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Comme un Ciel en nous, c'est une Nuit au Musée un peu particulière. Jakuta Alikavazovic a choisi Le Louvre, celui que son père lui avait fait découvrir, lui qui lui demandait souvent : « et toi, comment tu t'y prendrais pour voler la Joconde ? »

Réfugié Yougoslave soucieux de ne pas « faire pauvre » - c'est assez d'être étranger, ce père passionné au point de l'avoir oubliée des heures au pied de la Vénus de Milo, qui était il vraiment ? L'autrice tente de répondre à cette question tout en réfléchissant à l'héritage artistique transmis par ce père aux côtés obscurs.

C'est le premier ouvrage de Jakuta Alikavazovic que je lis, j'y découvre une plume sincère et délicate qui me donne envie de poursuivre l'aventure au- delà des glissades en chaussettes dorées dans la salle des Cariatides et des baisers aux statues… au- delà de ce magnifique hommage à son père aussi.
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L'art de ciseler les mots avec une incroyable perfection. L'auteur ou autrice … je préfère utiliser ce terme plutôt que de prononcer son nom même après un entraînement spartiate, nous fait partager la relation avec son papa à travers ses souvenirs et une passion commune pour le Musée du Louvre. Ce témoignage est touchant, et parfois subtil. Quand j'utilise le terme subtil, je pense à cette façon d'aborder l'immigration, la relation entre un extirpé de son pays et sa terre d'accueil. Ce livre est de la belle ouvrage.
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Une très belle écriture, une aventure d'une nuit au coeur du Musée du Louvre.

Mais désolé, je n'ai pas accroché au train des fulgurances d'un personnage glissant sur les parquets du musée, de nuit, regardant les ouvres autrement mais pas vraiment, ni même dans l'approche quasi philosophique des origines floues d'un père et/ou d'un potentiel voleur. Trop de chemins ouverts sans réponses.
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Une nuit passée au musée du Louvre est l'occasion pour l'autrice de se remémorer des souvenirs, de rendre un bel hommage à son père et de s'interroger sur l'art. le récit prend prend par moments la forme de divagations sur différents sujets. Certaines réflexions sont très pertinentes.
Jakuta Alikavazovic a une très belle plume, c'est un véritable plaisir de la lire.
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Les éditions Stock ont invité des auteurs très différents à passer une nuit dans le musée de leur choix et ont ainsi publié des livres étonnants et différents de ces expériences particulières.
Ainsi est né ce livre.
Contrairement à ce que je fais couramment,je ne vais pas le noter ,car autant je l'ai trouvé profond parfois,au sujet de la filiation,de la généalogie,de l'attachement à son pays,sa langue autant j'ai été rebutée par le côté verbeux et décousu.
Pourtant oui je peux comprendre le côté décousu. L'auteur,Jakuta Alikavazovic, laisse aller ses souvenirs de petite fille,et vous savez comment ça se passe,on fait remonter un souvenir à sa conscience,vient s'y accrocher un autre,puis un autre,des souvenirs - détails qui complètent le premier et en entraînent une farandole d'autres... oui mais voilà,à lire ça ne m'a pas été agréable car trop fouillis à mon gré.
Jakuta,donc,dans ce musée,le Louvres excusez du peu,se rappelle son père avec qui,enfant ,elle venait souvent, principalement dans la salle où se trouve la Vénus de Milo.
Ce père qui traversait la vie avec bonté et candeur,qui ne voulait en percevoir que la Beauté,ce père (qui avait fui son pays la Yougoslavie) pour qui la vie était un émerveillement comme l'est une visite de musée.
Je comprends très bien cette nécessité,voir du beau,de l'abouti,du surprenant quand le monde autour de soi se délite, s'entourer de beauté est une question d'équilibre ou peut être même de survie.
En cela cette histoire est superbe.
Et la beauté du rapport père/ fille.Aussi fluctuant fut il.
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J'ai eu la chance de rencontrer Jakuta Alikavazovic lors d'un stage d'écriture de weekend sur la forme courte. Et j'ai été enchantée car j'ai pu enfin découvrir la forme qui me convient.
C'est un roman curieux et attachant. Il y a de l'affectivité et de l'intelligence dans ces textes car pris isolément le roman peut être découpé en textes courts. Les thèmes sont l'identité, la transmission, la famille, l'art. Et cette question récurrente "Et toi, comment t'y prendrais-tu, pour voler la Joconde ? D'ailleurs, j'ai appris que ce tableau avait effectivement été volé en août 1911 !
"Comme un ciel en nous" est une commande pour la série Ma nuit au musée des éditions Stock. Toute une nuit, Jakuta déambule dans la salle des Cariatides du musée du Louvre. Le Louvre est intimement lié à sa famille, à son père. Jakuta a un rapport privilégié avec son père exilé monténégrin. Le Louvre, c'est la Joconde, c'est une atmosphère particulière. La nuit, les pierres parlent. Elles évoquent un passé lointain. Elle évoquent une humanité qui se poursuit. C'est comme un fil que l'on dévide et même si les pierres sont la mémoire du monde, il y a fracture. En effet, la mémoire des hommes est courte. Et c'est bien dommage.
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Jakuta Alikavazovic a la chance d'avoir passé une nuit, seule, au Louvre. Aux heures où la solitude est l'occasion de laisser son imagination parcourir les lieux. Mais ce moment ne pas être pour elle juste pour ce retrouver dans un lieu unique, c'est aussi l'occasion d'une introspection. Elle va revenir sur son père et sa relation avec lui. Cet homme qui l'emmenait au Louvre quand elle était petite et lui demandait comment elle ferait pour voler la Joconde.
Beaucoup de sensibilité dans cet ouvrage. le sujet nous ramène à des choses personnelles.
Une jolie lecture, pour un moment que j'aimerais vivre (une nuit au Louvre).
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Qui n'a jamais rêvé de passer une nuit au musée pour voir ce qui s'anime une fois les visiteurs partis et la nuit tombée ? C'est l'exercice que propose cette collection.
L'auteur y déambule et nous vouille ses souvenirs, ces allées et ces statues si souvent admirées avec son père. Une manière de revenir sur ses origines et son lien à lui avec un regard d'adulte.
Je m'y suis parfois un peu perdu, dans la lecture de ce musée, mais c'était un agréable essai, une très belle réflexion sur l'Art et une agréable promenade qui donne bien envie d'aller visiter à nouveau Le Louvre.
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Roman d'un propos étonnant : Anne Frank s'invite comme une idole, une idylle ou un fantôme ? Cette découverte de soi même au travers d'un personnage littéraire, réel, martyre, où l'auteur affiche ce qui est effacé, minimisé ou transformé surprend. le recours à des citations à quelque peu freiné ma lecture. L'absurde et la folie meurtrière des crimes contre l'humanité sont associés à cette recherche de l'identité sans jamais révéler l'indicible.
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L'autrice passe la nuit du 7 au 8 mars 2020 au musée du Louvre, dans la salle des Cariatides. Ce musée qu'elle connaît si bien, pour y être venue de nombreuses fois avec son père et y avoir même été oubliée par ce dernier.

« Et toi, comment t'y prendrais-tu, pour voler la Joconde? » lui demandait-il sans cesse?

Comme une incantation, cette question lui permet d'appeler son père, de le faire ressurgir de sa mémoire et d'invoquer les fantômes du passé.

« Mais connaît-on jamais vraiment son père ? »

Cette nuit, seule au Louvre, au milieu de ces sculptures de pierre, sous la Vénus de Milo, Jakuta Alikavazovic met à nu ses souvenirs et tente de ses glisser dans les pas de son père. Cet homme, né au Monténégro, dont la fuite le mène à Paris et son amour pour le Beau au Louvre.

Cette nuit, seule au Louvre, Jakuta Alikavazovic, jeune maman d'un petit garçon de 9 mois, y est venue pour redevenir la fille de son père.
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