collection "Harlequin" estampillée roman d'amour furieusement romantique.
Jugez plutôt : "Elle, grisée par l'émotion oubliée de plaire à un homme qui n'existait plus que dans ses fantasmes inavouables, et d'ailleurs inavoués. Lui, terriblement rassurant, subtil mélange entre figure protectrice et révélateur d'une sensualité en veille. Il débusquait ses charmes assoupis, dissimulés depuis trop longtemps derrière son rôle de mère et d'épouse. Elle redécouvrait avec lui le vertige de la légèreté et le plaisir sans devoir".
Comme vous pouvez le constater, les émois de la bourgeoise frustrée sont laborieusement décrits, mais rassurez-vous, cela ne va pas durer !
Et la bluette érotique va vite laisser la place à une sinistre et trouble histoire de disparition en forêt.
Ne vous arrêtez pas au style, inexistant, mais il faut reconnaître que Barbara Abel sait embarquer son monde dans une intrigue, certes truffée d'invraisemblances, mais qui ne vous laissera aucun répit, tant vous voudrez savoir ce qu'il advient de Mylène, l'institutrice, Emma, l'horrible gamine tête à claques, et les parents complètement déboussolés !

Parfait pour s'offrir un moment de détente .... quoique, non la détente, pas vraiment, car c'est plutôt stressant, mais de la pure distraction, oui, car ça se lit sans réfléchir, on tourne les pages rapidement, pressé de découvrir la suite.
Idéal pour passer sans dommage une période de confinement !
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Avec Je sais pas je découvre la plume de Barbara Abel. Bien que le style et le rythme soient agréables à lire, le suspense n'était pas au rendez-vous pour moi, parce que j'ai identifié le meurtrier avant le dénouement. Une mise en scène assez classique qui pourrait servir comme un scénario pour un film policier que l'on regarde le dimanche soir à la télé...

J'aurais bien aimé apprendre davantage sur Mylène et la relation complexe qu'elle entretient avec son père Etienne. J'aurais voulu aussi que les personnages des policiers Dupuis et Voguel soient un peu plus développés/impliqués dans cette histoire.

Je reste un peu sur ma faim, néanmoins je pense lire d'autres livres de cette auteure, pour me faire une bonne opinion de son travail.

Challenge Multidéfis 2019
Challenge Plumes Féminines
Challenge Auteurs Belges
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Arrive ce jour-là l'angoisse de n'importe quel enseignant ; perdre un élève lors d'une sortie scolaire. Mais quand, en plus, la sortie se passe en forêt, que la nuit tombe, que disparaît aussi une institutrice diabétique insulino-dépendante, le cauchemar devient insoutenable.

Ce thriller joue sur les angoisses des enseignants, des parents, en s'appuyant sur une approche psychologique de l'enfance (la petite ne dit pas pourquoi et comment on la retrouve avec le foulard de Mylène, l'instit disparue : refus délibéré ? volonté de se venger ? traumatisme ? blocage ?) On s'interroge sur les raisons de son silence. Seule sa mère a une idée : la gamine l'a vue la veille embrasser tendrement un homme, qui n'est autre que le père de la prof disparue. Alors, est-elle en train de vouloir punir cet homme ?

Le suspens est bien maintenu, certaines scènes sont marquantes, notamment celles qui se passent en forêt, où la gamine et l'instit sont tombées dans un trou, ou bien celles qui concernent les rencontres entre les personnages, chacun avec ses priorités.
L'approche psy des personnages n'est pas mal vue, réactions suscitées par de violentes émotions, calme apparent de la directrice de l'école, comportement de la fillette qui se réfugie dans un « je sais pas » quasi mutique face au traumatisme.

On peut quand même regretter des longueurs mais au final, un moment agréable de lecture.
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