La piscine était vide

Un récit de la collection "Une seule voix" qui répond une nouvelle fois à mes attentes.
Ici, c'est l'histoire d'une jeune fille qui se retrouve témoin de la mort d'Alex, son "mec". Elle n'était pas la seule témoin de sa chute puisque la mère du jeune homme était également présente. Celle-ci accuse d'ailleurs notre narratrice d'être LA coupable de la mort de son fils. S'ensuit ensuite le rapide récit des instants passés en prison, de la relation de la narratrice avec Alex ainsi que du déroulement de la mort.
Les thématiques du jugement, de l'amour, des reproches, les relations humaines.
L'intrigue est poignante et la fin du récit laisse le lecteur stupéfait . Comme les autres récits de la collection "Une seule voix", "La piscine est vide" est fascinant et marque l'esprit de son lecteur.
Je le recommande dès la 4ème.

« Ça y est, c'est officiel, je ne l'ai pas tué. le verdict vient de tomber, je suis acquittée. » le décor est tout de suite planté. La thèse de l'accident est retenue et Célia, 16 ans, est acquittée du meurtre de son petit ami malgré les accusations de la mère d'Alex.
Un magnifique roman sur le deuil, l'amour, la responsabilité et la souffrance. Les mots de Gille Abier mettent très bien en lumière les liens que la souffrance peut tisser mais aussi les préjugés et le rejet qu'une telle expérience peut susciter. Un roman très court dans lequel chaque mot est choisi avec beaucoup de justesse pour nous livrer une histoire émouvante et bouleversante. Un vrai coup de coeur !

La mort d'Alex a bouleversé la vie de Celia, sa petite amie de seize ans :
« Depuis, ma vie ne dure qu'un jour.
Le matin quand je me lève, je me fixe un but, toujours le même : atteindre la fin de la journée. Sans pleurer. Sans craquer. Sans devenir folle. »
Il faut dire que la jeune fille a été accusée de meurtre et placée en détention. C'est la vie dans sa petite cellule qu'elle décrit ainsi.

Le roman s'ouvre sur une bonne nouvelle, un soulagement pour Celia et ses parents : elle est acquittée. La mère d'Alex l'accusait d'avoir tué son fils, de l'avoir poussé. Mais non, il est tombé dans la piscine, et c'est quand même pas sa faute, à Celia, si la piscine était vide ce jour-là malgré la chaleur, s'ils ont joué avec le tuyau d'arrosage pour se rafraîchir, et si, et si...

Un roman très court et "d'une seule voix", comme l'indique le nom de la collection. Seule Celia s'exprime ici. Il n'empêche qu'on adopte successivement différents points de vue grâce aux réflexions de la jeune fille, et si on se prend un coup de poing à la fin, c'est parce qu'on a lu le texte d'une traite, d'un souffle. Mais à vrai dire * attention spoil * on le savait, on le sentait, et ce qui nous perturbe n'est pas cette révélation mais plutôt la question suivante : comment vivre avec cette responsabilité quand les autres vous ont donné l'absolution ? il est plus facile de mentir aux autres qu'à soi-même... *

Merci L.

Un témoignage poignant, court et déchirant à la fois. Des phrases courtes comme une multiplicité de sentiments, du désarroi à la colère puis au doute face à l'inéluctable. la mort de son petit ami, Célia devra y faire face. Vivre quand même.
J'ai vraiment apprécié ce court roman, entre histoire et nouvelle. La police est en grande taille pour permettre une lecture à haute voix et pourtant c'est un livre que j'ai préféré lire seule, presque à me cacher. Sans doute à cause de la manière dont Célia a choisi de s'ouvrir, bien que pas totalement. A conseiller à un public adolescent. Vers 16 ans.

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Une chute dans un piscine, un mort : Alex , l'amoureux de Célia seize ans, celle-ci va être accusé de meurtre et tout la procédure judiciaire se met en route....

Dans le style ce roman "colle" à l'actualité. C'est cruel, violent parfois, violence retrouvée même dans les mots de l'auteur , à l'image de notre société contemporaine à laquelle hélas sont confrontés nos adolescents....
Style acéré comme un couteau les phrases courtes portent les mots avec verve et efficacité.
Un roman assez poignant. qui a "des tripes"!

J'avais déjà lu ce récit. J'ai voulu le lire, le relire.
On a peu de temps pour découvrir Célia, le texte est très court. Et pourtant, on ressent toutes les émotions par lesquelles elle est passée, on revit le drame avec elle, on sourit, on compatit, on rage en même temps qu'elle.

Je reste scotchée à la fin de chaque lecture en réalisant à quel point ce texte ne peut laisser indifférent.

50 pages c'est peu mais rien en manque ici, tout est impeccablement maîtrisé : l'empathie, le rythme, la sympathie pour cette ado accusée par la mère de son copain, le style concis et dans la réserve. le monologue est très bien amené jusqu'aux dernières paroles qui ébranlent et laissent une désagréable sensation, un malaise profond, une vraie claque que tout lecteur aime prendre, surtout avec si peu de pages.....................
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Le verdict tombe : Célia n'a pas tué Alex, son petit copain. Mais peut-elle se réjouir alors qu'une mère vient de perdre son fils unique ? Terrassée par la honte et la culpabilité, la jeune fille ne peut s'empêcher de se sentir responsable. Pourtant, il faudra bien continuer à vivre...

Ce roman court est saisissant, révoltant. Célia, jeune adolescente de quinze ans, relate les faits ainsi que ses ressentis. L'accident, son premier amour, sa première fois, ses premiers émois. C'est bien plus qu'un simple témoignage. On devine sa peine, son désarroi, son incompréhension.

Tout ça à cause d'une piscine vide... Tout est allé trop vite. Célia n'y croyait pas, ça ne pouvait pas être réel. On a envie de hurler à l'injustice avec elle. Comment aurait-elle pu faire du mal à la personne qu'elle aimait le plus ?

Elle est acquittée, mais Alex est bel et bien mort. La souffrance ne s'atténue pas pour autant. Perdre un être cher de façon si brutale, c'est comme s'arracher la peau ; être accusé de l'avoir tué, c'est pire que mourir. Et cette fin...! Je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation. Une claque. Un roman qui secoue et laisse stupéfait.

J'affectionne particulièrement la collection D'une seule voix, qui met l'émotion au coeur même de la parole. Ce sont des textes certes courts, mais tout aussi forts et bouleversants. Des textes qui se lisent à voix haute, se murmure, se crie, se partage. Des textes qui se lisent d'une traite, et marquent les esprits.
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Être accusée du meurtre de son mec par la mère de celui-ci, alors que c'était un accident, la piscine était vide. Voici le point de départ de ce court texte de Gilles Abier ( collection " D'une seule voix" aux éditions Acte Sud Junior), qui nous embarque dans la tête de Célia faisant face à ses parents, aux jurés, à la mère d'Alex...
Lecture rapide et pourtant émouvante que je conseille vivement.

Cette collection est juste géniale et pas assez lue malheureusement. "la piscine était vide" fait partie des textes forts. Célia pleure la mort de son petit ami, le plus dur c'est que la mère de cet ami l'accuse de l'avoir poussé dans cette piscine vide. C'est intense, encore une fois, c'est fort. On en a la chaire de poule.

A ne surtout pas rater !!