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EAN : 9782368126608
324 pages
Charleston (09/06/2021)
3.96/5   56 notes
Résumé :
Trois femmes, quatre utérus. Il y a Noémie, qui désespère de tomber enceinte et se découvre malade de cet organe dont elle attend tout. Clémentine, qui renoue avec un souvenir dont seul son utérus a gardé la mémoire et qui va chambouler sa vie. Et Diane, qui se démène pour créer à tout prix le nid dont elle rêve pour ses enfants, après s’être débattue avec les suites d’un premier accouchement difficile. Elles sont sœurs, dans une famille où on ne parle pas d’utérus.... >Voir plus
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Lettre à ma fille,
Ma chérie, merci de ton cadeau, ce livre que j'ai envie depuis longtemps de lire.
Le titre est explicite : des histoires de "bonnes femmes" ( c'est mon 1er amour qui parlait ainsi des femmes, ça veut tout dire. Finalement, je l'ai quitté et c'est tant mieux).
Hystérique, mal b......, douillette, emmerdeuse, et j'en passe. Nous, les femmes, en prenons plein la figure tout le temps.
N'oublions jamais qu'hystérique à un rapport étroit avec l'utérus, puisque c'est sa racine grecque.
A la lecture de ton cadeau, ce livre, j'ai été bousculée, choquée, mais admirative devant cette envie d'enfant, naturellement.
Pas de bol, c'est mal parti....
Dans la famille Machin, je voudrais la mère, Sylviane, celle qui est froide comme un couteau, fermée à toute discussion concernant l'intimité de la femme, qui envoie un mail à sa fille à qui on vient de lui diagnostiquer un cancer du col de l'utérus avec envahissement de la " poche à bébé", donc hystérectomie, donc pas de bébé.
Dans cette même famille, je voudrais l'autre fille, la soeur, qui a connu un accouchement de cauchemar, avec seulement comme parole masculine, "votre utérus de merde" pendant que l'obstétricien retirait le placenta avec violence.
Dans la famille, je demande les gendres, car il y a tout de même des hommes dans ce livre, mais discrets, caricaturaux, dégoulinant d'amour et d'attentions.
Peu crédibles, les hommes.
J'arrêterai là, ma fille, mon Amour.
Je n'ai pas pu finir ce livre.
Cancer du col, accouchement en boucherie, manque total d'empathie et de douceur...
Tu es née comme une fleur (désolée c'est venu comme ça...), mais prise de force dans un utérus, une césarienne endiablée, brutale et violente.
Ce cancer, je l'ai eu et cet accouchement très difficile aussi.
Il n'empêche qu'on oublie vite tout ça, et c'est vrai.
Heureusement.
Je te souhaite une belle vie de Femme, ne te laisse jamais traiter plus bas que terre par ces hommes de médecine, machos et misogynes, mais aussi par les autres hommes, qui aiment tant décrier sur les femmes tant ils en ont peur....
Crie, hurle, défends toi, le combat n'est pas terminé.
À bas les gynécos donneurs de leçons, méprisants et brutaux, à bas les maltraitances obstétricales.
Je t'aime fort ma fille.
Et merci tout de même de ton cadeau.
Ce fut tout un symbole d'offrir justement ce livre-là à ta mère...
Bisous.



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Des débuts laborieux pour une fin que j'ai finalement beaucoup aimé!

Jusqu'à la page 200 j'ai ramé entre tous les personnages et l'alternance rapide de l'un à l'autre avec des chapitres très très courts, les flash back qui se glissaient dans l'histoire sans changement de mode narratif (ce qui me perdait) et tous les problèmes des unes et des autres. A un moment j'ai eu envie de tout reprendre de zéro en notant pour chaque soeur qui avait quoi car ça commençait à faire catalogue. A croire que l'auteure avait pris tous les problèmes, scandales, complications, malheurs en lien avec l'utérus, les avait noté sur un postit pour les répartir entre les 3 soeurs. A chaque chapitre je me disais « a qui le tour et pour quel motif? » ce qui finissait pas être énervant plus qu'émouvant et « trop gros pour être vrai ».

Une fois la mise en place, qui aura pris 200 pages environ, je me suis mise à apprécier la lecture et de là mon plaisir est allé crescendo et j'ai trouvé la fin (et surtout la chute sur l'ultime chapitre) géniale.

L'auteure aborde avec une sorte de recul, de froideur clinique une multitude de problèmes en lien avec la sphère gynécologique. La faute va autant aux hommes qu'aux femmes dans ce roman qui raconte et dénonce, mais aussi décrypte et analyse.

Au début le livre m'a tapé sur le système. À chaque fois je me disais bon trois filles toutes les maladies Gyneco du monde OK on a compris… Tous les médecins c'est des grands méchants on a compris… Et puis je me suis demandé pourquoi ce livre m'énervait autant et me m'était autant dans tous mes états. À quoi il pouvait renvoyer de mon passé, de mon présent et de mon futur pour autant me toucher. Et puis progressivement la lumière se fait, avec le recul il m'apparaît que ce livre était un peu comme cette écharde que j'avais un jour coincée, enfoncée dans le talon sans y prendre garde en jouant dans le parc un après-midi de juin… Ça nous gêne, ça nous rend irritable, ça nous met de mauvaise humeur sans qu'on sache trop pourquoi et puis soudain on s'aperçoit qu'on a cette écharde dans le pied qu'on a le pied tout gonflé tout rouge et on commence à y prêter attention à comprendre que tous ces symptômes psychologiques et physiques qu'on avait c'était ça. Puis on prend la décision d'enlever l'écharde pour pouvoir passer à autre chose. Et à partir de là tout va mieux…

C'est un peu ça que ce livre raconte et c'est surtout beaucoup de choses autour de la féminité de la maternité et de toutes les symbolique que la société, nos mères, les hommes et surtout nous-mêmes nous mettons sur ces deux mots.

Sans fausse pudeur et parfois même avec un tantinet de violence l'auteur aborde bon nombre de pathologies et de normalités différentes pour nous présenter un portrait de la femme d'aujourd'hui ou plutôt des femmes d'aujourd'hui qui doivent grandir et se construire sur des bases plutôt bancales de croyances et d'attentes que la société font peser sur elles depuis tellement de génération que tout semble normal et que personne ne se pose plus de question et ne les remettent plus en cause… Ce livre aborde aussi le rapport au corps et le droit de préserver ce corps de nombres de violences.

L'écriture et la narration qui au début m'ont posé problème ont finalement très bien servi la cause, puisque on se promène entre passé et présent sans trop savoir où en est exactement et on alterne très rapidement les points de vue ce qui nous emmène dans un tourbillon d'émotions positives et négatives qui mime très bien le flou ressentie par les personnages de l'histoire. Au début cela m'avait perdue j'avais du mal à cerner qui était qui et qui parlait quand et surtout à quel moment de sa vie. Mais au final une fois que toutes les pièces du puzzle s'imbriquent on comprend à retardement tout un tas de choses. Si au début certaines choses me semblait un cohérente sur le plan médical ou même humain, finalement tout à trouver une explication tôt ou tard.

Bref un avis un peu mitigé car j'ai eu du mal à rentrer dans le livre et l'ai trouvé un peu long à se lancer vraiment, mais une fin qui rattrape grandement le tout!
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RÉSUMÉ

Trois femmes, quatre utérus.C'est l'histoire de Noémie, qui se désespère de tomber enceinte et se découvre malade de cet organe dont elle attend tout.C'est l'histoire de Clémentine qui, enceinte, renoue avec un souvenir dont seul son utérus a gardé la mémoire, et qui va chambouler sa vie.C'est l'histoire de Diane qui, coincée entre son rôle de mère et son statut de fille, se débat avec le toit sous lequel elle veut protéger son foyer après s'être débattue avec les suites de son premier accouchement.C'est l'histoire de ce qui les lie, et de l'héritage qui les détermine. Maternité à tout prix, puissance de l'inconscient, violences obstétricales... 

L'hysterique ou l'art d'être une femme !

Aujourd'hui je vous parle du roman de Sophie Adriansen " Hysteriques" publié aux éditions Charleston.

Un peu plus de 500 pages retraçant l'univers de trois soeurs, trois vies et...trois utérus !

La plume de Sophie Adriansen avec Hysteriques et frappante et foudroyante. de la niaiserie ? NON ! du choc, du cash, une sincérité sans détour voilà à quoi vous attendre.

Les thèmes abordés comme les violences obstétricale, la naissance sous X, la maladie ou encore la greffe sont dépeint ici avec un message fort et sa marche !

Sophie Adriansen ose les sujets tabous et Hysteriques peut sensibilisé le lecteur/lectrice.

Autour de ces soeurs, de leur mère il y a ce que l'on dit et ce que l'on ne dit pas. La honte ? La pudeur ? Seul votre lecture vous permettra d'en juger.

Sophie Adriansen nous fait pénétrer dans l'intimité de Diane, Noemie et Clémentine de façon parfois crue et parfois attendrissante. Elle nous décrit le pouvoir que cette mère a sur ses filles et l'incidence des silences et des secrets enfouis.

J'attendais avec impatience cette lecture pour des raisons personelles et en connaissance de cause, je peu assurée que l'autrice écrit avec justesse des maux qui rendent hysterique !

Le roman divisé en trois parties avec des chapitres court est percutant est aussi une histoire familiale qui gravite autour de la retenue. Il y a de l'humour, de la tendresse, du soutiens...

Bref Sophie Adriansen m'a conquises avec Hysteriques !

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Le dernier roman "adulte" de Sophie Adriansen, j'ai mis longtemps à l'ouvrir, je l'ai pourtant trimballé dans mes bagages tout l'été mais c'est finalement pendant ces vacances d'automne que j'ai pris le temps de le savourer. J'avais des lectures plus urgentes et celui-ci, vu le nombre de pages, je voulais y consacrer du temps pour bien m'imprégner de l'ambiance et des personnages... parce que je me doutais que j'allais aimer - et même plus - et que ça serait un roman fort.

Hystériques est un roman choral sur le thème de la maternité, sujet privilégié de Sophie Adriansen dans ses publications pour adultes. le lecteur suit ici trois femmes, trois soeurs, ainsi que leur mère. Chacune a un lien particulier à la maternité.

Diane, l'aînée, a vécu un premier accouchement atroce, dont elle a mis des années à se remettre. Après avoir entendu qu'elle avait "un utérus de merde" par le gynécologue, elle a dû se reconstruire afin de pouvoir aborder sereinement la naissance de son deuxième enfant.

Clémentine a une petite fille et en attend une deuxième. Mais au détour d'une séance d'hypnothérapie, elle découvre qu'elle avait déjà eu un enfant, a 18 ans, dont elle avait accouché sous X et qu'elle avait totalement oublié ce passage de sa vie.

Enfin, Noémie, la dernière, rêve d'avoir un enfant mais n'y arrive pas. Lorsqu'elle consulte enfin un gynécologue, elle découvre qu'elle a un cancer du col de l'utérus et que ce dernier doit lui être retiré. Elle entre dans un programme d'expérimentation afin de recevoir une greffe d'utérus et de pouvoir tomber enceinte.

Toutes les trois vivent dans un milieu privilégié, avec des conjoints concernés. Leur mère par contre n'est pas de celle qui transmet ce qu'elle a vécu. Jamais elle ne leur parle de ses accouchements, les trois soeurs se sentent donc délaissées sur ce point. Les apparences sont ce qu'il y a de plus important et leur mère ne veut surtout pas que qui que ce soit apprenne qu'elles peuvent avoir des problèmes. Il n'est même pas question d'en parler en famille.

J'ai trouvé ce roman passionnant ! J'ai été complètement happée par l'histoire ! le rythme est soutenu, et même s'il y a beaucoup de pages, ça se lit très vite (j'aurai bien lu beaucoup plus d'ailleurs !) Je lis beaucoup de choses sur la maternité et tout ce qui est décrit dans ce roman m'a semblé le reflet de la société actuelle. Il reflète les questionnements et les indignations dont on parle de plus en plus, comme les violences obstétricales et l'infertilité. J'ai pu lire dans différentes critiques que tout ça c'était trop dans une même famille, mais je ne suis pas du tout d'accord. Je n'ai pas de soeur mais je suis à un âge où l'ensemble de mes amies proches se positionnent face à la maternité. Et dans le petit groupe restreint qui m'entoure j'ai connu : accouchements atroces, césariennes, grossesses extra-utérines, fausses couches, IMG, accouchement prématuré, parcours PMA, infertilité, cancer du sein... et tout ce que cela peut impliquer de questionnements, de traumatismes, de mal-être et autres. Et encore, je suis sure de ne pas tout savoir car comme la mère de Diane, Clémentine et Noémie, beaucoup de femmes ne veulent pas parler de tout cela. Longtemps on nous a dit que ce sujet était intime et devait le rester et cela reste encore encré chez beaucoup.

Ce roman parle d'utérus, comme son nom l'indique (hystéricus veut dire utérus en latin) et nous offre un panorama féministe des questionnements actuels sur ce sujet. Un roman que je recommande à toutes celles (et ceux) que le sujet de la maternité intéresse.

Un vrai coup de coeur pour moi !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Elles sont trois soeurs, Noémie, Clémentine et Diane. Trois soeurs qui se battent chacune à leur façon pour la maternité, pour devenir mère, pour réussir à surmonter un accouchement difficile ou encore pour arriver à surmonter un souvenir que seul son utérus à garder en mémoire. Trois femmes qui ont été élevé dans une certaine culture du silence quand il s'agissait d'aborder les thèmes importants comme le sexe, les règles ou encore l'accouchement. Trois soeurs, trois femmes qui se posent bon nombre de questions sur comment devenir femme ou devenir mère.

Après Linea Negra et le syndrome de la vitre étoilée, deux romans de Sophie Adriansen que j'avais adoré, il fallait absolument que je découvre donc ce dernier titre Hystériques.

Hystériques, c'est donc l'histoire de trois soeurs, de trois femmes, qui s'interrogent toutes à un moment de leur vie sur la maternité ou leur rôle de mère notamment. Chacune de ces femmes a sa propre histoire, ses propres doutes, questionnements et démons, et dans ce roman choral, nous les suivons donc chacune leur tour. Dès les premières pages, nous plongeons dans l'histoire, nous abordons les grands thèmes de ce livre et rencontrons donc Noémie, Clémentine et Diane. Noémie qui découvre que son utérus est malade, Clémentine qui va voir sa vie bouleverser par un souvenir enfouit qui refait soudainement surface et Diane qui fait tout pour avoir le petit nid douillet de ses rêves pour ses enfants et essaie encore de surmonter sa terriblement expérience de l'accouchement.

A travers ce roman, une fois de plus Sophie Adriansen soulève beaucoup de questions, dénonce plusieurs pratiques et surtout pousse chaque femme à se poser elle-même quelques questions. Toujours avec douceur, une certaine pudeur même, l'auteure à travers ses personnages aborde le thème de la maternité vraiment en profondeur et dans toute sa largeur, des difficultés à tomber enceinte, des abus subis lors des accouchements par des médecins peu regardants, des questionnements à devenir mère, des difficultés à oser parler de cela même en famille, et même entre soeurs. La maternité, l'accouchement et tout ce qui entoure tout cela n'est pas toujours tout rose, et heureusement des auteures comme Sophie Adriansen osent en parler, osent pointer du doigt ce qui ne va toujours pas en 2021.

Hystériques fait partie selon moi des livres à lire absolument, des livres même presque nécessaire à lire. Comme toujours avec Sophie Adriansen, j'ai trouvé ses héroïnes très attachantes par leurs vécus et leurs histoires personnelles, mais j'ai aussi et surtout adoré tout ce qu'aborde l'auteure à travers son livre et tout ce qu'elle met en avant. Qu'on soit mère ou non, ça nous touche forcément, ça nous pousse à réfléchir, ça nous fait dire qu'à l'heure actuelle il y a encore beaucoup à faire pour éviter certaines réflexions ou certaines pratiques qui sévissent lors d'accouchement, mais aussi ça nous apporte une certaine lueur d'espoir pour toutes celles qui rêvent d'être mère mais ne peuvent physiquement pas l'être. À lire, absolument !

Hystériques de Sophie Adriansen est disponible chez Charleston.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
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Le cœur de Clémentine fait un bond. Quel tour son inconscient a-t-il décidé de lui jouer ? Les livres ou les films qu’elle aime contiennent souvent des secrets de famille, un patriarche qui annonce en coupant le fraisier qu’il est le père mais pas le géniteur des deux derniers, la mère qui avoue un écart pendant une absence maritale un peu trop longue – mais c’est du cinéma, de la littérature. Que doit-elle rechercher concernant ses « origines personnelles » ? L’inconscient peut-il fabuler ? Se laisser influencer par les lectures ou les films, justement ?
De retour à l’appartement, elle se poste devant le grand meuble télé-bibliothèque qui occupe le mur du salon. Les albums photos sont là, peu nombreux, datant de l’ère d’avant les appareils numériques et les clichés accumulés dans l’ordinateur, tirés sur papier pour les grandes occasions seulement. Parmi eux le sien, son précieux, celui de sa naissance. Sa mère le leur a donné à chacune il y a plusieurs années, Clémentine avait presque trente ans. Ravie de l’avoir près d’elle, décontenancée que sa mère s’en défasse.
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Cette fois quelque chose en elle s’effondre. Elle saisit son téléphone posé sur le bord du lavabo, tape « peut-on avoir ses règles quand on est enceinte », découvre que la moitié des grossesses avec saignements au premier trimestre évoluent normalement et que près d’une femme sur dix connaît ce qu’on nomme des « règles anniversaire », qui surviennent à la date habituelle tout en étant moins abondantes ou au contraire nettement plus. Elle découvre encore que la panique qui lui serre la poitrine est normale - le lire n’aidant cependant pas à la chasser.
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Diane salue la bibliothécaire, elle aussi se sent en terrain connu même si elle n’emprunte pas systématiquement de roman, faute de temps pour lire ce qui s’accumule déjà sur sa table de nuit. C’est la jeune aujourd’hui, Diane l’aime bien, elle la trouve touchante avec cet air de vivre sa première semaine de travail qu’elle lui a toujours connu. Son discours est précis, ses connaissances du classement et du fond irréprochables mais face aux regards inquisiteurs qui se posent sur elle elle semble ne jamais trop savoir comment réagir.
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D’ailleurs tout le monde le dit : elle est la fille de son père. Il était vaguement roux avant que ses cheveux blanchissent, « le gène roux c’est lui » a toujours assené sa mère comme si elle s’en défendait, comme si la rousseur était une tare qu’elle ne voulait pas se voir associer, Clémentine est rousse. Et elle a le visage rond, comme lui, comme feu sa grand-mère, la rondeur, les bonnes joues, les petits plis qui se forment sous les yeux quand on sourit, tandis que ses sœurs ont les traits anguleux de leur mère.
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Les parents feignent l’étonnement. On s’étreint, on s’embrasse, on se félicite. Ni Noémie ni Antoine ne révèlent que cela fait près d’un an qu’ils essayent, cela ne regarde qu’eux. Antoine rayonne, il va être le premier à donner des petits-enfants à ses parents, il attend cela depuis qu’il connaît Noémie et même depuis avant, dès la fin de l’adolescence il a eu envie d’être père, il veut partager, il veut accompagner, il veut transmettre.
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Vidéo de Sophie Adriansen
À l'occasion de son épisode Spécial Jeunesse et Young Adult, Livres Hebdo réunit un panel complet de personnalités de l'édition pour cerner les spécificités de cette fin d'année. Un webinaire animé par Pauline Gabinari, journaliste Livres Hebdo, en direct de la Maison des Histoires, véritable musée à jouer situé au fond de la librairie Chantelivre.
Avec la participation de : - Sophie Adriansen, Autrice et grand témoin invité de l'épisode - Yaël Eckert, Directrice éditoriale chez@bayardjeunesse - Jean Poderos, Fondateur et directeur des @editionscourtesetlongues7634 - Aude Sarrazin, Directrice éditoriale jeunesse chez @glenatmangaofficiel3371 - Hadi Barkat, Directeur et fondateur de HELVETIQ - Camille Guénot, Responsable éditoriale aux @editionskaleidoscope et coordinatrice éditoriale aux @editionsmargot840 - Natacha Derevitsky, Directrice éditoriale chez @editionspkj3286 - Murielle Coueslan, Directrice chez @RageotEditeur - Dorine Borghino, Editrice chez @Scrineo - Maxime Massole, Libraire chez CHANTELIVRE PARIS
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