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Là-bas, au village d'Okwonko, on sait ce qui est important : le clan, les ignames, la famille et le respect des coutumes... et la terre, cette terre africaine sur laquelle viennent s'installer des missionnaires sortis de nulle part.

Excellent roman qui nous transporte bien loin de notre quotidien et de nos petites préoccupations. Un roman qui remet les idées en place.
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Voici le roman d'un monde éteint, société structurée autour d'institutions et de valeurs telles que l'obi du mari, la richesse calculée en ignames, la préparation du foufou, le vin de palme qui rassemble, le partage des noix de cola, la semaine rythmée par le marché, les saisons influencées par l'harmattan...
Puis tout commence à s'effondrer.
D'abord la vie bien cadrée d'Okonkwo, puis celle du clan d'Umuofia tout entier, qui voit arriver des étrangers fixant de nouvelles règles, racontant de nouvelles histoires et imposant rapidement leur propre modèle, animisme face à christianisme, l'homme d'ébène face à l'homme de craie.
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Dans un petit. village plutot une petite tribu dans au Nigéria un homme grand lutteur petit chasseur un homme dur qui a trois femmes aspire a devenir un grand chef... Mais les circonstance lui feront suivre un autre chemin.. j ai bien aimé leur coutume moitié vaudou moitié magie j ai bien aime leur croyance de la terre et de leur Dieu. leur facon de vivre jusqu a ce que l homme blanc arrive...Tristesse et injustice . religion etc...Il se lit tres bien et est tres intéressant jusqu a la fin
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Ode ethnographique à la différence... les derniers mots du roman sont sublimes... « La Pacification des tribus primitives du Bas-Niger ».
Tout est dit... non respect de la culture de l'autre, de ses traditions de son mode de vie. Un rôle majeur du cycle des saisons. de la relation à la Terre nourricière, du respect des anciens et des traditions.
On ne peut que conseiller la lecture de ce livre en méditant sur nos nouvelles croyances de (sur) consommation...
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Ce livre est souvent décrit comme un des incontournables de la littérature africaine du XXème siècle. Je trouve qu'il mérite pleinement ce qualificatif. Cette histoire fut pour moi une superbe découverte.
Le récit se divise en deux grandes parties. La première raconte la vie quotidienne d'un village ibo nommé Umuofia. Nous suivons les rites, les croyances et les superstitions qui imprègnent chaque moment de leur existence (conflits entre clans, mariages, enterrements, jours de marché, tribunal...). Nous découvrons leurs dieux, les relations dans la famille, la place des hommes et des femmes dans le village, le travail journalier dans les champs. L'auteur nous donne une vision très réaliste du fonctionnement d'un clan sans sombrer dans l'idéalisme ou l'utopie. Même si dans l'ensemble la vie sociale dans le village se déroule relativement bien, Chinua Achebe n'hésite pas à pointer du doigt certaines pratiques comme le sacrifice humain ou l'abandon d'enfants jumeaux à leur naissance.
Et puis, dans la seconde partie du livre, un évènement vient détruire cet équilibre social : l'arrivée des missionnaires blancs et des colons. Ces derniers viennent imposer petit à petit leurs croyances et leurs institutions et menacent les coutumes ancestrales et la cohésion sociale. On voit la société ibo se disloquer et se désagréger sous nos yeux. L'auteur a une vision juste des dégâts causés par la colonisation et la diffusion du christianisme au sein de ces communautés. Il a su décrire avec précision, sans agressivité ni rancune, la disparition progressive des fondements du village d'Umuofia.
J'ai ici un peu de mal à juger le style d'écriture, ce qui explique le 4ème coeur: comme je l'ai lu en anglais, j'ai eu du mal à appréhender une partie du vocabulaire (malgré un dictionnaire très costaud). J'ai trouvé parfois l'ensemble peu fluide mais ici, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même de ne pas encore maîtriser la langue de Shakespeare. J'ai remarqué aussi qu'au niveau de certains chapitres, j'avais plus l'impression de lire un essai sur la vie des ibos qu'un roman.
En tout cas, je vous recommande fortement ce livre ! To be read ? Of course !!!

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Une lecture percutante. Je n'ai mis que 3,5 étoiles car en revanche j'ai vraiment détesté le personnage d'Okonkwo. Je sais bien qu'il ne faut pas examiner le passé avec nos valeurs du 21ème siècle, mais il m'a vraiment été odieux presque tout au long du roman.
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Okonkwo vit dans une tribu et sa vie est partagée entre valeurs et violences , traditions et cruautés, une société patriarcale et archaïque qui n.ous est décrite sans complaisance par Chinua Achebe.
Et puis le ciel s'assombrit de rumeurs d'hommes à la peau blanche.
"Et tu en as déjà vu? demanda Machi
Et toi demanda Obierika?
Il y en a un qui passe souvent par ici dit Machi. Il s'appelle Amadi.
Ceux qui connaissent Amadi éclatèrent de rire. C'était un lépreux et le nom poli pour désigner la lèpre était "la peau blanche "."
Mais la véritable lèpre était bien en marche inexorablement, impitoyablement et bien sûr Tout s'effondre.
Un très beau roman


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J'ai adoré ce roman qui est un véritable témoignage ethnologique des Ibo au Nigéria.

Chinua Achebe raconte une société traditionnelle aujourd'hui disparue :
Écrit en anglais en 1958, avant l'indépendance du Nigeria, ce roman a eu pour titre français "Le monde s'effondre".

Effectivement, le monde s'effondre pour Okonkwo. Cet homme, respecté par son clan, vit en adéquation avec les règles et rites de sa tribu, même si les rituels dictés par les oracles sont insoutenables. Tout a une signification même si cette logique est très éloignée de notre pensée occidentale.

Mais, voici que les missionnaires s'invitent dans la région. Leur installation qui semblait provisoire, se développe avec toujours plus d'autorité. C'est un grand bouleversement et les dieux ne protègent plus la tribu.
La fin, nous la connaissons, mais le roman de Chinua Achebe décrit à merveille la croisée de deux mondes, la destruction des valeurs ancestrales et traditionnelles.

Une belle découverte pour qui s'intéresse à l'Afrique !
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Tout s'effondre... C'est pour le héros de ce roman la fin de son monde, un monde où l'on vit au rythme de la nature, des plantes et des bêtes sauvages, où rien n'est aussi important que la prochaine récolte d'ignames, où des dieux étranges guident la main des humains pour chaque geste du quotidien et leur inspirent des actes qui nous heurtent et nous dépassent.
Tout s'effondre quand des missionnaires blancs arrivent de très loin avec leurs propres croyances et des certitudes qui surprennent et effraient un peu, mais qui, portées par l'intransigeance de ces hommes si sûrs de leur bon droit, finissent par convaincre et apparaître comme des règles de vie.
Mais tout s'effondre pour le héros dont le monde est englouti peu à peu par la froide volonté de ces envahisseurs.
Et j'ai fini, moi, par me dire que ce n'est pas plus mal ! Loin de moi l'idée de défendre de quelque façon que ce soit l'invasion, la conquête, au nom, en particulier d'un dieu qu'on présente comme le seul valable et unique. Loin de moi une telle pensée !
Mais que ce héros est antipathique ! Plus j'ai avancé dans le livre et plus je l'ai trouvé odieux et insupportable. Certes, courageux plus que tous les autres en s'en faisant une règle de vie, travailleur au-delà de tout, exigeant envers ses proches et envers lui-même, droit, fier et orgueilleux. Mais, surtout, impitoyable, intolérant, maltraitant et dominateur envers son entourage, d'une rigidité absolue, imbu de sa supériorité au point qu'aucun échange, aucun dialogue, aucune ouverture, ne fait partie de son système de pensée. Englué, enfoui, dans un passé marqué de traditions sanglantes et de pesanteurs barbares, il restera jusqu'à la fin incapable de voir que le monde bouge, que ses proches ont des attentes. Sa volonté inflexible de maintenir ce carcan immuable le conduit à la violence froide, au meurtre insensible, le poussant à accomplir sans l'ombre d'une hésitation ni d'une réflexion de monstrueux rituels.
Antipathique, odieux et insupportable, ai-je dit, au point de nous rendre presque sympathique l'homme blanc, le colonisateur, qui arrive brandissant son dieu unique, bon et compatissant.
Je sais... la critique que je laisse sur ce roman n'est pas dans la tonalité des précédentes. Je prends le risque, car ce héros incapable de se remettre en cause, il m'a paru du bois dont on fait les fanatiques et les extrêmes.
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kclopdcop
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