Des vents contraires

Livre trouvé chez Emaüs ou sur les rayons du Bibliovore, acheté pour renouer grâce à la lecture, l'émotion qui m'avait traversée lors de la vision du film réalisé par Jalil Lespert et dont Benoît Magimel et Audrey Tautou sont les acteurs bouleversants de l'histoire. Premier livre lu de cet auteur, dont 2 films poignants d'humanité et de sensibilité ont été réalisés d'après ses écrits (je vais bien ne t'en fait pas). Cela devait être, mais quelle déception ! Je me suis rapidement ennuyée. Bien que Paul, père de 2 jeunes enfants prenne en charge la totale responsabilité éducative et affective de ceux-ci depuis le départ (non explicité) de leur mère un an auparavant, le style narratif est emphatique, les descriptions de paysages au lyrisme dégoulinant qui inonde les phrases devient indigeste rapidement. 250 pages, c'est 100 en trop pour l'histoire.
Pour tenter de se défaire de la charge de l'absence, Paul est ses enfants quittent Paris et s'installent dans la ville de son enfance, St Malo où il retrouve son frère. Et là, tout un monde glauque s'entrecroise et se fréquente. Chacun porte sa croix, se débat dans ses épreuves, toujours sordides et mortifères. L'alcool est abondement consommé, les personnages sont limite antipathiques malgré leurs revers et chagrins. Au final, tout cela est assez pathétique.
C'était son sixième roman. Pour moi ce sera premier et dernier.

Olivier Adam, c'est le mec qui parle toujours des mêmes choses, sur le même ton, qui n'est pas fichu de faire un roman qui ne flirte pas avec le feelgood mais comme il n'assume pas (je le comprends en même temps), il malmène ses personnages plus que de raison. Mais que tout le monde se rassure, ça finit bien, ouf. L'écriture est quelconque et ce livre m'a fait penser à du Agnès Ledig (horreur) en un peu mieux grâce à l'écriture (il faut dire que Mme Ledig écrit particulièrement mal).

Paul essaie jour après jour de s'inventer une vie malgré l'absence de Sarah, sa femme, qui a disparu en laissant derrière une vie tranquille et heureuse, et deux jeunes enfants.
Il décide alors, pour tenter de se ressourcer, de partir pour St Malo, la ville de son enfance et de recréer un nouveau quotidien pour lui et ses enfants.

Mon avis : Ce livre respire le pessimisme, autant celui de Paul, le mari abandonné que celui de l'auteur.
Les enfants viennent insuffler une bouffée d'oxygène à ce roman malgré leurs peurs, leurs questions sans réponses, leur chagrin. Oxygène également délivré par la description des paysages de cette côte bretonne que j'aime tant.
Je n'ai pas particulièrement apprécié le style de l'auteur qui manque, selon moi, de poésie. Style qui rend l'histoire fade, insipide et qui la dessert complètement.
Le dénouement s'avère vite prévisible, d'autant lorsqu'on connaît déjà l'univers d'Olivier Adam.
Une déception pour moi.

C'est le premier livre de Olivier Adam que je lis et je n'ai pas du tout aimé.
Je n'ai pas été touché par la tristesse de cet homme malheureux qui ce démène pour ses enfants. Peut être que cela n'était pas assez montré dans le livre. Ou alors c'est peut être moi qui ne l'ai pas ressenti. En tout cas j'ai trouvé l'histoire ennuyeuse et trop descriptifs sur certaine chose qui n'avais aucune importance à mon goût telle que les paysages, la météo ...
Les personnages mon vite lasser, je ne me suis attaché à aucun d'eux.

Donc avec tout les avis positifs que j'avais lu au sujet de ce livre, j'ai l'impressions d'ête la seule a ne pas avoir accroché a l'histoire.

+:citation ; -: syntaxe
Houlala, mon premier Olivier Adam et j'en suis perplexe. Comment gâcher une belle histoire avec une syntaxe désuète. Au début, je me disais que l'auteur voulait accélérer le style, mais non, tout le roman est ainsi. Environ au milieu de ma lecture, je suis tombée sur "Mais là, le drame ! : le style est catastrophique," critique appréciée d'un autre roman du même auteur. Oui, l'histoire est bonne et émouvante, mais on s'y perd dans des descriptions sans fin. D'ailleurs, à la fin, je lisais les pages en diagonale... Bref, l'histoire aurait pu être écrite en une 100aine de pages au lieu de plus de 250 et on aurait pu en être tout aussi ému, et on ne se serait pas perdu dans des descriptions sans fin. D'ailleurs, ces descriptions avec une syntaxe moins bonne que celle que je suis capable d'obtenir (et je suis nulle en syntaxe) font grandement baissé mon appréciation de ce livre!

J'ai découvert Olivier Adam avec le coeur régulier. J'ai préféré ce livre-ci, grâce aux personnages secondaires je crois, mais il y a toujours un je-ne-sais-quoi qui m'empêche de m'attacher vraiment au personnage dont on suit la souffrance et la quête de vie...

'ai eu du mal à me passionner pour cette histoire. le rythme est lent, trop lent à mon goût. Cela semble d'emballer à la fin, mais je n'ai pas eu le courage de lire page par page jusqu'au bout, je me suis contenté de feuilleter les derniers chapitres.

L'histoire m'a plu, mais je pense que c'est le style d'écriture qui ne me correspond pas. J'ai trouvé qu'il y avait trop de longues descriptions.
J'ai réussi à rentrer vraiment dans l'histoire après en avoir lu les deux tiers. J'étais curieuse de savoir ce qu'était devenue Sarah (qui a disparu), et c'est pour ça que j'ai insisté pour aller jusqu'au bout.