AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 529 notes
5
26 avis
4
42 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
1 avis
Une belle histoire de famille, de fraternité, que l'on peut résumer par la phrase du curé qui les recueille après le vol de leur voiture:
"Ce n'est qu'un gamin... ne le jugez pas."
Et oui on fait tous des erreurs de jeunesse. Certaines ont un prix plus lourd que d'autre à payer.

La critique en entier par ici
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          90
Une très belle découverte et aucune usurpation de son fauve d'or. Nous voilà donc sur la route de l'Italie en compagnie de deux frères dont l'histoire se révèle lentement. Tout est assez pudique, les images valent autant que les dialogues pour comprendre ce qui peut se passer... tout cela est une très belle réussite que l'on ne peut que conseiller.
Commenter  J’apprécie          80
Retrouvailles entre frangins, semées de rencontres et d'embûches le temps d'un long chemin. L'occasion pour eux de se détester, mais aussi de s'aimer, à coup de non-dits, d'excès de colère et de reproches.

Une bd à l'esthétique réussi (aux pensées nostalgiques d'un autre style), et surtout aux personnages subtilement nuancés. Alfred ne tombe jamais dans le tire-larmes ou autres clichés, bien au contraire, il renforce la profondeur de son récit par un humour tendre/absurde et une certaine poésie nostalgique.

La chute est presque attendue, mais peu importe, puisqu'elle m'a emporté dans son tourbillon d'émotion.
Commenter  J’apprécie          80
Road Movie franco-italien entre deux frères séparés par la vie et par la grande histoire qui se retrouvent plus de dix ans après.

Très emballée par les illustrations et les couleurs, notamment la force et parfois la tendresse qui s'en dégagent ; j'ai moins aimé le scénario, qui malgré sa finesse, m'a paru couru d'avance dès le départ.
Commenter  J’apprécie          80
Un road-movie à la sauce bolognaise, mais aussi et surtout une aventure humaine.
Giovanni vient de retrouver son frère Fabio qui vit en France et qu'il n'a plus revu depuis des années. Depuis que celui-ci a quitté l'Italie, chassé par les siens après son engagement pendant la guerre dans les forces mussoliennes. Pour le convaincre de repartir avec lui, Giovanni a un argument très particulier : l'urne funéraire contenant les cendres de leur père. Finalement Fabio se laisse convaincre, ils partent pour l'Italie.
Ce voyage sera l'occasion de s'expliquer, de s'engueuler, de se retrouver et de se réconcilier.Une voyage mouvementé, fait aussi de rencontres improbables.
Mais la fin du périple sera remplie de surprises et pour chacun des deux hommes, la route n'est pas encore terminée…
Un récit intéressant, alternant scènes du présent et souvenirs reproduits en des dessins en bichromie. La réconciliation des frères est finement amené, progressivement. Les dessins, souvent muets, permettent à l'émotion de se développer. Apre mais très humain.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai adoré suivre l'histoire de ses deux frères. Ils ont chacun vécu leur histoire mais sont rassemblés le temps d'un retour au source en Italie. Et cette BD sent bon le parfum des oliviers, la chaleur toscane. C'est dingue comment, grâce à des mots et des dessins, on parvient à voyager. J'y étais dans ce petit village, dans cette voiture avec ces deux hommes qui s'aiment mais qui ne veulent pas se l'avouer, du moins pas aussi facilement.

D'un côté il y a Fabio, le boxeur au passé quelque peu incertain. Il a gâché sa vie, en fuyant. Mais quoi ? Qui ? C'est ce que nous révèlera cette BD. de l'autre, il y a Giovanni, l'homme bien propre sur lui, à la vie bien rangée. Est-ce vraiment sûr ?

J'ai aimé revivre l'Italie des années fascistes. C'est le non-dit de nombreuses familles que peint Alfred dans cette BD. Tout le monde cache quelque chose. C'est le cas pour ces deux frères qui ont tous les deux des choses à s'avouer.

C'est une histoire très forte, celle d'une re-découverte.

La BD est conséquente mais elle est belle dans les mots et dans les dessins. Tous les recours stylistiques (retours en arrière, pensées…) sont présents et font de récit une oeuvre très forte. J'aime être celle qui va assembler les pièces du puzzle afin de reconstituer le parcours de ces deux personnages. J'aime avoir affaire à deux types d'illustrations selon qu'il s'agit du présent ou du passé.

Une BD incontournable !
Lien : http://lesbavardagesdesophie..
Commenter  J’apprécie          80


En lisant Come Prima, le judebox que j'ai dans la tête se met en route et c'est la voix de Dalida que j'entends. Changement d'ambiance en ouvrant la bande dessinée qui porte ce titre et qui a été récompensée au dernier festival d'Angoulême par le prix du meilleur album 2014. S'il est bien question d'Italie, l'ambiance n'est pas à la légèreté entre ces deux frères qui se retrouvent au début des années 60 sillonnant les routes suite à la mort de leur père. Au fil des kilomètres, les deux frères vont s'affronter, revenir sur le passé et à travers deux versions d'un même pan de leur histoire, dénouer le fil de relations familiales orageuses. L'album alterne entre road movie et évocation d'une enfance mêlant nostalgie et incompréhension, changeant d'ambiance graphique lorsqu'il s'agit d'évoquer les souvenirs avec des traits plus épais tracés en rouge et bleu uniquement. Come Prima est un voyage en Italie où il est question de racines, d'absence, de fuite. Émouvant et poétique.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
Commenter  J’apprécie          80
France, 1958.

Fabio vient d'encaisser sa énième défaite. Ce boxeur n'est jamais parvenu à percer, peut-être en raison de la vie qu'il mène : sans cesse sur les route, sans cesse dans les embrouilles. Râleur, baratineur, magouilleur, il fuit en permanence.

L'esprit morose, il a rangé ses affaires dans son sac et s'apprête à rentrer à l'hôtel où il vit avec sa compagne. Mais ce soir-là, Giovanni est là pour l'attendre. Giovanni, c'est son frère cadet qui a enfin retrouvé la trace de son frère après 10 ans de silence. Giovanni vient avec une requête : il demande à Fabio de faire le voyage avec lui jusqu'en Italie pour ramener au pays les cendres de leur père défunt.

Bien sûr, Fabio s'oppose. Quel sens cela aurait pour lui de rentrer au pays après tant d'années ? Malgré tout, il sait que le vent a tourné pour lui. Criblé de dettes, il sait que l'heure du règlement de comptes approche dangereusement. Prendre la route et fuir de nouveau semble la meilleure solution. Alors pourquoi ne pas saisir cette opportunité, revoir le pays une dernière fois avant de prendre son envol pour une destination inconnue.

Giovanni et Fabio vont traverser la France et l'Italie à bord de la petite Fiat 500 de leur père. Un voyage qui sera long d'autant que Fabio le fait à contrecoeur et que Giovanni semble ne pas avoir tout dit à son frère sur ce qui l'attend à destination. Quant au voyage en lui-même, bien des surprises les attendent…

-

Alfred ! Un nom associé à des ouvrages qui m'ont marquée : Je mourrai pas gibier (l'adaptation du roman de Guillaume Guéraud) et Pourquoi j'ai tué Pierre sur lequel il avait collaboré avec Olivier Ka. Cette fois, il est seul maître à bord, à moins qu'il ne se soit entièrement laissé porté par l'imprévisibilité de ses personnages.

Lorsqu'on ouvre l'album, on se confronte en premier lieu avec des atmosphères. La première nous permet d'entrapercevoir une ville en bord de mer. Ses façades sont caressées par le soleil, ses rues désertes sont étrangement apaisantes, ses maisons sont délicatement agglutinées au pied d'une colline… La mémoire a effacé la cohue des badauds et autres détails pour ne conserver que l'essentiel, à commencer par un soupçon de nostalgie qui d'ailleurs contaminera progressivement l'album.

On encaisse ensuite la tension qui se dégage d'un combat de boxe. Les bruits mats des coups sont largement suggérés, le trait sec et nerveux d'Alfred s'habille d'un rouge carmin saisissant pour illustrer la rage des combattants à remporter le duel. Et lorsque les personnages apparaissent enfin, les dialogues font leur entrée. Fabio et Giovanni s'affrontent verbalement, Fabio a la même hargne à rétorquer aux dires de son frère que lorsqu'il combat sur le ring. Les fond de cases sont toujours revêtues de rouges, la tension est palpable, le rouge se renforce jusqu'à l'annonce de la mort de leur père. C'est alors un bleu électrique qui balaye d'un coup l'atmosphère, un bleu qui viendra marquer la décharge reçue par Fabio à l'annonce du décès.

Parfaite maîtrise du code couleur sur lequel s'appuie Alfred pour soulager les propos. Puis, après quelques soubresauts de colère inhérents à l'humeur morose de Fabio, l'histoire commence et les couleurs s'installent. En une poignée de pages, Alfred nous a déjà permis de nous confronter à deux ambiances graphiques très distinctes et tout le panel de ressenti que chacune d'entre elles peut susciter. Peu à peu, le lecteur s'immisce dans cet univers, s'attache à ses protagonistes. On attrape de-ci de-là des éléments de compréhension quant aux liens qui unit cette fratrie, on perçoit peu à peu ce qui s'est joué dans cette cellule familiale. On perçoit la rancoeur et l'amour qu'ils se portent. Ils se côtoient, s'apprivoisent. Ils sont sans cesse sur le fil ; s'aimer ou se détester définitivement ? Pardonner ? Oublier ? Je n'ai pu m'empêcher de chantonner la chanson de Dalida Come prima lorsque je voyais les paysages défiler tout au long de leur périple. Étonnement, cet accompagnement musical inconscient s'est parfaitement prêté à la lecture, un mélange de nostalgie et de bonheur simple.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          80
Fauve d'Or Angoulême 2014... Tout est dit : acheté ce matin à la #rederieamiens et lu sur la route du retour, Come prima d'Alfred paru chez Delcourt Mirages est une superbe ovni dessiné qui mérite sa place dans toute bonne bibliothèque.

Une histoire de fratrie, de choix, de chemises noires, de résistants, de rejet, de retrouvailles, de mort, de fanfaronnade et de vie.

Splendide !

Il mériterait qu'un romancier s'en empare...
Commenter  J’apprécie          70
Après une quinzaine d'années de séparation, deux frères, Fabio et Giovanni se retrouvent. Leur père est mort, ils vont faire ensemble la route jusqu'au petit village d'Italie où ils sont nés. Ce voyage en Fiat 500 sera l'occasion de s'expliquer, de se souvenirs de leur enfance, de faire des rencontres... Et peu à peu le lecteur va découvrir l'histoire de chacun des deux frères et celle du père.
L'histoire est touchante, le récit est lent, bien mené, avec quelques touches d'humour.
Le dessin est très expressif, certaines planches n'ont aucun dialogue. L'auteur a choisi deux façon de dessiner, l'une pour le présent et l'autre pour évoquer le passé. C'est ce dessin tout en aplats de couleur que j'ai préféré.
Une jolie découverte.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (917) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5239 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}