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4,1

sur 44 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Stephanie est enceinte. Avec Luc, ils viennent de se rencontrer. N'est-ce pas un peu tôt ? Oui, mais en même temps, avec Guillaume, son ex, ils ont essayé pendant des années, sans succès. Un bébé, elle en voulait vraiment un. Mais comment cela va-t-il se passer ? Comment devient-on mère ? Est-ce si évident que cela, malgré les envies de longue date ? Tout est-il vraiment tel que décrit dans les livres et les magazines ?

Scoop news : la réponse est non ! Dans la maternité, rien n'est aussi évident qu'il n'y paraît, et surtout : vous aurez beau lire des tonnes et des tonnes de livres, d'articles, votre histoire, votre situation resteront toujours les vôtres, propres a vous-même et a votre famille.

Dans ce roman, Sophie Adriansen nous raconte le désir d'enfant, la grossesse, l'accouchement, l'après aussi... Avec des chapitres très courts, parfois purement factuels, reprenant des articles de lois, de journeaux, d'études...

Le tout pour nous permettre de comprendre que dans la maternité, il y a pour chacune une histoire à vivre, à découvrir, propre à soi-même.

Ce livre m'a profondément remuée. Il faut dire que je suis enceinte, et même si ce n'est pas mon premier enfant, l'histoire a fait écho à mon passif, à mon historique personnel.

On y aborde aussi les violences obstétricales, on y parle beaucoup de césarienne - et là pour moi, c'était bingo en plein dans le mille. Surmedicalisation des grossesses, comparaisons avec d'autres pays... Tout y est pour permettre une réflexion globale sur la grossesse, la naissance.

La dépression post-partum aussi y est abordée.

Vraiment, je conseille vivement ce livre à toutes celles qui se questionnent sur la maternité, même si elles ont déjà des enfants. Il n'est jamais trop tard pour apprendre des choses.
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    Je suis infirmière. Je connais les protocoles de soin et les protocoles de chirurgie. de part ma profession, j'ai des connaissances qui me permettent d'appréhender certains événements. Comme je suis infirmière, je n'ai pas eu le même accompagnement pendant ma grossesse, car je suis dans la profession et donc je savais beaucoup de choses... J'ai manqué d'informations et heureusement, j'ai une amie sage-femme que j'ai pu harceler de question.
    Cela n'a pas empêché ma césarienne de se dérouler dans des conditions inhumaines, à vif, avec un anesthésiste qui m'a dit que je mentais lorsque je hurlais que ça me faisait mal. le produit d'anesthésie avait diffusé dans mon dos. Chaque incision a été une torture. Je suis infirmière, et je sais que le protocole n'a pas été respecté. Il était 20h un samedi... Je n'ai pas accouché. J'ai entendu les premiers cris de mon bébé, j'ai tenu jusque-là et mon coeur a lâché.

    "Linea Nigra" est un livre qui m'a fait tilt au moment où j'ai vu les éditions Fleuve en faire la promotion. Il y a des histoires qui nous heurtent, nous blessent et nous permettent de mettre à distance des événements. Sophie Adriansen, dont j'avais apprécié l'écriture avec "Les grandes jambes", nous offre ici un livre riche, pertinent, loin d'être accusateur.
    La construction du livre est très agréable : on ne suit pas de façon linéaire la grossesse de Stéphanie et la naissance d'Ulysse. le livre est découpé en citations, explications, témoignages divers, le "maintenant" pour parler de sa grossesse et de son accouchement, et "l'avant", en parlant de sa relation avec Luc.
    Ce que j'ai apprécié dans cette découpe, c'est que cela m'a permis de ne pas plonger directement dans les souvenirs. Mon expérience de lecture sera différente de la votre, car la naissance de mon fils a été différente. J'ai aimé entrecouper le récit d'éléments terre-à-terre, très factuels. Arrivée à la césarienne, je me suis fait la réflexion "ah, c'est déjà fini". Stéphanie c'était longuement préparé pour ce passage par voie basse. Elle a pu tenir et voir son fils. Je rationalise, car j'ai vécu des choses différentes. 

    Les explications données tout au long du livre et les interactions avec le personnel soignant me fait penser à plusieurs choses :
-  Tout d'abord, nous avons dans notre société de grandes idées, de grandes propositions, mais qui ne passent pas toujours les portes des maternités. Pourquoi ? Il y a une question de coût ! Eh oui, cet argent toujours qui empêche les soignants de travailler dans de vraies bonnes conditions. C'est une réalité de terrain. Aménager les maternités, former le personnel, acheter le matériel adéquat, oui ça a un coût... 
-  L'accompagnement de la femme enceinte n'est pas réalisé (pour tout le monde) à sa juste importance : en prenant le temps avant, on évite beaucoup de problèmes après. le rôle de la sage-femme n'est pas utilisé dans toutes ses possibilités. On peut encore améliorer et personnaliser le suivi des parturientes.
-  Revenir à des méthodes plus "naturelles", revient à reconsidérer toute la démarche scientifique et les avancées faites. La diminution de la mortalité infantile et maternelle est dépendante de cette science ! À mon sens, il est difficile de ne rien vouloir de "médical", mais trouver un juste-milieu. Et sans doute mieux préparer les femmes à cet événement en entendant leur souhait, et pas en soufflant en pensant que c'est encore une "lubie de retour au naturel" (oui, je l'ai entendu...). 

    L'histoire de Stéphanie avec Luc est riche de réflexion. Loin d'être mièvre ou inutiles, cela montre vraiment le cheminement dans le conscient et l'inconscient des femmes lorsqu'on porte la vie. Car oui, être enceinte, c'est une expérience incroyable, sentir cet être dépendant de nous, cette responsabilité. L'avoir dans ses bras, sentir cet incommensurable bonheur et amour envers cet être si fragile.
    Mais il y a aussi tous ces phénomènes de "rejet" de l'enfant, ces angoisses de ne pas bien faire, de ne pas savoir. Il y a un vrai poids dans notre société : tout doit se faire vite et bien. Devenir mère, cela ne s'apprend qu'au travers des expériences que nous ferons. Et tout n'est pas forcément que joie et bonheur. La dépression du post-partum n'est pas vécu de la même façon par toutes les femmes. Et elle n'est surtout pas à minimiser. 

    La place du père : il ne ressent pas les chamboulements hormonaux, le lien qui se tisse entre le foetus et sa mère. Mais les hommes, aujourd'hui, ont aussi envie de s'impliquer, dès le début. Et il n'est jamais facile de trouver sa place, je le conçois. Mais il est agréable de voir comment Sophie Adriansen lui a donné une place simple, précieuse pour Stéphanie.
 
    Chaque accouchement est différent. Chaque naissance est différente. Une réflexion du livre m'a beaucoup marqué : pourquoi faire une enquête aussi approfondie sur des gens prêts à aimer et élever un enfant lors d'une adoption, alors que des enfants sont laissés dans des situations de détresse incroyable dans certaines familles. Notre monde n'est pas parfait, loin de là. Peut-être ces enquêtes sont aussi importantes, car elles n'engagent pas la seule responsabilité des parents si quelque chose se passe mal, mais aussi ceux qui ont confiés l'enfant.
    Nous prenons conscience des choses qu'il faut améliorer. L'une des plus importantes, c'est de ne pas dénigrer la parole des "victimes". Les violences obstétricales existent. Rien n'est parfait. Mais tout est perfectible.

    Ce livre m'a touché, vous l'aurez compris, de part ma propre expérience. J'ai eu le plaisir d'y trouver des mots non-moralisateurs, sans attaque. Il n'y a pas de dénonciation gratuite, juste des éléments permettant d'approfondir la réflexion, car tant qu'il y a un débat, c'est qu'on peut échanger et avancer.
    Mon fils va bien. Je n'ai pas pardonné. Et certaines nuits, je ressens encore à ces liens qui m'entravent sur la table d'opération avec des bruits d'incision, et cette douleur qui n'en finit pas. Mais le matin, le sourire de mon fils panse cette blessure.

En bref :

Un livre que j'ai aimé, qui traite de réalité obstétricale. le tout est porté par une plume soignée et respectueuse, abordant la relation de Stéphanie et Luc, les doutes et réflexions sur la maternité. 
Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Waouh quelle claque ! Quel roman ! Un énorme coup de coeur !

Telle une ligne, tel un fil conducteur, j'ai marché sur cette Linea nigra. J'ai tellement appris de choses dans ce roman qui m'ont boulversé, qui m'ont contrariée, qui m'ont émue.

La structure est si originale. Il n'y a pas de temps mort. L'histoire de cette femme, Stéphanie, qui va devenir mère est entrecoupée par des conseils, des citations, des réflexions, des articles… Que ce texte est riche.

Je ne trouve pas les mots pour vous parler de ce roman qui m'a ouvert les portes de la maternité, de la grossesse et de l'avenir. Bien que je n'ai pas d'enfant humain (bien que ma plus grande poilue a 18 ans 1/2 😻), je suis si heureuse d'avoir eu la chance d'ouvrir ce livre.

Nous, femmes, nous sommes libres. Libres de concevoir ou non un enfant. Libres de choisir comment mener cette grossesse voulue. Libres de ne pas vouloir tel ou tel acte médical. Notre corps, notre vie, notre liberté !

Un seul conseil ce soir : lisez ce livre !

Bonne soirée 🤍
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A mi chemin entre roman et documentaire, ce livre de Sophie Adriansen devrait être mis entre toutes les mains des femmes... et des hommes ;-) !
De l'envie d'enfant au post partum en passant par la grossesse et l'accouchement, l'autrice aborde sans tabou vérités et fantasmes sur ces moments de vie de femme et de couple... parce que oui, ce ne sont pas que des histoires de femmes !
Un "roman" aussi divertissant qu'enrichissant.
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J'avais lu l'année dernière « le syndrome de la vitre étoilée » de Sophie Andriansen : le périple médical d'une jeune femme qui tente sans succès de... Ma chronique sur mon blog, lien ci-dessous.
Lien : https://marielitenpyjama.com..
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C'est en voyant passer différentes citations de ce roman sur Instagram que j'ai eu très envie de le lire : parce qu'il parle de grossesse, de maternité et de tous les bouleversements qui s'opèrent pour la future maman et dans le couple, mais surtout parce qu'il va être aussi question de césarienne.

Écrit sous formes d'une succession de chapitres très courts (parfois juste une page ou quelques lignes), ce roman est dense et mélange le récit de Stéphanie, en revenant à la fois sur sa rencontre avec Luc et sur l'arrivée de leur bébé, les réactions de l'entourage, des extraits d'articles de presse sur la grossesse et l'accouchement à travers le monde, des résultats d'études scientifiques, des citations, etc A travers tous ces textes, on trouve aussi une grosse réflexion sur un accompagnement pas toujours très humain des femmes enceintes, la (sur)médicalisation de l'accouchement, parfois accompagné de violences, et l'appel à un retour à plus de naturel et de bienveillance.

L'autrice aborde vraiment beaucoup de sujets, y compris sur la famille et la filiation. Je pense que n'importe quelle femme qui a été enceinte pourra se reconnaître à un moment donné. Pour moi, c'est une lecture qui m'a pas mal chamboulée puisque je me suis énormément retrouvée dans ce que traverse l'héroïne tout au long de sa grossesse, avec ses montagnes russes d'émotions, entre joie, angoisse et maux de grossesse, la grande interrogation autour de l'accouchement et son appréhension, puis le choc d'une césarienne non programmée et ses conséquences psychologiques. Si les raisons, risques et prise en charge était différents, je l'ai vécu aussi et j'ai donc trouvé très juste tout ce que Stéphanie peut ressentir ! Certains passages ont été durs pour moi mais cette lecture m'a aussi fait beaucoup de bien puisque je me suis (enfin) sentie comprise. Alors merci à l'autrice ;)
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Il y a peu, je découvrais Sophie Adriansen avec son dernier roman « Hystériques ». le récit de trois soeurs et de leur rapport à la maternité qui m'a beaucoup plu. J'ai donc décidé de découvrir un précédent ouvrage de l'auteure « Linea nigra » paru chez Charleston poche en mai dernier.

Stéphanie est photographe. Après plusieurs années d'essais infructueux avec son ancien compagnon, elle ne parvient pas à tomber enceinte. Aussi, quand elle rencontre Luc, elle ne s'attend pas à tomber enceinte au bout de quelques semaines de relation à peine. Dès lors, tout se bouscule très vite dans l'esprit de Stéphanie. Veut-elle un enfant aussi vite ? Est-elle sûre de vouloir Luc comme père ? Est-elle prête ? Pendant les 9 mois de grossesse puis après l'accouchement, nous allons suivre Stéphanie dans ses questionnements, ses joies, ses doutes et ses peurs.

Ce livre résonne forcément en moi, qui suis enceinte. J'ai aimé suivre les interrogations de Stéphanie, j'ai souri en lisant ce que lui disait son entourage ou des professionnels et était énervée par les remarques de sa mère. Sophie Adriansen dissèque une nouvelle fois toutes les phases par lesquelles passe une future mère. Elle alimente ses propos par des études, des chiffres, des rapports. Et rappelle que la femme enceinte n'est pas un rat de laboratoire mais un être libre avant tout. Libre de décider comment elle souhaite accoucher notamment.

Je conseille?

À mi-chemin entre fiction et document, Linea nigra met à l'honneur les femmes enceintes et futures mères. L'auteure rappelle que chaque femme peut (et doit) disposer de son corps comme elle le souhaite. Sophie Adriansen ne fait pas l'impasse sur l'épisiotomie, le post-partum, les kilos difficiles à perdre, l'image de soi. Et décomplexe les futures mères en rappelant « qu'on ne naît pas mère, mais qu'on le devient ». Un roman engagé et une belle ode aux futures mères.
Lien : https://ladybookss.wordpress..
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Depuis ta lecture du Syndrome de la vitre étoilée et ta rencontre avec Sophie Adriansen à Montaigu… tu avais hâte de lire ce roman dont elle t'avait montré avec joie la couverture sur son téléphone… Et c'est un coup de coeur !! Sans doute parce que le thème ici t'a beaucoup parlé, peut-être même plus que dans le premier volet !! Ce titre est la suite de son premier opus, donc, et nous retrouvons effectivement avec bonheur les mêmes personnages… Seulement, Stéphanie n'est plus avec Guillaume, avec lequel elle avait essayé en vain d'avoir un enfant dans le roman précédent. Elle a rencontré Luc, qui l'aime comme une évidence, et même si elle est pleine de réticences, au début, si elle n'est pas certaine de croire vraiment en cette nouvelle histoire, la voici assez rapidement amoureuse elle aussi, entièrement et complètement… et enceinte. Tu as aimé, encore une fois, la manière dont Sophie Adriansen élabore son récit (tu es même très admirative de ce procédé), entrecoupant l'histoire de la grossesse de Stéphanie de digressions sur le même sujet, coupures de presse, extraits de livres, de conversations saisies au vol, textes administratifs, règlements, convictions, etc… Plus largement, il s'agit dans ce livre de parler de la façon dont notre société moderne traite la maternité, et plus spécialement ce moment si particulier de l'accouchement. La France est l'un des pays développés où les médecins pratiquent le plus d'accouchements déclenchés, de césariennes et d'épisiotomies. La Linea Nigra est cette ligne noire verticale apparue en début de grossesse sur le ventre de Stéphanie, et disparue aussi subitement qu'elle était apparue, après l'accouchement. Rien ne se passe réellement comme la jeune femme l'aurait voulu, puisqu'il lui semble que la césarienne subie lui a en quelque sorte, volé son accouchement… Pourtant Ulysse, son fils, est là, il va bien, et n'est-ce pas souvent un peu le cas (cette impression que rien ne s'est réellement passé comme prévu) ? Chaque histoire est différente, et chaque femme, devenue mère, pourra se reconnaître dans ce récit qui n'oublie pas de les embrasser toutes… Merci Sophie Adriansen de parler si vrai !! Tu attends à présent avec impatience la suite, puisque donner naissance n'est que le début de l'aventure de la maternité, n'est-ce pas ? Une lecture, loin d'être anecdotique, importante, que tu recommandes chaudement en cette rentrée !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Stéphanie est enceinte. Confiante dans cette nouvelle aventure, son chemin semble tout tracé avant que le doute s'installe, que les nombreuses questions viennent bouleverser cette si belle confiance. Les questions sur son corps, sur le tournant que va prendre sa vie ou encore sur son couple. Nous accompagnons Stéphanie dans sa maternité, dans cette étape de sa vie, et à travers elle c'est un peu de toutes les femmes que nous retrouvons.

J'avais gagné ce roman lors d'un concours organisé par Fleuve Éditions. Oh joie, depuis le temps que je voulais découvrir Sophie Adriansen ! En ouvrant Linea Nigra, je savais que cette lecture ne me laisserait pas insensible, mais pas à ce point...

Linea Nigra, c'est donc l'histoire de Stéphanie, Stéphanie qui est enceinte et s'apprête donc à devenir maman. Mais ce n'est pas seulement ça, ce n'est pas seulement lire simplement son histoire, c'est accompagner véritablement celle-ci durant plusieurs mois, c'est prendre conscience de certains aspects de la maternité, de l'influence que peuvent avoir ceux qui nous entourent. C'est l'histoire d'amour de Stéphanie et Luc, d'Ulysse aussi, c'est une multitude de personnages que nous rencontrons au fil des pages, mais aussi une multitude de documents qui viennent ponctuer ça et là certains passages.

On sait, que nous soyons maman ou pas, que la grossesse est une étape décisive dans la vie d'une femme qui s'apprête à devenir mère, ici, c'est magnifiquement mis en lumière. Rien n'est oublié, les questionnements, les étapes au fil des mois, les réactions de l'entourage et des amis, la rencontre tant attendue avec son enfant. Tout est à sa place, sans fioritures, mais criant de vérités. À travers les chapitres et leur diversité, on passe de l'histoire "maintenant" de Stéphanie à des extraits de livres, de documents, en passant par Luc, la mère de Stéphanie ou encore la remarque d'une amie, ce livre se dévore !

Sophie Adriansen a une écriture simple, pas simple dans le sens qui n'est pas recherchée, mais simple dans le sens où elle pose les mots justes sans chercher à en faire trop pour chaque événement, chaque moment de ce roman tout en y apportant un côté poétique. Linea Nigra est d'une incroyable justesse, dans les émotions qu'il véhicule ou encore dans les événements relatés du début à la fin. L'auteure ne cherche pas à donner de leçons, mais plutôt à offrir d'autres perspectives sur la grossesse, sur la maternité, sur le droit de chacune à devenir mère sans avoir une façon imposée. Stéphanie est attachante, nous partageons presque véritablement ces quelques mois avec elle entre sourires et larmes à travers Linea Nigra.

Je ne suis pas maman, je ne sais pas si je le serais un jour, mais si c'était le cas, je sais que je ressortirais Linea Nigra à cette occasion. Ce livre, toutes les femmes devraient le lire, TOUTES ! C'est un formidable roman sur la femme, sur la maternité, sur le corps de la femme. Personnellement, j'y ai appris beaucoup de choses, la maternité ne se résume pas à ce schéma préétabli que nous pensons connaître, non loin de là, et les questions qu'on se pose n'ont pas les mêmes réponses pour toutes selon les envies de chacune.

Après ce tel coup de coeur, je me suis d'ailleurs empressée de me procurer le précédent roman de Sophie Adriansen, le syndrome de la vitre étoilée, que je compte lire rapidement. Alors un conseil, vous aussi découvrez cette auteure sans plus tarder.

Et une dernière chose, merci Sophie Adriansen d'avoir écrit ce livre.

Linea Nigra de Sophie Adriansen est disponible chez Fleuve Éditions.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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