Tout peut s'oublier

J'aime les livres d'Olivier Adam et tout particulièrement "Tout peut s'oublier" publié en 2021.
Son style fluide, précis, si vivant est là, puissant, dés la 1ère page.
C'est un livre sur le cinéma, sur l'absence, la solitude, notre rapport aux autres (proches ou brèves rencontres), notre rapport à l'amour, à la disparition (de son fils, de sa femme, d'Alizée), à la mort.
Pour moi "tout" est dans un livre d'Olivier Adam et celui-ci est un bijou.
Le hasard fait que je connais les lieux décrits: les quartiers de Kyoto (Arashiyama, Sagano), Hiroshima, l'île de Miyajima et j'ai retrouvé dans ce livre l'impression d'étrangeté irrésistible, envoutante d'un voyage au Japon.

Mon premier Olivier Adam et c'est doute le dernier...

Si l'intrigue n'est pas mauvaise et le thème original, je n'ai vraiment pas aimé l'écriture.

Les personnages ne sont pas attachants, certains sont franchement caricaturaux.

Reste la découverte d'une situation dont j'ignorai tout. Un article (bien écrit...) m'en aurait appris autant et pris moins de temps à lire.

Aïe que d'aigreur dans ce livre... Passons sur l'anti Macronisme primaire de bon aloi dans le milieu culturel... On peut évidemment critiquer les pratiques des autres pays dont le Japon mais là tout est sujet à aigreur, les voisins, le propriétaire du dessus, le voisin français dans l'avion qui pue ... Tout est poisseux pour cet auteur que j'ai apprécié jusqu'à maintenant, ce n'est pas de la grande littérature mais c'était agréable à lire. Bon je zappe et j'éviterai le prochain livre ...

Enfin!
Je retrouve l'écrivain qui m'a tant touché dans certains de ses romans. Je ne saurais l'expliquer mais son écriture , et encore plus dans ce nouveau roman, me touche.
Une histoire cruelle, un personnage combatif et à fleur de peau... Je ne me rendais même plus compte que je tournais les pages tellement j'étais embarquée... L'auteur sait mettre des mots sur une certaine mélancolie, qui fait écho en moi. Merci, M. Adam.
"Tout peut s'oublier", non je n'en suis pas certaine.

Mon avis est très mitigé, pourtant j'aime bien les romans d'Olivier Adam.
Les blessures et toujours les blessures et c'est ce qui me plait et c'est encore de cela qu'il s'agit avec un sujet que je ne connaissais pas : les problèmes rencontrés au Japon pour retrouver des personnes étrangères disparues et la façon très particulière de la loi japonaise de gérer le droit des pères divorcés.
Mais j'ai trouvé les descriptions trop longues et trop nombreuses et je n'ai pas ressenti un intérêt prononcé pour l'histoire de Nathan avec Claire.

Bof.
Olivier Adam a été plus inspiré dans d'autres romans.
Celui-ci centré sur la culture japonaise et les couples franco-japonais reste très linéaire au niveau de l'histoire. Peu de personnages et histoire peu dense.
Vite lu, vite oublié. Où est passé l'auteur de "je vais bien ne t'en fais pas" ?

C'est l'histoire tragique d'un couple divorcé. Lui est Français, Elle Japonaise. Ils se sont connus au Japon, aimé en Bretagne, ils ont eu un petit garçon Léo et puis l'amour est parti et divorce. Un matin, Elle fuit avec son fils dans son pays natal. j'ai découvert qu'au Japon, l'autorité parentale ne peut pas être partagée une fois divorcé, l'enfant ne peut vivre qu'avec un seul de ses parents, en général sa mère, et ne voit plus son père. On suit cette histoire du regard du père qui fait tout pour retrouver la trace de son fils mais qui se heurte au mur de la justice japonaise impossible. le conseil qui lui ait donné 'tout peut s'oublier', le litre du livre. Livre bouleversant.

Nathan n a rien vu venir et tjs pas compris comment sa femme et son fils de 5 ans ont disparu du jour au lendemain. Il a connu jun au japon , elle est venie vivre avec lui en bretagne, elle aimait tellement la france . Cela lui parait dingue qu elle soit repartie dans son pays sans lui en avoir parlé
la bas, il n est pas considéré come le pere d un enfant enlevé mais comme un harceleur et la justice nippone ne lui fera pas de cadeau. Olivier adame creuse un chemin qu il connait bien . l'homme désemparé , touchant , les femmes fragiles, le pays qui se dechire insidieusement. On retrouvera avec plaisir saint- malo , dinard, le japon, des referrnces cinematographiques et un photographie fine de notre société. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l auteur, ce dernier est une petite fenetre qui s ouvre facilement

Toujours les mêmes ingrédients.
Une Bretagne qui ne fait pas rêver, le récit en est peu évocateur...Saint Malo mérite mieux.
Et puis, comme dans les Lisières une description affligeante des situations : divorce ...
Éternelles jérémiades comme le dit un autre lecteur.

Ce roman traite d'une problématique rencontrée par nombre de parents français séparés, en présence d'un enfant issu d'une relation avec un(e) japonais(e).

En effet, en France, chaque parent est par principe légalement titulaire de l'autorité parentale, qui implique des droits et des devoirs à l'égard de leur enfant mineur. En cas de séparation, les parents continuent de l'exercer conjointement et d'élever ensemble leurs enfants.

Au Japon, il n'existe pas de partage de l'autorité parentale. En cas de séparation, un seul des deux parents maintient des droits sur son enfant, l'autre n'est alors légalement plus rien pour lui.

En cas de couple mixte, si le parent japonais décide de retourner au Japon avec son enfant, il en a le "droit" même sans en avertir l'autre. Pour la loi japonaise, il n'y a pas enlèvement d'enfant. le parent français perd ainsi son enfant.

C'est ce qui arrive au personnage principal de ce roman, Nathan.
Le lecteur y suit son combat pour retrouver son fils Léo, et surtout, pour retrouver sa place de père.
On plonge dans son passé, ses souvenirs de Kyoto, la rencontre avec sa femme...

Bien que ce roman soit une fiction, il dépeint, je pense, parfaitement la réalité des parents malheureusement confrontés à ce cas de figure.

Je trouve cependant dommage que certains personnages ne soient pas assez exploités. On reste parfois sur notre faim.