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4,13

sur 1885 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une plongée dans ce polar Danois après avoir eu l'occasion de voir les 3 premiers volets en série. Qui sont faut le dire une réussite pour une adaptation.
Pour le coup ce 4 ème épisode du département V était pour moi tres attendu...
Je regret qu'Assad soit gros, oui je ne suis pas grossophobe, désole les woks mais simplement en grand maigre il me plaisait beaucoup.
Mais on se laisse assez vite entrainé dans l'enquête, c'est simple, peut être parfois un peu trop mais pour des polars de gare ca vaut le coup
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Assad, Rose et Carl partent sur la piste de mystérieuses disparitions ayant toutes lieu en 1987. Très vite, le lien qui unit ces gens est mis en lumière : tous sont concernés de près ou de loin par un centre d'aliénées dans lequel on envoyait les femmes de "mauvaises moeurs" se faire stériliser de force.

Le récit oscille entre plusieurs époques : les années 50, 1987 et 2010, l'époque où le département V mène l'enquête.

On trouve également l'implication d'un parti politique d'extrême droite avec des relents de nazisme qui rêve de faire de "bons petits Danois". Je ne connais pas du tout la politique danoise et je pense que l'extrême droite danoise et française ont des points de vue différents sur la société. Par exemple, dans le livre, le parti trouve que ce n'est pas normal que des femmes vivant des aides sociales procréent à souhait sans s'occuper des enfants, et bien on peut tout à fait être d'accord avec cette idée, qui n'est partagé par aucun parti en France. Je pense avoir trop réfléchi avec un cerveau "français", ce qui m'a empêché de me saisir de toute la question, ce qui a donc logiquement fini par m'ennuyer plus qu'autre chose.

C'est le tome que j'ai le moins aimés de Jussi Adler Olsen. En effet, l'intrigue est particulièrement lente à se mettre en place et le récit ne commence réellement qu'à partir de 300 pages (sur 600). Nette raconte sa vie en long et en large, c'est larmoyant à souhait, on n'a l'impression d'être chez Franck Bouysse.

Du côté des enquêteurs, grosse déception car on se bat contre le pire des ennemis : la gastro ! Et l'humour pipi caca supplante rapidement la bonne humeur du groupe. Concernant l'enquête, c'est assez passif puisque le lecteur connait déjà l'histoire de Nette, plus qu'à attendre de se faire chopper…

On reprend donc les mêmes défauts que le premier tome et on rajoute des longueurs sur l'enquête concernant Carl et ses coéquipiers Anker et Hardy.

Une première déception pour moi de cet auteur, j'ai vraiment eu du mal à lire le livre, heureusement que la fin retrouve un peu de dynamisme. Je lirai probablement la suite mais pas dans l'immédiat, c'est certain.
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Mais qui est donc Assad ?

Le personnage d'Assad continue à s'étoffer tout au long de cette enquête. Qui se cache vraiment derrière cet Oriental au comportement bizarre, entré dans la police de Copenhague comme homme de ménage, qui est plus qu'évasif sur sa vie privée et qui fait de plus en plus preuve d'un esprit aiguisé ?

Ce livre est très intéressant et prenant. L'énigme est bien ficelée. Nous avons au début un accident de voiture et j'ai pensé que l'enquête allait porter sur la recherche d'une cause criminelle, mais non ! Elle va porter sur des disparitions postérieures ; sur des mobiles encore plus lointains avec une grande surprise à la fin. En tant que lecteurs, nous sommes en même temps tenus par le récit d'une grande injustice qui a frappé toute une catégorie de personnes. J'ai aimé ce livre. Ce n'est que mon avis.
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Un roman policier qui se laisse lire comme tous ceux de la série. J'ai été intéressée par le contexte politique dans lequel il s'inscrit, un parti fasciste qui monte, prône le Danemark aux danois de style viking, des médecins qui depuis plusieurs décennies pratiquent la stérilisation des femmes non conformes, asociales ou immigrées, les avortements sans consentement. Ce fut hélas fréquent dans beaucoup de pays y compris démocratiques au XXe.
Des disparitions mystérieuses 20 ans auparavant conduisent au leader de ce parti et à une femme dont il a fait le malheur quand elle était jeune. le passé résonne dans le présent, c'est le principe des boites froides. L'histoire est construite dans un entrelacs du passé de cette femme et du présent des policiers. Par petites touches, chapitre par chapitre, le récit de la vie de Nete s'élabore, et les liens avec les personnes disparues appairassent. Les 3 héros du département V ont leurs propres histoires, mystères, personnalités qui se dévoilent, on peut s'en faire une idée, ils se construisent au fil des romans.
On se perd un peu dans des petites histoires annexes dont certaines ne sont pas abouties (le rôle du cousin, le malfrat assassiné...), celle fondatrice de la blessure de Carl Mock, de son coéquipier paralysé pour lequel il ressent de la culpabilité, et celui tué lors de cette attaque qui pourrait être finalement un ripoux...
un fil qui se poursuit de roman en roman...saura-t-on jamais qui est vraiment Assad? et Rose à la personnalité fragile? Son ami sortira t-il de la paralysie complète? Mock va-t-il régler ses problèmes avec son ex-femme et Mona sa maîtresse?
L'écriture traduite est simple et efficace, le Danemark, ses paysages, son climat, sa culture... sont peu évoqués. le contexte politique de montée d'un parti xénophobe n'a pas été choisi par hasard, on sent qu'il s'appuie sur du "vrai" et que l'auteur le rejette.
Des "miracles", des tours de passe-passe ou d'heureuses coïncidences sortent nos héros de situations difficiles.... Bon, c'est un peu léger mais nous sommes dans la fiction, les héros n'y meurent pas même quand ils sont négligents ou un peu trop audacieux. Et à la fin, ils gagnent. Si on suit dès le début la supposée coupable, le récit nous conduit à comprendre son histoire, ce qui la meut, nous comprenons ses motivations. cela n'empêche pas les surprises.
Quelques allusions un peu appuyées aux toilettes, aux nez qui coulent et aux estomacs qui se tordent.... cela a t-il un sens, ces corps qui souffrent?
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C'est le quatrième tome de la série du département V, où l'on retrouve Mark, Assad et Rose.
Jussi Alder-Olsen nous révèle un chapitre peu glorieux de l'histoire danoise : l'internement et la stérilisation de force des femmes qui pouvaient porter préjudice à la pureté de la race. Sordide affaire.
Entre les états d'âme débonnaires de Mork, la personnalité énigmatique d'Assad, son assistant syrien au passé mystérieux et la folie douce de Rose/Iris, on passe un bon moment, on apprend des tas de choses sur ce pays dont l'organisation et la société sont tellement citées comme des références pour nous français. le tout servi par un humour  vif, des dialogues entre nos trois compères loufoques, une écriture simple et fluide.

Même si les polars ne sont pas mes lectures de prédilection, c'est pour cela que je n'attribue qu'une note de 3/5, pas d'hésitation. A lire.
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Pas le meilleur du département V. A moins que la magie opère moins. Cela reste néanmoins au-dessus de la mêlée. Mais l'histoire est un peu confuse, les personnages moins intéressants, les caractères moins fouillés. Les flashbacks, une excellente idée au départ, finissent par être presque trop systématiques, même notre sous-commissaire favorit manque de tonus.
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J'ai un peu moins aimer ce tome , je n'arrive pas bien a déterminé pourquoi . L'épisode rhume gastro peut être que j'ai trouvé sans intérêt pour l'histoire et beaucoup trop présent .
De plus on reste toujours sur sa fin concernant Assad son histoire , son passé !!! c'est vrai qu'après avoir vu les films j'ai tendance à préféré le Assad des films qui fait moins bebete que dans les livres
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Un livre un peu différent des précédents de cet auteur que j'adore.
Peut être plus politique et engagé, du moins avec un thème qui fait réfléchir.
J'ai trouvé l'histoire un peu moins captivante que les autres puisque moins de suspense même si on découvre quelques surprises dans le dénouement.
Un livre sympathique mais loin des grandes réussites des trois premières enquêtes.
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Il est très ennuyeux d'écrire une critique de ce livre, car je ne peux ni dire que j'ai aimé, ni dire que je n'ai pas aimé... je m'explique : quand on connaît les enquêtes du Département V, on est content à la lecture de ce 4ème tome de retrouver Carl, Assad et Rose, On est également très vite en terrain connu car l'auteur reprend son procédé narratif habituel, alternant chapitres se déroulant en 1985 et en 2010.
Malheureusement, c'est aussi là, à mon avis, que le bât blesse : je me suis lassée de ce procédé, devenu du coup prévisible, lassée aussi de l'écriture parfois maladroite, très premier degré, parfois laborieuse. L'humour est forcé, tout ceci est moins fluide que dans les premiers tomes. Et, cerise sur le gâteau, j'avais deviné la fin (enfin, l'astuce de la fin en fait...) très tôt dans le roman...
Après, il faut reconnaître que l'histoire fonctionne, on a quand même envie de savoir la suite, le côté politique fait un peu "Millenium" et ça fait plaisir de retrouver ça dans un polar scandinave.
Pour le reste, je pense que l'auteur a intérêt à se ressaisir et retrouver le flacon de piment pour le tome 5 !
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J'aime beaucoup ce trio d'inspecteurs, le troisième tome fut même un coup de coeur pour moi, tant je l'ai trouvé haletant mais ce tome-ci ne fera pas partie de mes préférés. D'abord parce qu'on n'apprend rien de nouveau sur Assad, qui est tout de même le personnage le plus énigmatique et à mon avis le plus intéressant du trio. Ensuite parce qu'autant j'ai trouvé les autres tomes drôles, autant j'ai trouvé celui-ci parfois tiré par les cheveux. Quant à l'enquête, je ne l'ai pas trouvée haletante. Bien sûr, ce que Jussi Adler Olsen dénonce, l'internement et la stérilisation de femmes sur l'île de Sprogø est affreux. Mais il n'y a pas beaucoup d'émotion dans la façon dont l'auteur traite son sujet, j'ai eu l'impression de toujours rester à distance, peut-être parce que certains personnages m'ont paru caricaturaux. Et la façon dont Rose s'insurge sur ce sujet (p.187-188) m'a semblé artificielle. Mme Sorensen et Curt Wald ne m'ont pas toujours paru crédibles.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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