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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Serait-il tendance de passer la nuit dans un musée ? Après Leila Slimani et son séjour nocturne dans un musée vénitien, c'est Jakuta Alikavazovic qui prend le relais en choisissant cette fois le Louvre.
A partir de quelques oeuvres choisies en raison de ce qu'elles représentent dans l'imaginaire de l'auteur, et des représentations issues de ce que ces oeuvres signifiaient pour son père, l'auteur revient sur son enfance, celle d'une fillette réfugiée, dont l'institutrice affirma qu'elle ne parlerait jamais le français ! Belle revanche, des années plus tard, que l'obtention d'un Goncourt du premier roman !

Les souvenirs affluent donc, dressant le portrait du père, esthète et voleur, une sorte de gentleman cambrioleur …

Mais au-delà de cet hommage, se cachent les motivations de cet enfermement volontaire : et la petite phrase qui revient :

« Et toi, comment tu t'y prendrais, pour voler la Joconde ? », occasion pour l'auteur de revenir sur ce fait divers du début du vingtième siècle, qui fut une des raisons du futur succès de cette oeuvre de de Vinci.

Mais il faudra attendre les dernières pages pour en savoir plus ….

Hormis les qualités de conteuse de Jakuta Alikavazovic, et ce bel hommage à son père, j'ai trouvé assez peu d'intérêt au récit, d'autant que le parfum des fleurs la nuit avait déjà utilisé le même procédé pour évoquer des souvenirs d'enfance.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un petit ouvrage qui fait partie de la collection "Ma nuit au musée" des éditions Stock. Jakuta Alikavazovic la passera au Musée du Louvre. Lieu où, petite fille, son père l'a emmenée un nombre incalculable de fois. "Le Louvre est la première ville française où je me suis senti chez moi, disait mon père". Le Louvre, est pour la petite fille un lieu d'incitations à observer et de questions incessantes du père, dont la plus récurrente : "Et toi, comment t'y prendrais-tu, pour voler la Joconde ?".
Cette nuit au musée du Louvre suscite chez Jakuta Alikavazovic peu de commentaires ou d'anecdotes à propos des oeuvres exposées, mais c'est l'occasion pour elle de re-visiter son père, de se remémorer et même de régler quelques comptes. Un père déraciné à la fois fascinant pour la petite fille, pesant et à fuir pour l'adolescente, et finalement perçu à sa juste valeur par la jeune femme.
"Je ferme les yeux et je le vois. Tel que je le vois, les yeux fermés, il n'y a pas d'ombre dans le coeur de mon père. Je connais sa fantaisie, oui, les libertés qu'il s'autorise, y compris avec le réel ; y compris, peut-être, avec certaines règles – mais au-delà de cela je connais sa bonté profonde, rayonnante, et je connais quelque chose de son rapport au monde. Celui d'un homme dans un musée. Celui d'un promeneur. D'un spectateur. Mon père n'est pas, au fond, un homme d'action. Mon père s'amuse. Il fait semblant. Il fait semblant d'être riche. Il fait semblant de transgresser les lois sans, au fond, transgresser grand-chose. Mon père est un homme bon. Voilà ce que je pense maintenant que, pour la deuxième fois de ma vie, à trente ans d'intervalle, je me trouve au bord d'un autre monde. Mais connaît-on jamais son père ?"
Cette question chacun peut aussi se la poser.
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Petite déception car ayant étudié l'histoire de l'art et adorant les musées, je pensais lire plein d'anecdotes et découvrir les coulisses du Louvre by night. Ensuite je me suis accrochée à la phrase répétée par le père sur « comment s'y prendre pour voler la Joconde » mais on n'est pas non plus dans la Casa de Papel… Je ne suis pas rentrée dans ce livre donc les errances poétiques de l'autrice ne m'ont pas passionnée. Les longs paragraphes dans de longs chapitres avec des sujets qui partent dans tous les sens m'ont donné la sensation d'un journal intime qui ne m'était pas adressé.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Une nuit passée au musée du Louvre est l'occasion pour l'autrice de se remémorer des souvenirs, de rendre un bel hommage à son père et de s'interroger sur l'art. le récit prend prend par moments la forme de divagations sur différents sujets. Certaines réflexions sont très pertinentes.
Jakuta Alikavazovic a une très belle plume, c'est un véritable plaisir de la lire.
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Une très belle écriture, une aventure d'une nuit au coeur du Musée du Louvre.

Mais désolé, je n'ai pas accroché au train des fulgurances d'un personnage glissant sur les parquets du musée, de nuit, regardant les ouvres autrement mais pas vraiment, ni même dans l'approche quasi philosophique des origines floues d'un père et/ou d'un potentiel voleur. Trop de chemins ouverts sans réponses.
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Qui n'a jamais rêvé de passer une nuit au musée pour voir ce qui s'anime une fois les visiteurs partis et la nuit tombée ? C'est l'exercice que propose cette collection.
L'auteur y déambule et nous vouille ses souvenirs, ces allées et ces statues si souvent admirées avec son père. Une manière de revenir sur ses origines et son lien à lui avec un regard d'adulte.
Je m'y suis parfois un peu perdu, dans la lecture de ce musée, mais c'était un agréable essai, une très belle réflexion sur l'Art et une agréable promenade qui donne bien envie d'aller visiter à nouveau Le Louvre.
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C'est le deuxième livre que je lis de cette collection après celui de Leila Slimani.
Je crois que je m'arrêterai là, car j'ai l'impression de lire le même livre. Toujours un questionnement intérieur, un retour à sa vie, à son enfance, à ses valeurs. C'est une belle écriture et certainement une autrice à découvrir.
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Roman d'un propos étonnant : Anne Frank s'invite comme une idole, une idylle ou un fantôme ? Cette découverte de soi même au travers d'un personnage littéraire, réel, martyre, où l'auteur affiche ce qui est effacé, minimisé ou transformé surprend. le recours à des citations à quelque peu freiné ma lecture. L'absurde et la folie meurtrière des crimes contre l'humanité sont associés à cette recherche de l'identité sans jamais révéler l'indicible.
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