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EAN : 9782265117006
496 pages
Fleuve Editions (14/09/2017)
4.1/5   44 notes
Résumé :
Stéphanie, qui a rencontré Luc quelques mois auparavant, croit être enceinte. C'est une fausse alerte, qui les incite néanmoins à fonder une famille. Le lecteur suit leur vie amoureuse, la grossesse de Stéphanie, son accouchement, puis des mois suivants jusqu'à la disparition de la linea nigra, ce tracé vertical qui court sur l'abdomen des femmes enceintes.
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 44 notes
    Je suis infirmière. Je connais les protocoles de soin et les protocoles de chirurgie. de part ma profession, j'ai des connaissances qui me permettent d'appréhender certains événements. Comme je suis infirmière, je n'ai pas eu le même accompagnement pendant ma grossesse, car je suis dans la profession et donc je savais beaucoup de choses... J'ai manqué d'informations et heureusement, j'ai une amie sage-femme que j'ai pu harceler de question.
    Cela n'a pas empêché ma césarienne de se dérouler dans des conditions inhumaines, à vif, avec un anesthésiste qui m'a dit que je mentais lorsque je hurlais que ça me faisait mal. le produit d'anesthésie avait diffusé dans mon dos. Chaque incision a été une torture. Je suis infirmière, et je sais que le protocole n'a pas été respecté. Il était 20h un samedi... Je n'ai pas accouché. J'ai entendu les premiers cris de mon bébé, j'ai tenu jusque-là et mon coeur a lâché.

    "Linea Nigra" est un livre qui m'a fait tilt au moment où j'ai vu les éditions Fleuve en faire la promotion. Il y a des histoires qui nous heurtent, nous blessent et nous permettent de mettre à distance des événements. Sophie Adriansen, dont j'avais apprécié l'écriture avec "Les grandes jambes", nous offre ici un livre riche, pertinent, loin d'être accusateur.
    La construction du livre est très agréable : on ne suit pas de façon linéaire la grossesse de Stéphanie et la naissance d'Ulysse. le livre est découpé en citations, explications, témoignages divers, le "maintenant" pour parler de sa grossesse et de son accouchement, et "l'avant", en parlant de sa relation avec Luc.
    Ce que j'ai apprécié dans cette découpe, c'est que cela m'a permis de ne pas plonger directement dans les souvenirs. Mon expérience de lecture sera différente de la votre, car la naissance de mon fils a été différente. J'ai aimé entrecouper le récit d'éléments terre-à-terre, très factuels. Arrivée à la césarienne, je me suis fait la réflexion "ah, c'est déjà fini". Stéphanie c'était longuement préparé pour ce passage par voie basse. Elle a pu tenir et voir son fils. Je rationalise, car j'ai vécu des choses différentes. 

    Les explications données tout au long du livre et les interactions avec le personnel soignant me fait penser à plusieurs choses :
-  Tout d'abord, nous avons dans notre société de grandes idées, de grandes propositions, mais qui ne passent pas toujours les portes des maternités. Pourquoi ? Il y a une question de coût ! Eh oui, cet argent toujours qui empêche les soignants de travailler dans de vraies bonnes conditions. C'est une réalité de terrain. Aménager les maternités, former le personnel, acheter le matériel adéquat, oui ça a un coût... 
-  L'accompagnement de la femme enceinte n'est pas réalisé (pour tout le monde) à sa juste importance : en prenant le temps avant, on évite beaucoup de problèmes après. le rôle de la sage-femme n'est pas utilisé dans toutes ses possibilités. On peut encore améliorer et personnaliser le suivi des parturientes.
-  Revenir à des méthodes plus "naturelles", revient à reconsidérer toute la démarche scientifique et les avancées faites. La diminution de la mortalité infantile et maternelle est dépendante de cette science ! À mon sens, il est difficile de ne rien vouloir de "médical", mais trouver un juste-milieu. Et sans doute mieux préparer les femmes à cet événement en entendant leur souhait, et pas en soufflant en pensant que c'est encore une "lubie de retour au naturel" (oui, je l'ai entendu...). 

    L'histoire de Stéphanie avec Luc est riche de réflexion. Loin d'être mièvre ou inutiles, cela montre vraiment le cheminement dans le conscient et l'inconscient des femmes lorsqu'on porte la vie. Car oui, être enceinte, c'est une expérience incroyable, sentir cet être dépendant de nous, cette responsabilité. L'avoir dans ses bras, sentir cet incommensurable bonheur et amour envers cet être si fragile.
    Mais il y a aussi tous ces phénomènes de "rejet" de l'enfant, ces angoisses de ne pas bien faire, de ne pas savoir. Il y a un vrai poids dans notre société : tout doit se faire vite et bien. Devenir mère, cela ne s'apprend qu'au travers des expériences que nous ferons. Et tout n'est pas forcément que joie et bonheur. La dépression du post-partum n'est pas vécu de la même façon par toutes les femmes. Et elle n'est surtout pas à minimiser. 

    La place du père : il ne ressent pas les chamboulements hormonaux, le lien qui se tisse entre le foetus et sa mère. Mais les hommes, aujourd'hui, ont aussi envie de s'impliquer, dès le début. Et il n'est jamais facile de trouver sa place, je le conçois. Mais il est agréable de voir comment Sophie Adriansen lui a donné une place simple, précieuse pour Stéphanie.
 
    Chaque accouchement est différent. Chaque naissance est différente. Une réflexion du livre m'a beaucoup marqué : pourquoi faire une enquête aussi approfondie sur des gens prêts à aimer et élever un enfant lors d'une adoption, alors que des enfants sont laissés dans des situations de détresse incroyable dans certaines familles. Notre monde n'est pas parfait, loin de là. Peut-être ces enquêtes sont aussi importantes, car elles n'engagent pas la seule responsabilité des parents si quelque chose se passe mal, mais aussi ceux qui ont confiés l'enfant.
    Nous prenons conscience des choses qu'il faut améliorer. L'une des plus importantes, c'est de ne pas dénigrer la parole des "victimes". Les violences obstétricales existent. Rien n'est parfait. Mais tout est perfectible.

    Ce livre m'a touché, vous l'aurez compris, de part ma propre expérience. J'ai eu le plaisir d'y trouver des mots non-moralisateurs, sans attaque. Il n'y a pas de dénonciation gratuite, juste des éléments permettant d'approfondir la réflexion, car tant qu'il y a un débat, c'est qu'on peut échanger et avancer.
    Mon fils va bien. Je n'ai pas pardonné. Et certaines nuits, je ressens encore à ces liens qui m'entravent sur la table d'opération avec des bruits d'incision, et cette douleur qui n'en finit pas. Mais le matin, le sourire de mon fils panse cette blessure.

En bref :

Un livre que j'ai aimé, qui traite de réalité obstétricale. le tout est porté par une plume soignée et respectueuse, abordant la relation de Stéphanie et Luc, les doutes et réflexions sur la maternité. 
Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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À paraître le 14/09/17.

Nous retrouvons Stéphanie qui, dans le syndrome de la vitre étoilée, désespérait de tomber enceinte et voyait son couple parfait avec Guillaume voler en éclats. Ici, elle est en couple depuis très peu de temps avec Luc. Miraculeux Luc. Rencontré quand il le fallait. Il est l'homme de la situation. Leur amour était inattendu : il est beau, il est légendaire. Mais très vite, la question de l'enfant refait surface. « Je le soupçonne de vouloir me féconder pour verrouiller notre amour. » (p. 11) Quelle place peut prendre la grossesse dans une histoire qui commence ? Et surtout, comment devient-on mère, même quand on le souhaite de tout son corps ? Être enceinte et être mère, ce n'est visiblement pas tout à fait la même chose. « J'ai un secret dans le ventre. Et un sacré creux dans l'estomac. » (p. 70) Au fil des mois et après l'accouchement, Stéphanie révise constamment son identité de femme tout en interrogeant ses rapports avec sa mère et en cherchant à préserver sa relation avec Luc.

Linea Nigra prend la même forme que le syndrome de la vitre étoilée, avec des chapitres très courts où alternent les voix, incarnées ou non. Il y a les conseils des proches et des professionnels et les sorcières qui prodiguent de mauvaises paroles. On trouve des listes sur beaucoup de sujets, mais aussi des extraits de livres, de lois et de magazines. À mon goût, les informations et généralités sur les femmes, la grossesse et l'accouchement sont un peu en trop, ou disons un peu trop nombreuses. On comprend vite (et, si on est une femme, on sait), que la maternité et la grossesse ne sont pas libres. Pas besoin de le répéter sous tant de formes. « En intervenant dans le processus naturel, en déshumanisant l'accouchement, en légalisant la violence obstétricale, les pouvoirs publics privent les femmes de leur liberté et prennent le contrôle de leur corps. Alors qu'accoucher est un verbe intransitif. Un verbe intransitif. » (p. 146) Cela dit, le roman de Sophie Adriansen rappelle une vérité essentielle. À chaque femme son corps : non aux diktats de la maternité à tout prix, non à l'accouchement sur le dos, non aux césariennes, non à l'épisiotomie systématique. « le vrai progrès ne serait-il pas que chacune ait le choix ? » (p. 95)

Dans ce roman, Sophie Adriansen explore à nouveau l'univers sensible de la maternité, de son désir et de son refus, mais aussi des doutes qui l'entourent. Une fois encore, le sujet me touche au coeur et au ventre.
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Stéphanie est enceinte.
Enceinte.
Le terme évoque forteresse, citadelle entourée d'une ceinture de remparts qui protègent, qui isolent parfois. Ce corps transformé en cocon il lui faut l'apprivoiser sans cesse en acceptant de le partager, en veillant à l'habiter encore plus intensément. Mais que faire de tous les récits de gestations, d'accouchements, d'expériences qui abondent dès que sa grossesse est connue ? Les occulter ? Les prendre en compte ? Y résister ? S'y soumettre ?
La crainte de ne pas savoir, de ne pas pouvoir, de souffrir, d'échouer, hante Stéphanie. Les savoirs physiologiques, scientifiques ou empiriques n'y font rien : donner la vie reste un acte secret qui appartient à l'intime d'un couple et de son enfant à naître. Dès lors, quelle place et quel rôle laisser au geste médical ? Péridurale, césarienne, accouchement déclenché, accéléré, retardé, épisiotomie, délivrance... dans ce maquis de mots et de procédures, la femme et future mère, constamment menacée d'être malmenée par des actes intempestifs, a bien du mal à préserver l'intégrité de son "enceinte". Enfermée dans des protocoles médicaux abscons et parfois superflus, la femme enceinte doit lutter sans cesse pour faire entendre sa voix et son droit au choix, au risque de passer dès avant la naissance pour une "mauvaise mère".
C'est ce parcours que Sophie Adriansen passe au crible de son analyse et de son argumentation ardente en utilisant les ressorts de la superbe histoire d'amour que tissent Stéphanie, Luc et Ulysse. Il n'est pas question ici d'affirmations péremptoires, mais d'un léger déplacement du point de vue, d'un examen précis des idées préconçues, qui permet de fructueuses mises en questions. La somme de documents, leur diversité, leur insertion naturelle dans le cours de l'histoire provoquent un effet de perspectives extrêmement riches et passionnantes. Sophie Adriansen fouille, creuse, met en lumière, interroge, et construit un roman vrai, au ton parfois incisif, parfois poétique, mais toujours juste et accessible.
"Linea nigra" restitue l'image de cette marque qui se dessine sur le ventre de la femme enceinte : un fil, une frontière sur laquelle évolue la femme, tenant un équilibre précaire entre les discours des "professionnels de la profession" interventionnistes et ceux de la tradition selon laquelle la douleur est inéluctable, voire nécessaire, pour devenir mère. Mais, contrairement à la "ligne noire" de la grossesse, celle que trace Sophie Adriansen est bien loin de s'effacer avec le temps.
Un seul regret pour moi : n'avoir pas eu l'occasion de lire ce livre lors de ma première grossesse. Combien il m'aurait rassurée !
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Stephanie est enceinte. Avec Luc, ils viennent de se rencontrer. N'est-ce pas un peu tôt ? Oui, mais en même temps, avec Guillaume, son ex, ils ont essayé pendant des années, sans succès. Un bébé, elle en voulait vraiment un. Mais comment cela va-t-il se passer ? Comment devient-on mère ? Est-ce si évident que cela, malgré les envies de longue date ? Tout est-il vraiment tel que décrit dans les livres et les magazines ?

Scoop news : la réponse est non ! Dans la maternité, rien n'est aussi évident qu'il n'y paraît, et surtout : vous aurez beau lire des tonnes et des tonnes de livres, d'articles, votre histoire, votre situation resteront toujours les vôtres, propres a vous-même et a votre famille.

Dans ce roman, Sophie Adriansen nous raconte le désir d'enfant, la grossesse, l'accouchement, l'après aussi... Avec des chapitres très courts, parfois purement factuels, reprenant des articles de lois, de journeaux, d'études...

Le tout pour nous permettre de comprendre que dans la maternité, il y a pour chacune une histoire à vivre, à découvrir, propre à soi-même.

Ce livre m'a profondément remuée. Il faut dire que je suis enceinte, et même si ce n'est pas mon premier enfant, l'histoire a fait écho à mon passif, à mon historique personnel.

On y aborde aussi les violences obstétricales, on y parle beaucoup de césarienne - et là pour moi, c'était bingo en plein dans le mille. Surmedicalisation des grossesses, comparaisons avec d'autres pays... Tout y est pour permettre une réflexion globale sur la grossesse, la naissance.

La dépression post-partum aussi y est abordée.

Vraiment, je conseille vivement ce livre à toutes celles qui se questionnent sur la maternité, même si elles ont déjà des enfants. Il n'est jamais trop tard pour apprendre des choses.
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Ligne de partage


"J'ignorais que le bonheur pouvait être aussi violent. Qu'il pouvait cogner aussi fort. Qu'il pouvait faire aussi mal. Je n'étais pas préparée."

Sophie Adriansen a du métier. Alors quand elle s'attaque à la question de la maternité, elle n'a pas peur de livrer un ouvrage atypique, qui mêle récit romanesque, réflexions personnelles, témoignages et citations littéraires. le tout saupoudré de vignettes informatives qui témoignent d'un important travail de documentation. Si cette forme peut, au début, se révéler déconcertante, le lecteur se laisse vite entraîner dans l'aventure que traverse la narratrice.

Stéphanie, la trentaine qui doute de tout, fait la connaissance de Luc, un chic type, indéniablement. Leur relation évolue peu à peu, entre prudence et emballement.
Malgré sa propension à se faire des noeuds dans la tête, Stéphanie se laisse conduire par son désir d'enfant. Un obstacle, pourtant, devrait la retenir, et de taille : son angoisse d'accoucher.
Une vraie angoisse bien solide qu'elle tente de traiter en se représentant l'accouchement de toutes les manières possibles. Las ! La chose est bien enracinée. Et ce n'est pas sa délicieuse mère qui va l'aider à s'en dépêtrer...
Lorsqu'une grossesse s'annonce, c'est tout naturellement qu'elle s'interroge sur la manière d'échapper à l'accouchement.
"Une césarienne de confort. Voilà ce qu'il me faudra. [...] On endormira un peu de mon corps, on ouvrira, on prendra le bébé que j'aurai porté, on refermera puis le temps fera son oeuvre. Je ne me rendrai compte de rien. Et mon sexe sera intact. [...] Et la question de la peur d'accoucher définitivement réglée."
Quelqu'un pour lui faire une "césarienne de confort" ?
N'ayant que peu d'informations sur la chose, elle n'envisage pas ce que ces deux termes ont d'antinomique.
L'on suit donc cette héroïne moderne dans ses pérégrinations obstétricales et si cette grossesse est heureuse, elle n'en demeure pas moins inquiétante.

Sophie Adriansen réussit un joli roman sur la grossesse et sur les peurs ancestrales de l'accouchement. Si, autrefois, le risque élevé de périr en couche confrontait la parturiente au réel de la mort, l'accouchement par voie basse, aujourd'hui et sous nos latitudes, convoque plutôt l'imaginaire avec son idéalisation grandissante d'une naissance naturelle et sans péridurale.
"[...] l'accouchement par voie basse aurait été le moyen d'enfin sentir que je suis mammifère. Et d'enfin savoir si je suis courageuse ou pas. [...] Mais si l'accouchement est un rite de passage, alors je ne suis pas vraiment une mère, pas vraiment une femme."
De nos jours, l'angoisse de mourir se mue en angoisse de ne pas être capable d'affronter l'épreuve de l'enfantement, et la souffrance prend valeur de rite initiatique qui, seul, pourrait garantir qu'on devient mère. L'énoncer suffit parfois à faire déconsister les fantasmes et exigences surmoïques qui se logent à cet endroit. À cet égard, on notera que les femmes et les mères, si promptes à se j(a)uger, n'ont nul besoin d'ennemi...

Linea nigra figure la ligne de partage imaginaire qui traverse la grossesse et oriente chaque femme dans ses choix. Les questions que souligne l'auteure ne sont pas sans rappeler celles que les femmes viennent traiter dans le cabinet de l'analyste quant à la féminité et au devenir mère.
Dans son cheminement, Stéphanie rencontre des soignants et des praticiens de toutes sortes. On ne peut qu'être frappé par leur difficulté à entendre les questions qui dérangent sans y plaquer des réponses toutes faites. J'ai noté celle-ci, qui relève, à mon sens, de la violence de l'interprétation quand une sage-femme déclare à la narratrice :
" Je ne sais pas s'il y a vraiment des bébés qui ne veulent pas sortir. En revanche, il y a des mères qui changent d'avis, et qui n'ont plus envie que leur bébé vienne."
Cela fait, pour moi, écho à tant de petites phrases terrifiantes et/ou maladroites rapportées par mes patientes, secrètement blessées par des paroles inconsidérément prononcées dans ces moments d'immense fragilité où chaque mot devrait être soigneusement pesé. L'art de parler à bon escient manque à être enseigné…

"Existe-t-il des endroits où déposer ce récit pour s'en défaire une fois pour toutes (adresses, s'il vous plaît) ?" demande Stéphanie en plein désarroi. Mmm... J'ai bien une petite idée...

Lien : https://francoiseguerin.word..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je suis une plage qui attend la prochaine vague, avant d'être mère je suis la mer qui avance et recule, je suis à moi seule le roulis, je suis la houle, je suis les eaux et je suis les flots sur lesquels un bateau gouverné par un matelot prénommé Ulysse s'apprête à terminer son beau voyage. L'odyssée de la vie.
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« Je le soupçonne de vouloir me féconder pour verrouiller notre amour. » (p. 11)
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"Les médecins sont des hommes comme les autres, capables de passer sur leurs patients la colère liée à une déception dans leur vie personnelle, capables de ne pas réussir, parfois, à laisser leurs soucis à la porte du cabinet ou de l'hôpital."
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"En intervenant dans un processus naturel, en déshumanisant l'accouchement, en légalisant la violence obstétricale, les pouvoirs publics privent les femmes de leur liberté et prennent le contrôle de leur corps."
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"Je suis nostalgique de la force qui m'habitait pendant ma grossesse, et qu'on a sortie de moi en même temps que le placenta."
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Vidéo de Sophie Adriansen
À l'occasion de son épisode Spécial Jeunesse et Young Adult, Livres Hebdo réunit un panel complet de personnalités de l'édition pour cerner les spécificités de cette fin d'année. Un webinaire animé par Pauline Gabinari, journaliste Livres Hebdo, en direct de la Maison des Histoires, véritable musée à jouer situé au fond de la librairie Chantelivre.
Avec la participation de : - Sophie Adriansen, Autrice et grand témoin invité de l'épisode - Yaël Eckert, Directrice éditoriale chez@bayardjeunesse - Jean Poderos, Fondateur et directeur des @editionscourtesetlongues7634 - Aude Sarrazin, Directrice éditoriale jeunesse chez @glenatmangaofficiel3371 - Hadi Barkat, Directeur et fondateur de HELVETIQ - Camille Guénot, Responsable éditoriale aux @editionskaleidoscope et coordinatrice éditoriale aux @editionsmargot840 - Natacha Derevitsky, Directrice éditoriale chez @editionspkj3286 - Murielle Coueslan, Directrice chez @RageotEditeur - Dorine Borghino, Editrice chez @Scrineo - Maxime Massole, Libraire chez CHANTELIVRE PARIS
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