« Homme libre, toujours, tu chériras la mer ». Il a raison,
Baudelaire. Je l'aime, je l'adore, la mer. Dès que je le peux, je m'y rends. Mais
la Côte d'Opale, je ne la situe pas exactement. Je cherche... je trouve que ce nom a été donné par un peintre originaire du Touquet, Édouard Levêque, au littoral situé entre le Crotoy et Equihen-Plage « en hommage à sa lumière si particulière et changeante ».
Mais je vois aussi que « les limites de
la Côte d'Opale sont un peu floues ».
Bon. Si je comprends bien, c'est une portion de littoral que je ne connais pas du tout, puisque je me suis arrêtée, d'un côté, à Dunkerque, de l'autre au Touquet.
Je fais la collection des carnets d'aquarelles et, ça tombe bien,
Eric Alibert en a consacré un à cette région dont il est originaire. Dans son ouvrage, il y a quelques paysages, mais très flous. Je ne peux pas m'en faire une véritable idée. Il faudra bien un jour que j'aille sur place. En revanche, il est très riche en trésors que l'on n'a pas souvent la chance de contempler de près : beaucoup de croquis au crayon présentent des oiseaux, une planche fait chatoyer une multitude d'opales, et puis, toute une collection de fleurs sauvages et de plantes : argousier, onagre, compagnon blanc...
Enfin, ici et là apparaissent quelques fossiles. On découvre aussi que des pêcheurs vivaient sous « un bateau retourné reposant sur des murets ». Cela m'intrigue. Je serais curieuse de contempler de telles habitations !
Un beau carnet donc, qui m'a permis de voyager sans bouger de mon fauteuil, malgré le froid et la pluie du dehors, et m'a donné envie de partir à la découverte de ces merveilles.