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Chinoi achebe essaie de.decrire ls mefaits de lacolonisation en denoncant le mal et l tort kinnflige ls blancs aux noirs a traver son ouvrage things fall apart : le monde seffondre.un tres ouvrage ou le lecteur, enl lisant decouvre toutce mistere k vivaitces gens
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Tout s'effondre est un pamphlet puissant contre la colonisation, certes, mais en réalité, il est bien plus que ça.

Déjà parce que l'homme blanc n'arrive qu'à la fin du roman. Avant cela, Chinua Achebe nous raconte la vie d'un village igbo à la fin du XIXe siècle : son système politique, ses croyances, sa vie sociale... La langue est simple mais précise, terriblement suggestive. Derrière les mots, on devine l'hommage à cette culture complexe, mais pas seulement.

Car la culture igbo nous est aussi décrite comme violente, injuste, absurde. le personnage d'Okonkwo est peut-être celui qui l'incarne le mieux : il est digne et courageux, mais il bat ses femmes et ses enfants, il fait preuve d'une brutalité glaçante, jusqu'à tuer de ses propres mains son fils adoptif. En somme, la plume de l'auteur, lui même Igbo de naissance, nous permet de sortir des visions européennes de l'Afrique, complément cloisonnées entre mépris et idéalisme. Et c'est là que le roman prend un tournant génial.

Car au final, ce que Chinua Achebe dénonce, ce n'est pas seulement la colonisation, c'est le pouvoir, c'est la religion, c'est la violence patriarcale dans son ensemble. Ce n'est pas pour rien qu'un des passages les plus poignants du roman est la course effrénée d'Ekwefi, une mère qui veut sauver son enfant de l'oracle du village. Ce n'est pas pour rien qu'Okonkwo admire les qualités "viriles" de sa fille. Ce n'est pas pour rien que son fils montre déjà des signes de révolte. Au fond, la jeunesse igbo n'avait-elle pas tout ce qu'il faut pour initier par elle-même une métamorphose ?

Mais attention : Chinua Achebe ne tombe pas pour autant dans un relativisme historique abject. La fin du roman ne rate pas son coup. À l'arrivée des blancs, le lecteur, tout comme Okonkwo, est pris dans un sentiment d'injustice, d'amertume, de vertige. Autrement dit : tout s'effondre, et le message du roman est bouclé.
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Le monde s'effondre est un superbe témoignage sur la vie dans un village de brousse avant l'arrivée des colons. Cette partie constitue l'essentiel du livre, et on y apprend les lois plus ou moins secrètes, qui régissent les relations entre les habitants et les rites qui rythment la vie du village.
Le récit est bien écrit et très vivant, très agréable à lire, bien que le personnage principal n'attire pas la sympathie.
La dernière partie du récit, qui décrit la mise en place de la colonisation, n'est pas aussi réussie : l'installation des premiers missionnaires est bien décrite, mais le pouvoir colonial apparait mis en place du jour au lendemain, sans que rien ne l'explique.
Dommage, mais c'est quand même un ouvrage passionnant à lire.
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Chinua Achebe est un écrivain nigérian. Il raconte une histoire terrible dans une afrique précoloniale. Les moeurs, les codes, les coutumes, les dieux y sont d'une étrangeté absolue et d'une grande cruauté. C'est un monde qui se trouve confronté brutalement à l'arrivée des colonisateurs qui imposent leur religion, leurs tribunaux, leur vision folle et fourbe des rapports humains. le début du livre est assez difficile à lire car il y a beaucoup de répétitions et les noms des personnages est assez compliqué à retenir mais ensuite le récit prend son envol. On pénètre dans la mentalité des fermiers d'umofia, des rapports familiaux, des drames qui se jouent. Ce livre a une force incroyable et laisse une empreinte durable.
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Magnifique roman qui n'a pas pris une ride pour peu qu'on le transpose dans un autre pays.

Tout y est dit : la vie simple et sage d'un village, de ses maîtres et croyances, un monde fait de rites et de traditions.
Et l'arrivée des colonisateurs, ceux-là mêmes qui vont imposer leurs lois au mépris de toute empathie, de toute humanité.
Cela débute par les missions d'évangélisation, mais cela est bientôt d'une autre époque. C'est principalement la prise de pouvoir par les autorités étrangères qui heurte.

J'utilise rarement le "je" dans ne critique mais là, je me lâche ! Comment peut-on imposer sa loi de telle manière à un peuple qui ne demande rien, si ce n'est de vivre selon des préceptes ancestraux qui leur conviennent tout à fait ?

Battre, emprisonner dans tous les sens du terme un peuple innocent sous couvert d'une dictature de couleur, de pensée, cela reste et restera inadmissible.

Je relirai donc sans doute ce magnifique texte à la lueur de l'une ou l'autre actualité mondiale.
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« Tout s'effondre », roman de Chinua Achebe, traduit par Pierre Girard (2013, Actes Sud, 226 p.). Ouvrage que l'on trouve également sous « le Monde s'effondre » (1958, Présence Africaine, 254 p.). Albert Chinualumogu Achebe est un igbo né à Ogidi, dans l'est du Nigéria, chrétien fervent, éduqué à l'école missionnaire, mais encore imbibé des traditions villageoises. Il a donc adopté les deux cultures, igbo et anglaise. Bon élève, surnommé « le dictionnaire », il part ensuite en collège, puis à l'Université d'Ibadan. Il a donc vécu les diverses transformations qui affectent son pays, depuis la vie quasi autarcique du clan dans « Tout s'effondre », la colonisation anglaise via les missionnaires « le malaise » et « La Flèche de Dieu », la déchirure de la guerre du Biafra (« Femmes en guerre » et la dérive des politiques « le Démagogue ».
« Tout s'effondre », c'est l'histoire d'Okonkwo qui est « connu dans les neuf villages et même au-delà ». On ne saura pas immédiatement où sont situés ces neufs villages qui apparaissent lors de la première phrase du livre, mais bon, c'est tout de même un gage de notoriété certaine. On sait qu'il doit cette célébrité pour avoir battu battant Amalinze le Chat, qui lui était connu de Umuofia à Mbaino (en fait ce dernier est dénommé Mbanta dans l'original anglais). Même GoogleEarth est incapable de les localiser, et pour cause, ils appartiennent à l'imaginaire igbo. Petit à petit, on en sait plus. Ce sont des villages forestiers. le clan Umuofia possède un système religieux largement basé sur son environnement naturel. Et la forêt dense et sombre qui l'entoure est respectée et traitée comme une déesse (Evil Forest ou Forêt Maudite).
le tout est structuré en trois parties inégales, la première (120 pages) étant trois fois plus grande que les deux dernières (environ 40 pages). C'est une suite chronologique : avant, arrivée du missionnaire blanc, et ensuite.
le début est relativement lent. On assiste à des scènes de la vie quotidienne du village, ou plutôt du clan des Umuofia., à travers essentiellement Okonkwo. C'est un home d'action, contrairement à son père Unoka. Son enfant biologique Nwoye déteste très vite les rites igbos, contrairement à Ikemufuna, garçon quia été sacrifié dans un village voisin et donné au clan en échange d'un meurtre d'une fille du clan. de ses trois femmes, Ekwefi et celle du coeur, mais elle ne parvient pas à mener à terme ses grossesses. Seule sa dixième fille Ezinma survivra (elle est venue pour rester). Enfin il y a les deux missionnaires M ? Brown, venu sur un cheval de fer (une bicyclette), qui tombe malade et est remplacé par M. Smith, plus rigide qui va s'opposer à Okonkwo.
Les rites igbos sont très liés à l'environnement. Ils sont très suspicieux vis-à-vis des irrégularités de la nature, que ce soit des jumeaux, des grossesses hors mariage consenti, des malades (lèpre) ou albinos. On retrouve ces rites, en particulier les bizarreries des jumeaux (5 % des naissances contre 1.2 % en Europe) chez les autres auteurs nigérians, qu'ils soient igbos ou yorubas (Taye Selasi, Chimamanda Ngozi Adichie). Cette anomalie des jumeaux, spécifique au Nigéria est cependant abordée de façon différente par les deux ethnies, avec crainte de l'anormalité chez les igbos et une sorte de vénération chez les yorubas. Ils communiquent aussi de façon indirecte, n'abordant le véritable sujet de la rencontre après avoir effectué de multiples détours, et avoir parlé de toute autre chose. Cela peut prendre la forme de proverbe. « Un crapaud ne court pas en plein jour pour rien ». Tout ce qui relève des croyances est énoncé par la voix d'esprits masqués ou egugwu. « Chez les Ibo, l'art de la conversation jouit d'une grande considération, et les proverbes sont l'huile de palme qui fait passer les mots avec les idées. ». La voix de la prêtresse dans sa caverne, « L'oracle des Collines et des Grottes », est tantôt amplifiée, tantôt étouffée, et prend donc forme « Dans la vie ordinaire, Chielo était une veuve avec deux enfants. »
Et un jour, un missionnaire, blanc arrive seul au village chevauchant un « cheval de fer ». Déjà dans un village voisin, Abame, semblable cas s'était produit « Les trois hommes blancs et un grand nombre d'autres hommes ont encercle le marché. Il faut qu'ils aient utilisé une médecine puissante pour se rendre invisibles jusqu'à ce que le marché soit plein. Et ils commencèrent à tirer. Tout le monde fut tué sauf les vieux et les malades qui étaient chez eux…. »
« Nous avons entendu des histoires sur les hommes blancs qui fabriquaient de puissants fusils et de fortes boissons et emmenaient des esclaves au loin à travers les mers, mais personne ne croyait que ces histoires étaient vraies. »
Nwoye est le fils ainé d'Okonkwo.« Okonkwo désirait que son fils soit un grand fermier et un grand homme ». Il se décide à adopter la nouvelle religion. Tout est là pour le séduire, car les missionnaires construisent des églises dans les villages et des écoles. Ils bâtissent dans un lopin de la Forêt Maudite, mais n'en ressentent aucunement les effets nocifs, ce qui va à l'encontre des rites du village. Ils interdisent également les crimes rituels, tels celui de Ikemufuna, le frère adopté de Nwoye. « Ce sont des dieux de tromperie qui vous disent de tuer vos semblables et de détruire des enfants innocents ». Bref un discours séducteur, d'une apparence gentille, mais aux effets redoutables. « Ce n'était pas la folle logique de la Trinité qui le captivait. Il n'y comprenait rien. C'était la poésie de la nouvelle religion, quelque chose qu'il sentait du fond du coeur. » Nneka sera la première femme à se convertir. « Elle était dans un état de grossesse avancée. Nneka avait été grosse quatre fois déjà et quatre fois avait donné jour a des enfants. Mais chaque fois elle avait eu des jumeaux, et on les avait immédiatement jetés. » Même Obierika, le vieil ami d'Okonkwo, a du abandonner ses jumeaux dans la forêt, non sans souffrir d'obéir aux dieux et de commettre un crime qu'il ne comprend pas.
L'église est finalement détruite, mais les blancs reviennent en force « le blanc est très malin. Il a placé un couteau sur les choses qui nous tenaient ensemble et nous sommes tombés en morceaux. » « Trois jours plus tard, le Commissaire de District envoya son messager à la langue mielleuse trouver les chefs d'Umuofia pour leur demander de le rencontrer à son quartier général. ». Okonkwo comprend qu'il a perdu et que son clan sera détruit. Il se pend dans la forêt. « Cet homme était un des plus grands hommes d'Umuofia. Vous l'avez poussé à se suicider ; et maintenant on va l'enterrer comme un chien… »
Le Commissaire de District fera un rapport intitulé « La pacification des tribus primitives du Bas-Niger. ».
On l'aura compris, ce superbe livre est en fait un violent réquisitoire sur le colonialisme et ses missionnaires qui sous prétexte d'apporter la civilisation aux « primitifs » ont détruit ces civilisations. « Il n'y a pas d'histoire qui ne soit vraie, dit Uchendu. le monde n'a pas de fin, et ce qui est bon chez un peuple est une abomination chez d'autres. » Il faut signaler la polémique que Chinua Achebe entama à propos du livre de Conrad « Au coeur des Ténèbres », accusé de racisme primaire et dans lequel Conrad aurait joué « le rôle de pourvoyeur de mythes réconfortants ». Quoiqu'il en soit, le titre est tiré d'un vers de « The second coming » de William Butler Yeats
« Turning and turning in the widening gyre
The falcon cannot hear the falconer;
Things fall apart; the centre cannot hold;
Mere anarchy is loosed upon the world,
The blood-dimmed tide is loosed, and everywhere
The ceremony of innocence is drowned»

(Tournant et tournant dans la spirale qui s'agrandit
Le faucon ne peut entendre le fauconnier
Tout s'effondre, le centre ne tient plus
L'anarchie se déchaine sur le monde
La noire marée de sang se délite, et partout
La cérémonie d'innocence est noyée)

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"Tout s'effondre", c'est la chute d'un homme et la fin de son monde, celui des Igbos. Nous sommes dans le sud-est du Nigéria, à la fin du XIXe siècle au moment où débute la colonisation. L'homme, c'est Okonkwo, un père de famille bourré de défauts mais respecté car respectueux des traditions de son clan. Il est dur et abusif envers les siens, il a très peu de patience ou de tolérance pour les faibles, il est très ambitieux et a soif de reconnaissance. Bref, il est l'incarnation du méchant chez Disney. Pourtant, Achebe ne va, dans son livre, ni traiter l'impérialisme en noir et blanc, ni simplifier à l'extrême le caractère humain. "Tout s'effondre" est un roman qui brouille ces vues simplistes et la juxtaposition des oppositions crée inévitablement une tension qui traverse toutes les pages du roman et le rend si fascinant. Dans une première partie, il nous décrit la société traditionnelle igbo, sans lyrisme, ni lourdeur, de manière factuelle, sans interpréter, ni juger. Il montre les aspects humains et inhumains de cette culture, sa tranquillité et sa violence, les croyances et les superstitions qui peuvent entrainer des sacrifices humains, les liens qui unissent les membres, présente les rituels religieux ou agricoles qui rythment la vie des gens, explique le règlement des conflits comme par exemple une expédition punitive dans un autre village pour réparer un crime. Tout cela dresse un tableau riche et vivant de ce monde imparfait et violent mais cohérent. Dans les deux parties suivantes, on assiste au choc inévitable entre ce monde et celui des occidentaux qui viennent coloniser et civiliser selon leurs règles. Mais là encore, Achebe traite ce conflit de façon nuancée. L'activité missionnaire est présentée comme source d'espoir pour les exclus ou les malheureux de la société igbo. Et pourtant, en fournissant un exutoire au mécontentement, elle détruit les liens qui unissent le peuple igbo. Un nouveau pouvoir et une nouvelle soumission s'installent, se substituant à ceux d'un monde ancien condamné à disparaitre. Achebe dit que ce qui a été perdu pour les Igbos, c'est la dignité, soit la pire chose qui puisse arriver à tout peuple. le devoir de l'écrivain est de les aider la retrouver en montrant en termes humains ce qui leur est arrivé. Achebe réussit brillamment. Il décrit douloureusement et tragiquement la tragédie qui peut survenir lorsque l'unique mode de vie qu'un homme a connu commence à s'effondrer.
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Immersion dans le Nigeria précoloniale, dans une tribu Ibo
J'ai découvert une culture africaine intéressante, élargissant un peu plus ma vision du Monde.
La première partie représente la vie clanique surtout l'histoire d'un homme prénommé Okonkwo banni de son clan, qui a son retour, "fera connaissance d'occidentaux ayant soif de conquête territoriale avec comme "bannière" le christianisme, mais aussi la justice qui diffère de celle des autochtones.
Les missionnaires proposent au début de construire une église, les ibos acceptent qu'elle soi construite dans le bois des ancêtres, un bois hanté.
Les ibos, pensent qu'ainsi les missionnaires seront punies par les défunts.
Les villageois remarquant que rien ne se passe, dès lors, ils fréquentent l'église.
C'est un ainsi qu'Okonkwo fera tout son possible pour raisonner ses camarades pour un retour à leurs anciennes pratiques séculaire et non séculière des missionnaires.
Ce roman est un classique méconnu.
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Nous sommes en Afrique à une époque indéterminée, au début du colonialisme. le personnage principal, Okonkwo, est un homme qui s'est fait tout seul, son propre père n'ayant laissé derrière lui que des dettes. A force de travail, Okonkwo est arrivé à l'aisance matérielle et à la reconnaissance de ses qualités dans son clan, dont il est devenu un des notables. La première partie du livre nous décrit la vie dans ce village africain isolé, entre les travaux d'agriculture, les cérémonies rituelles, la vie au quotidien dans la famille. Avec tout le poids des traditions. Puis, par accident, Okongwo tue un homme et il est bannit pour 7 ans dans le village de sa mère. C'est vraiment la césure du livre, parce que non seulement cet exil signifie un peu la fin de son ascension pour Okongwo, mais c'est aussi pendant cette période que les colonisateurs font apparition dans le monde qu'il connaît, et modifient complètement les règles de vie dans le monde. Et après son retour à son village, Okongwo ne retrouvera pas le monde tel qu'il l'a connu et dans lequel il avait su se bâtir sa place, mais un univers complètement transformé, dans lequel il n'a plus vraiment de façon d'exister que le satisfasse.

Le livre est indéniablement intéressant, la description du monde ancestrale faite avec des détails qui fixent l'attention, l'auteur montre à la fois les bons et les mauvais côtés de cette société, de même son personnage principal est un homme par certains aspects attachant, mais aussi quelqu'un de très dur, qui peu rendre la vie de sa famille très pénible. Il ne tolère aucune faiblesse chez lui-même ni chez les autres. En même temps je n'ai pas trouvé ce roman complètement abouti, les personnages sont un peu vu comme de l'extérieur, on ne comprend pas toujours leurs motivations ni leur évolution, comme pour la conversion au christianisme du fils aîné d'Okongwo. La manière de s'installer des missionnaires, et l'instauration du régime colonial est aussi très simplifiée, les choses arrivent, comme la nuée de sauterelle, et du jour au lendemain tout est installé. Cette sorte de césure entre deux mondes, instaurée en quelque sorte par le meurtre et l'exil qui en résulte, et le retour vers un monde complètement différent a un côté un peu artificiel.

Mais malgré ces réserves, encore une fois c'est un livre intéressant et facile à lire.
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Roman de l'écrivain Nigerian Chinua Achebe paru en 1958 et classé dans la liste des 100 meilleurs romans de tous les temps par les cercles Norvégiens du livre; Things Fall Appart (Le monde s'effondre en version française) raconte le choc culturel et les bouleversements engendrés au Nigeria par la colonisation des Britanniques qui viennent imposer aux autochtones leurs coutumes, leur gouvernement ainsi que leur religion .

Raconté au travers des yeux d'Okwonko, homme valeureux du village d''Umofian, respecté de tous dans son village natal et le clan composé de 8 autres villages, reconnu pour ses talents de guerrier et son courage; le roman se décompose en deux parties de taille approximativement égales.

La première partie raconte l'évolution d'Okwonko, et de sa famille, la façon dont il construit sa place au sein du clan et nous plonge dans les coutumes ancestrales, les croyances, et rituels.

LA transition s'effectue lorsque, après avoir assassiné un membre du clan par accident, Okwonko part en exil pour sept années.

C'est durant cette période que débute la colonisation et, à son retour, il se trouve confronté à la disparition lente inexorable de tout ce qu'il a connu, de ses repères, de sa culture.

Récit assez court au regard de la richesse de son contenu, le roman est la fois instructif, poignant et dynamique. Une oeuvre majeure dont on regrette seulement qu'elle se termine si rapidement ...
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