Assad, Rose et Carl partent sur la piste de mystérieuses disparitions ayant toutes lieu en 1987. Très vite, le lien qui unit ces gens est mis en lumière : tous sont concernés de près ou de loin par un centre d'aliénées dans lequel on envoyait les femmes de "mauvaises moeurs" se faire stériliser de force.
Le récit oscille entre plusieurs époques : les années 50, 1987 et 2010, l'époque où le département V mène l'enquête.
On trouve également l'implication d'un parti politique d'extrême droite avec des relents de nazisme qui rêve de faire de "bons petits Danois". Je ne connais pas du tout la politique danoise et je pense que l'extrême droite danoise et française ont des points de vue différents sur la société. Par exemple, dans le livre, le parti trouve que ce n'est pas normal que des femmes vivant des aides sociales procréent à souhait sans s'occuper des enfants, et bien on peut tout à fait être d'accord avec cette idée, qui n'est partagé par aucun parti en France. Je pense avoir trop réfléchi avec un cerveau "français", ce qui m'a empêché de me saisir de toute la question, ce qui a donc logiquement fini par m'ennuyer plus qu'autre chose.
C'est le tome que j'ai le moins aimés de
Jussi Adler Olsen. En effet, l'intrigue est particulièrement lente à se mettre en place et le récit ne commence réellement qu'à partir de 300 pages (sur 600). Nette raconte sa vie en long et en large, c'est larmoyant à souhait, on n'a l'impression d'être chez
Franck Bouysse.
Du côté des enquêteurs, grosse déception car on se bat contre le pire des ennemis : la gastro ! Et l'humour pipi caca supplante rapidement la bonne humeur du groupe. Concernant l'enquête, c'est assez passif puisque le lecteur connait déjà l'histoire de Nette, plus qu'à attendre de se faire chopper…
On reprend donc les mêmes défauts que le premier tome et on rajoute des longueurs sur l'enquête concernant Carl et ses coéquipiers Anker et Hardy.
Une première déception pour moi de cet auteur, j'ai vraiment eu du mal à lire le livre, heureusement que la fin retrouve un peu de dynamisme. Je lirai probablement la suite mais pas dans l'immédiat, c'est certain.