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Aujourd'hui en plus de vous donner mon avis sur un roman jeunesse je vais y glisser aussi du "perso".

Lorsque je lis un ouvrage jeunesse, et n'y voyez rien de péjoratif, je sais que la lecture ne sera pas longue puisque normalement les romans sont adaptés à un plus jeune lectorat que moi et j'espère donc lire plus vite qu'eux quand même.

Mais il arrive parfois que je lise des ouvrages jeunesse provoquant une immense résonnance car les auteurs jeunesse savent aussi très bien évoquer des sujets délicats et donc provoquer chez les jeunes comme les adultes des émotions fortes.

Papa est en bas fait partie de cette liste. C'est un roman où l'on découvre une jeune fille, Olivia, qui a tout pour vivre une belle vie jusqu'au jour où la tartiflette va investir sa maison bien plus que de raison.

La tartiflette c'est le nom que Olivia et sa famille ont préféré donner à cette maladie qui ronge son papa. Déjà ça permet de dédramatiser un peu le tout et ça permet aussi d'apprivoiser ce qui va arriver.
Olivia est une jeune fille courageuse et qui va beaucoup mûrir dans la période que nous traversons avec elle.
Une fois de plus, l'écriture de Sophie est totalement addictive. Elle sait manier avec brio les outils de la langue française permettant de faire passer des émotions aussi forte que le rire ou les larmes.

Je ne suis donc surement plus objective quant aux écrits de Sophie mais je m'en fiche. J'aime alors je le dis.
Et je voudrais profiter de cet avis pour passer un message. J'ai lu ce livre très rapidement et il s'est produit en moi un gros bouleversement. J'y ai vu non pas le papa de Olivia dans cette maison mais Louis, mon oncle… et j'y ai vu aussi toutes ces années où ma tante a fait pour lui; elle l'a aidé, soutenu et soigné du mieux qu'elle a pu et avec un médicament que personne d'autre qu'elle pouvait lui donner : l'amour !
J'ai été fortement émue, pour ne pas dire que j'ai pleuré… des souvenirs, des remords, des sentiments que l'on croit enfouis…

C'est un livre qui ne pèse pas lourd physiquement parlant mais émotionnellement il m'a donné une fois de plus un exemple de la fragilité de la vie et du courage qu'il faut pour la traverser parfois. Et il m'a aussi rappelé combien les aidants sont sous-estimés pour ce rôle qu'on n'a pas toujours envie d'assumer mais que l'on fait "naturellement" parce qu'il est synonyme de l'amour porté à son conjoint, son parent, son ami…

C'est un livre précieux et je remercie Sophie d'avoir écrit cet ouvrage pour la force qu'il transmet et pour le message qu'il permet de passer !
Lien : https://leslecturesdelailai...
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Le papa d'Olivia est arrivé en bas. Au rez-de-chaussée. Avant, sa chambre était à l'étage. Avant, il jouait au foot, il courait, il adorait les balades en forêt, il n'avait pas besoin de tenir la rampe de l'escalier pour monter les marches. Olivia a constaté cette évolution sans trop se poser de questions, au début du moins. Et puis l'évidence lui a sauté aux yeux : son papa avait un problème. du coup elle a demandé des explications à sa mère, qui lui a tout avoué. Une maladie orpheline, dégénérative, inarrêtable. Et un quotidien chamboulé où la famille tente de tenir le cap dans la tempête. Sans nier la réalité, sans faire semblant de croire que tout va s'arranger, mais en essayant de prendre les choses comme elles viennent, sans se plaindre malgré les difficultés et l'inéluctable conclusion qui s'annonce…

Tellement difficile de parler de la maladie dans un roman jeunesse. Surtout d'une maladie incurable dont on connaît d'avance l'issue. le risque est grand de sortir les mouchoirs, de verser des torrents de larmes, de crier à l'injustice. Sophie Adriansen n'a pas choisi ce chemin et c'est tant mieux. Son Olivia est une battante d'une étonnante maturité. Une jeube fille qui ne se voile pas la face mais parvient à faire face, avec pudeur et sans colère. Difficile de trouver le point d'équilibre, de montrer sa fragilité sans misérabilisme ni chercher à la rendre trop forte par rapport à la situation, au risque de la faire passer pour insensible.

Le trio familial est touchant de solidité dans l'adversité, la résignation se fondant dans une forme de sérénité apaisante. Un très beau texte, plein de vie, qui aborde à la fois la question de la maladie et du deuil avec une justesse et une sensibilité bouleversantes.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Un tout petit livre par le format mais tellement grand par le contenu.
L'histoire nous est racontée par Olivia, 10 ans, heureuse de vivre et de partager tant de choses avec ses parents, de longues randonnées, des matchs de foot. Bien qu'elle trouve que, depuis quelques semaines, son papa devient un peu paresseux : toutes les excuses sont bonnes pour éviter de marcher ou de courir... C'est alors qu'elle comprend brutalement que, malgré son apparence jeune et alerte, ce n'est pas qu'il ne veut plus, c'est qu'il ne peut plus faire de longues marches avec elle.
Certaines maladies, certaines douleurs sont invisibles, elles n'en sont pas moins fortement handicapantes et le regard suspicieux, voire les remarques blessantes (oui, oui, j'en ai entendu souvent) des autres ne font aucun bien à la personne atteinte, ni à son entourage. L'incompréhension et la méconnaissance n'excusent pas tout.
En tout cas, le roman de Sophie Adriansen a le grand mérite d'aborder les délicats sujets du handicap et de la maladie dégénérative sans pathos, en instillant même des pointes d'humour dans les tentatives du papa de dédramatiser la situation vis-à-vis de sa fille.
Un roman à mettre entre toutes les mains.
Merci
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Joliment écrit, sans mièvrerie, avec beaucoup de délicatesse et un trait d'humour, ce roman traite parfaitement de la maladie d'un parent et de ses conséquences sur le quotidien d'une famille. Jamais de pathos, jamais de tricherie, on referme malgré tout le livre avec une grande émotion.
Le récit est écrit à la première personne, c'est une enfant qui nous le relate et ses états d'âme (crainte, colère, sentiment d'injustice, amour) sont retranscrits avec une grand justesse. L'auteure équilibre son récit en l'émaillant de moments de complicité et d'humour pour nous rappeler que la vie est faite de haut et de bas et que ceux que l'on aime restent toujours présents grâce aux bons souvenirs.
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Résumé : le papa d'Olivia est atteint d'une maladie rare qui l'oblige à vivre en fauteuil roulant. La famille a décidé d'appeler cette maladie la tartiflette, et de vivre malgré tout.

Mon avis : Voici un roman qui vous fera monter les larmes aux yeux, avec une famille forte malgré les épreuves et la douleur.

Olivia a bien remarqué depuis quelques temps que son papa n'est plus comme avant, et qu'il marche de moins en moins. Mais elle le comprend vraiment lorsque son père se retrouve en fauteuil électrique. Ses parents lui expliquent que son papa souffre d'une maladie orpheline, qu'ils ont surnommée la tartiflette, qui touche progressivement tous ses membres, et qu'on ne peut pas guérir.

A travers les yeux d'Olivia, le lecteur assiste à la dégradation physique du papa, mais aussi à tout l'amour et l'humour qui lie la famille, et permet de passer des bons moments. Mais l'état du papa s'aggrave, et la fin semble inéluctable…

Un beau roman tout en délicatesse, qui montre la vie au quotidien d'Olivia, avec un papa touché par une maladie incurable. La dégradation physique du corps est montrée, avec ses conséquences sur l'organisation de la vie quotidienne, et rien n'est caché, mais on sent aussi une famille soudée par l'amour, qui souhaite continuer à partager de bons moments malgré la maladie. Une belle et touchante histoire.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Ce livre est un roman de société.
C'est une famille avec un père une mère une fille et ils essayent de vivre la meilleure vie, puis jour il se passe quelque chose d'horrible : le père tombe malade d'une maladie atroce.
Ce livre m'a plu parce qu'il est drôle, émouvant et intéressant.
je recommande à ceux qui aiment l'aventure et la découverte d'autres cultures.
« Tartiflette vous avez parlé de ma maladie ou un bon repas que maman a préparé ? »
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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tout petit livre au titre tout ce qu'il y a de plus intriguant, Papa est en bas. Intriguant en effet car cela rappelle la célèbre comptine qui a bercé nos dodos d'enfant sauf que dans le cas présent, papa n'a pas choisi la raison pour laquelle il doit rester en bas. Et si celui de cette histoire aime le chocolat et même tout ce qui se mange de façon générale, il n'est ici nullement question d'en préparer mais plutôt de survivre à l'indicible, l'inimaginable, tout en continuant de savourer les plaisirs simples du quotidien, vous vous en rendrez compte au fil de cette critique. Ce livre m'offrait aussi la fabuleuse occasion de retrouver la très belle plume de Sophie Adriansen, qui avait signé en tout début d'année 2018 l'inspirant et extrêmement touchant Lise et les Hirondelles. Je remercie donc infiniment les éditions Nathan pour cet adorable et bouleversant envoi et, sans plus tarder, place à mon avis sur cette nouvelle histoire de l'autrice !

Au fond, je n'aurais qu'une chose à dire sur ce livre, c'est qu'il est certes très court mais tout simplement bouleversant de justesse et de force brute. En outre, les trois personnages principaux de cette poignante histoire sont extrêmement attachants et profondément humains. On s'identifie aisément à eux malgré leur situation peu commune qui est celle de la formation d'un front commun contre une maladie grave et qui plus est orpheline, bien que des cas comme ceux-là soient bien plus fréquents qu'on ne pourrait le croire.

Pour parler plus en détails des protagonistes de cette tranche-de-vie parsemée d'une pléthore d'épreuves douloureuses et déchirantes qui peuvent sembler insurmontables à n'importe lequel d'entre nous mais que cette formidable famille surmonte avec aplomb ensemble, j'ai été notamment véritablement admirative face à la maturité exceptionnelle de la toute jeune héroïne qu'est Olivia, une collégienne remarquable d'intelligence et de lucidité concernant l'ironique cruauté de l'existence. Malgré le colossal poids de l'impuissance qu'elle doit déjà porter sur ses frêles épaules, elle fait preuve au fil des pages d'un optimisme incurable et d'un courage inébranlable qui m'a tout bonnement émue, au point que je suis ressortie de ma lecture comme en apnée. J'avais besoin de prendre une nouvelle inspiration pour encaisser le vibrant message que Papa est en bas véhicule, à savoir que rien n'est jamais acquis, même les choses les plus élémentaires, et qu'il est absolument essentiel de prendre conscience sans plus attendre de leur préciosité. Ce roman m'a également rappelé l'importance de la communication avec les autres, et ici plus particulièrement avec les êtres qui nous sont le plus chers. Dans le cas présent, les parents d'Olivia sont de véritables perles car non seulement ils font preuve d'une adorable sollicitude envers leur fille unique afin de la protéger de l'impitoyable mort qui peut survenir à chaque instant au sein de leur chaleureux foyer menacé, mais ils se montrent aussi tout ce qu'il y a de plus honnêtes avec elle afin qu'elle ne se voile pas la face et qu'elle tienne le coup lorsque l'instant fatidique aura in fine lieu. Ce que je retiens de plus marquant avec ce livre, ce sont les nombreux dialogues entre la fille et le père, qui subit directement la maladie, cette pourriture qui le ronge et le fait s'éteindre à petit feu malgré le nom si alléchant et merveilleux qu'ils lui ont donné. L'intrigue est rythmée par ces authentiques moments de complicité qui ne peuvent que nous toucher en plein coeur, impossible en effet de rester insensible. S'ajoute à cela un humour naturel et délicieux et un amour incommensurable pour la nourriture qui se ressent à chaque page qui se tourne, et vous comprendrez alors pourquoi Papa est en bas m'a autant parlé. Ce livre rassemble toutes les valeurs que je défends ardemment, tout ce(ux) que j'aime passionnément en un concentré de 128 pages à peine. Ce fut une expérience de lecture juste magique, éprouvante et instructrice aussi.

J'allais oublier de le mentionner mais cet ouvrage est également agrémenté d'illustrations qui à mon sens apportent un joli plus au récit, une simplicité, une douceur enfantine et attendrissante, désarmante qui permet d'alléger l'épouvantable tension engendrée par la fameux "tartiflette". de quoi avoir la réconfortante sensation d'être enveloppé dans un cocon en contemplant ces mignons petits dessins.

Je n'irai pas plus avant dans cette chronique afin de ne pas vous dévoiler l'intégralité du contenu de ce titre qui se dévore comme une bouchée de pain et dont le seul bémol par ailleurs est celui d'être bien trop rapide à parcourir à mon goût. On a à peine le temps de dire OUF ! que c'est déjà fini. Mais n'est pas là le propre de la vraie vie ? Vous avez quatre heures. Plus sérieusement, je conclurai en déclarant que la plume de l'autrice est toujours aussi sensible, au contact du réel, et qu'elle nous livre ici un roman sincère, émouvant, intense sur l'importance de profiter de chaque petit instant que nous offre l'existence, de se battre et de rester soudés en famille, entre amis, connectés avec l'humanité et ce jusqu'au bout pour ne pas oublier la beauté de ce monde et de nos souvenirs. Papa est en bas ou comment accueillir une invitée franchement indésirable avec panache et sans en perdre sa dignité. Une leçon de vie et de bravoure à garder religieusement dans nos coeurs et en mémoire. COUP DE COeUR ♥
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Tout commence quand je fais du foot avec mon pere.A un moment pere ne pouvait plus marcher car il etait en fauteil roulant.
Ce livre et plutot triste car son pere et en fauteil roulant du coup elle pouvait plus jouer au foot avec son pere.Le livre et aussi emouvant.Sinon le livre et pas mal.
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Olivia vit avec ses parents, elle adore le foot et elle joue avec son père le dimanche. Un jour un conseil de guerre s'impose. Elle apprend que son père est gravement malade d'une maladie qu'ils prénomment « la tartiflette ». Un jour le père d'Olivia prend un décontractant au lieu de son traitement habituel...
c'est assez bien comme livre mais je trouve que le prénom Olivia est moins beau que cerise.
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Ce livre parle d'une famille qui vit agréablement , mais un jour le papa de cette famille a des tremblements, il souffre en fait d'une maladie qu'il surnomme la "tartiflette" . Il ne veut pas l'annoncer à sa famille mais il doit le faire un jour, il leur annonce , puis la famille se réorganise pour vivre normalement comme si la "tartiflette" n'existait pas...

Avis : j'ai bien aimé , mais c'est dommage que il n'y ait presque pas de dessins. Sinon c'est bien, car j'aime les histoires réalistes qui ressemblent à un journal intime. L'histoire est touchante.

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