Citations sur H2G2, tome 1 : Le Guide du voyageur galactique (181)
- Mais monsieur Dent, cela fait neuf mois que les plans sont disponibles au cadastre.
- Oh ! Oui, sitôt que je l’ai su, j’ai foncé les consulter, hier après-midi. On ne peut pas dire que vous vous décarcassiez pour attirer l’attention dessus. Je ne sais pas, par exemple, vous pourriez l’annoncer partout…
- Mais ces plans sont exposés…
- Exposés ? J’ai dû finalement descendre à la cave pour les dénicher.
- C’est effectivement la salle d’exposition.
- Et avec une torche.
- Ah ! Sans doute les lumières avaient-elles sauté !
- L’escalier aussi.
- Bon. Mais écoutez, vous avez trouvé l’avis d’expropriation, non ?
- Oui, reconnut Arthur. Oui, je l’ai trouvé : il était placardé dans le fond d’un classeur fermé à clé, coincé dans des lavabos désaffectés avec sur la porte la mention : Gare au léopard.
'The answer to the Great Question...'
'Yes...!'
'Of Life, the Universe and Everything...' said Deep Thought.
'Yes...!'
'Is...' said Deep Thought, and paused.
'Yes...!'
'Is...!'
'Yes...!!!...?'
'Forty-two,' said Deep Thought, with infinite majesty and calm.
One of the major difficulties Trillian experienced in her relationedship with Zaphod was learning to distinguish between him pretending to be stupid just to get people off their gard, pretending to be stupid because he couldn't be bothered to think and wanted somenone else to do it for him, pretending to be outrageously stupid to hide the fact that he actually didn't understand what was going on, and really being genuinely stupid.
L’infini proprement dit se révèle plat et sans intérêt. Lever les yeux vers le ciel nocturne, c’est plonger son regard dans l’infini – ses dimensions en sont incompréhensibles et par conséquent sans signification.
-Un taquin? Les taquins sont en général de riches et jeunes oisifs. Ils se baladent en quête de planètes n'ayant pas encore établi de contacts interstellaires et ils les sondent.
-Ils les sondent?" Arthur commençait à avoir la nette impression que Ford prenait plaisir à lui rendre la vie difficile.
"Ouais, dit Ford. Ils les sondent. Ils cherchent un coin désolé presque désert puis se posent près de quelque brave type sans méfiance que jamais personne n'ira croire et ils se mettent à gambader devant lui, la tête coiffée d'antennes rigolotes, tout en faisant bip-bip. Vraiment puéril, quoi."
" - Et que dit-il à présent sur la Terre? s'enquit Arthur.
- Globalement inoffensive, admit Ford avec un toussotement quelque peu gêné.
- Globalement inoffensive! hurla Arthur
- T'as entendu ce bruit?
- Oui. C'est moi qui hurlais, hurla Arthur
- Non! Boucle-la! J'ai l'impression que des ennuis s'annoncent...
- Et c'est toi qui viens me parler d'ennuis!"
- Vous savez, remarqua Arthur, songeur, tout cela explique un tas de choses : toute ma vie durant, j'ai eu cette étrange et vague sensation que quelque chose dans le monde était à l'œuvre, quelque chose d'énorme, voire de sinistre, et que personne ne voulait me dire quoi.
- Non, dit le vieil homme, ça, ce n'est que de la paranoïa parfaitement normale, tout le monde ressent ça, dans l'univers.
La réponse à la grande Question...
– Oui... !
– De la Vie, de l'Univers et du Reste..., poursuivit Compute-Un.
– Oui... !
– C'est..., dit Compute-Un, marquant une pause.
– Oui... !?
– C'est...
– Oui... !!! ... ?
– Quarante-deux », dit Compute-Un, avec infiniment de calme et de majesté.
Je refuse de prouver que j'existe, dit Dieu, car prouver c'est renier la foi et sans foi, je ne suis plus rien.
Les Dentrassis forment une tribu de gourmands indisciplinés, un gros tas de mecs sympas que les Vogons avaient depuis peu choisi d'employer aux cuisines sur leurs flottes au long cours, à la condition expresse qu'ils se tiennent strictement à carreau. Ce qui convenait à merveille aux Dentrassis car s'ils adoraient l'argent vogon - qui est une des monnaies les plus fortes de l'espace - ils détestaient les Vogons eux-mêmes.
La seule sorte de Vogon qu'un Dentrassi aimait voir c'était un Vogon emmerdé.