Gunslinger Girl, tome 1

On va continuer à explorer les bas fonds du manga. Nous savons qu'il y a du bon et du très mauvais. Ce titre ne m'a pas intéressé mais pire, il m'a rebuté dans son extrême violence et immoralité.

Je suis pourtant attiré par le côté obscur mais pas cela. Combattre le mal par le mal est à l'opposé de mes valeurs. Tuer un pauvre groom dont on est presque tomber amoureux m'a paru insupportable même si on ne verra pas la scène. le thème des enfants soldats est abordé bien évidemment. Ce ne sont d'ailleurs plus des enfants mais des machines à tuer. Cela fait peur.

Sur la forme, on notera de petites cases et des dialogues écrit en minuscule ce qui ne facilite pas l'agrément de la lecture.

Bon, en résumé, Gunslinger Girl ne retiendra pas mes faveurs. Très loin de là !

Ce manga est destiné à un public plus adulte déjà par sa thématique.
Le scénario est bien ficelé et se lit d'une traite.
Niveau dessin, il est très agréable à l'oeil, et assez réaliste.

Ce qui chouette avec ce manga, c'est qu'il aborde plusieurs thématiques : cybernétique, enfants soldats. Et il existe une profondeur des personnages.
Un bon moment

Pour combattre le crime organisé mais aussi pour aider la politique en place, le gouvernement italien a pris une mesure extrême : créer une équipe de professionnelles de la gachette. Mesure dérangeante s'il en est car ces dernières sont des petites filles qui, après un accident (graves traumatismes moraux ou physiques), ont été génétiquement modifiées pour devenir des tueuses anti-terroristes surhumaines : les gunslinger girls. Henrietta, qui a vu mourir toute sa famille et a été violée toute la nuit, ne songe plus qu'au suicide. C'est elle que va choisir José pour devenir "son arme". Il devra assurer son apprentissage et en sera responsable. Henrietta rejoint l'organisation et c'est à travers elle que nous allons découvrir son fonctionnement.

Toutes dirigées par des mentors, leur dévouement total obtenu par lavage de cerveau n'exclue pas les nombreuses interrogations sur leur statut et leurs identités.
Ce sont, en effet, des personnages très ambivalents qui oscillent entre leur naiveté de petites filles, les interrogations sur leurs sentiments ambigüs envers leurs mentors et la dureté, violence et froideur de leurs actes guerriers.
On pourra voir ici une critique des "enfants-soldats" et une charge anti-militarisme. Personne n'est strictement coupable ou innocent dans ce manga non manichéen.

Un scénario très fort où les relations complexes entre les instructeurs et leurs "armes", la violence, la réflexion pessimiste sur la condition de l'etre humain en font un manga sombre à réserver aux lecteurs avertis.
Lien : http://legrenierdechoco.over..

J'ai lu ce manga, ainsi qu'à peu près tout les suivants, et je dois avouer que j'ai vraiment adoré, ce n'est absolument pas un manga de combat pure (les images sur ce points sont plutôt figés) mais plus profond, il aborde des questions d'éthique et on apprend à connaître les personnages et leurs peurs, parce qu'après les "robots" ce sont finalement des jeunes filles, un poils perturbée ! Bref je le conseille fortement à tout ceux qui ne lisent pas des manga de type "combat" juste pour voir des filles se battre !

Il ne sort pas beaucoup dans ma médiathèque et c'est bien dommage c'est un bon cocktail qui aborde de nombreux sujets.
Je ne le relirais pas parce que sans aller jusqu'à employé le terme "triste"
il m'a beaucoup touché et je n'ai pas envie de repartir dans des réflexions sur l'humanité et le comportement des hommes.
Comme il est écrit dans les précédentes critiques l'histoire nous invite à suivre la vie de jeunes filles à moitié cyborg et surentraîné à tuer pour le bien de leur gouvernement. Ces fillettes modifier suite à de grave accidents ou maltraitances on une durée de vie fortement raccourcis et l'on s'attend donc au pire à chaque chapitre.