Les éditions Stock ont invité des auteurs très différents à passer une nuit dans le musée de leur choix et ont ainsi publié des livres étonnants et différents de ces expériences particulières.
Ainsi est né ce livre.
Contrairement à ce que je fais couramment,je ne vais pas le noter ,car autant je l'ai trouvé profond parfois,au sujet de la filiation,de la généalogie,de l'attachement à son pays,sa langue autant j'ai été rebutée par le côté verbeux et décousu.
Pourtant oui je peux comprendre le côté décousu. L'auteur,
Jakuta Alikavazovic, laisse aller ses souvenirs de petite fille,et vous savez comment ça se passe,on fait remonter un souvenir à sa conscience,vient s'y accrocher un autre,puis un autre,des souvenirs - détails qui complètent le premier et en entraînent une farandole d'autres... oui mais voilà,à lire ça ne m'a pas été agréable car trop fouillis à mon gré.
Jakuta,donc,dans ce musée,le Louvres excusez du peu,se rappelle son père avec qui,enfant ,elle venait souvent, principalement dans la salle où se trouve la Vénus de Milo.
Ce père qui traversait la vie avec bonté et candeur,qui ne voulait en percevoir que la Beauté,ce père (qui avait fui son pays la Yougoslavie) pour qui la vie était un émerveillement comme l'est une visite de musée.
Je comprends très bien cette nécessité,voir du beau,de l'abouti,du surprenant quand le monde autour de soi se délite, s'entourer de beauté est une question d'équilibre ou peut être même de survie.
En cela cette histoire est superbe.
Et la beauté du rapport père/ fille.Aussi fluctuant fut il.