A(ni)mal

Un très très bon roman, très dur aussi dans les premières parties. Ce qui rend presque la dernière... molle.
C'était incroyable de le lire juste après "Mes Coups seront mes mots" parce que dans les deux on y apprend que Amal est un prénom qui signifie espoir... J'adore ce genre de coïncidence d'un livre à l'autre.

Ce roman raconte le périple d'un migrant qui souhaite rejoindre Paris, le fait même que l'autrice n'ait pas nommé de pays spécifique est très parlant. L'histoire est centré autour du chemin, autant physique que psychologique, un chemin pour être sauvé et libre.

Ce livre est magnifiquement bien écrit. Il est dur, émouvant, prenant. le chute est juste incroyable, j'étais déjà au bord des larmes et là 💥... Vraiment je pense même le relire (alors que je relis rarement le même livre), car je trouve le rythme effréné, ce qui ajoute encore plus de désespoir à la quête de liberté.

Les personnages sont attachants mais aussi dégoûtante, dégueulasses... Je pense sincèrement que ce livre peut être ajouté au programme de collège, ou être lu dans ce cadre. Il pousse à réfléchir, à se remettre en question, et surtout à avoir l'esprit et les bras ouverts.

Je suis bouleversée par ce roman. Quelle plume, quel force dans ce texte.
Parcours de Miran qui fuit son pays, la violence, la guerre, les massacres et qui comme des centaines d'autres migrants, cherchent à venir en Europe avec l'espoir qu'on leur offre de la paix et du bonheur. Avec espoir qu'on les aide.
C'est un roman révoltent, puissant et magnifique aussi. La justesse des émotions et de mots sont impressionnantes dans ce livre. Je suis bluffée et renversé par cette histoire, touché par l'humanité, choqué par la cruauté.
Un récit authentique, actuel, porté par une plume phénoménal.
C'était incroyable.

Que dire... Un roman bouleversant de justesse sur ce que traversent ces hommes et femmes pour atteindre l'Europe. Ici, c'est Miran, qui doit fuir son pays en guerre, il veut rester mais sa mère le force à partir. le voilà sur les routes dangereuses que prennent les migrants.
Quand on referme ce roman, on n'en sors pas indemne : de la tristesse, de la colère mais aussi de l'espoir...
Cécile Alix est une auteure que j'ai rencontré sur un salon dont je suis bénévole. Elle est lumineuse et ses romans sont emprunts d'humanité.
J'avais hésité de prendre ce roman pour mon CDI mais il était conseillé pour des plus grands et bien je vais l'acheter car je pense que c'est un roman à faire lire surtout que le thème des migrants est au programme de 4e.

Un magnifique roman, lu il y a déjà plusieurs mois, mais qui reste en mémoire et marque pendant un moment.
Ce n'est d'ailleurs pas facile de trouver les mots pour en parler : j'ai peur de ne pas savoir lui rendre justice...

a(ni)mal est donc un roman poignant et bouleversant, réaliste et plein d'espoir.
Le sujet est dur et peu présent en littérature jeunesse : celui du parcours d'un jeune migrant fuyant son pays.
Ce n'est absolument pas mon type de lecture habituelle et je ne regrette pas du tout d'être sortie de ma zone de confort !

C'est engagé, très bien écrit, les mots sont justes, même pour décrire certaines scènes de barbarie ou les conditions de vie des migrants (tant physique que psychologique). On passe par toutes les émotions.
Un roman qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent : c'est une belle leçon de vie.

Une fois commencé, il est difficile de le lâcher. On a envie de suivre le parcours de Miran, parce qu'évidemment, on s'est attaché à lui et son instinct de survie.
Sur son chemin, Miran va rencontrer différentes personnes. Certaines vont nous montrer la noirceur de l'âme humaine, mais d'autres sont prêtes à l'aider dans ses épreuves.
Un roman témoignage immersif sur son périple, même si je trouve que certaines rencontres bienveillantes sont trop faciles (et c'est le seul bémol que je donnerai à ce roman).

J'ai lu que Cécile Alix avait récolté de nombreux témoignages pour que le récit soit proche de la réalité... Et bien, c'est réussi et criant de vérité !

Et cette fin, comme une évidence, mais que je n'ai pas vue venir...
Au final, c'est un vrai roman coup de poing, pour une lecture essentielle, et comprendre le périple des immigrés.
A mettre entre toutes les mains, dès 13-14 ans.
Lien : https://www.instagram.com/la..

Je referme ce beau roman avec des émotions fortes. Comment trouver les mots justes pour parler de lui lorsque la plume de son autrice est poignante, sublime et juste ?

Je ne remercierai jamais assez ma douce @livresse_delire_delivre pour m'avoir recommandé ce livre.

Lisez-le. C'est bien plus qu'un roman jeunesse. Il s'adresse à nous tous. Nous tous qui fermons les yeux face à ces pauvres âmes qui quittent leur pays à la recherche du bonheur, d'une liberté de vivre et d'exister.

« Nous appartenons tous à la même espèce, à la même terre ! »

Une couverture si belle néanmoins qui renferme ce parcours si dangereux et périlleux. J'ai été témoin du courage et de la force de Miran, gardant au fond de mon coeur son secret pour l'aider à s'en sortir.

Ouvrez votre coeur à cet adolescent, qui tente de vivre et de garder espoir malgré la brutalité des hommes, en lisant son histoire.

Alors, vous laisserez-vous tenter ?

Bon jeudi 🤍

a(ni)mal est un livre que j'ai d'abord choisi de lire car la couverture m'intriguait : pourquoi cette parenthèse, pourquoi aussi peu d'indices? Pour éviter d'en dire trop sur cette histoire, je vais la résumer simplement : on nous conte ici le voyage d'un jeune homme qui quitte son pays natal pour fuir la guerre. Son but est d'arriver en France afin d'y vivre une vie plus posée. Ensuite, on retrouve très peu le thème de l'immigration dans la sélection Babelio cette année, et il est ici abordé d'une façon que j'ai beaucoup appréciée. Pour moi, ce livre est porteur d'espoir car le protagoniste trouve toujours une personne de confiance qui va l'aider dans sa quête. Il reste cependant réaliste, car, si le héros a fait de belles rencontres, on peut observer à de nombreuses reprises les tragédies qui touchent les immigrés tentant d'arriver en France. Enfin, les dernières pages du roman m'ont émues, je ne m'attendais vraiment pas à cette fin. Mais bon, je vous laisse le découvrir!
Je donne à ce livre la note de 4/5 :)
(Audrey)

Outch ! Je sors lessivée de cette lecture douloureuse. Nous avons accueilli à la maison des jeunes mineurs qui avaient fui leurs pays. C'était notre métier. Il y a eu des rencontres fortes, bouleversantes, des liens qui se sont inscrits dans la durée. Il y a aussi eu des rencontres impossibles, des liens qui se sont distendus, des souffrances qui nous ont dépassées.
Alors ce roman m'a terrassée par sa justesse, sa cruelle réalité mais aussi ses graines d'espoir semées, portées par le vent.
C'est à lire et à digérer...
Je ne peux pas classer ce roman en littérature jeunesse, ce qui ne veut pas dire que des ados ne peuvent pas le lire, j'ai lu des livres dits adultes très jeune. C'est juste que, même si je le regrette, dire qu'un roman est jeunesse le catalogue. Et je ne veux surtout pas en limiter la portée ! Et je ne peux que remercier Cécile Alix pour ce roman qu'elle nous offre !

Mais mon fils, le même qu'hier, s'inquiète maintenant de savoir si c'est sa tête au réveil qui génère mes larmes...

Un récit bouleversant et tristement réaliste

Dans ce roman, l'autrice nous plonge dans l'horreur de la guerre et de l'immigration.
On va suivre Miran qui à 15 ans a déjà tout perdu.
Comment peut-on survivre quand on est séparé brutalement du seul membre de sa famille encore en vie, quand on perd jusqu'à son identité en devant changer de prénom et se faire passer pour un homme ?
Miran va devoir traverser un terrible périple pour rejoindre Paris, la ville de ses rêves.

Je trouve ça vraiment bien d'écrire un roman à destination des adolescents sur cette thématique, cela permet dès le plus jeune ages de les sensibiliser sur ce sujet souvent tabou.
Il est bien de rappeler que les migrants qui sont souvent perçus comme des étrangers venus piller notre pays sont en fait juste des êtres humains dans une grande détresse et qui ne cherche qu'a vivre décemment.

On retrouve dans ce livre le pire de l'humanité mais on y côtoie aussi de la lumière et de la bienveillance.

Un livre bouleversant de réalisme, à mettre entre le plus de mains possible.

Je remercie infiniment les éditions Slalom pour cet envoi.

En commençant ce livre, je savais que je n'allais pas me retrouver face à une lecture de confort. Que j'allais être sérieusement ébranlée dans mes fondations, jusqu'au plus profond de mon être par l'injustice qui y serait décrite tout du long. Un roman sur la migration et ce qui la pousse à exister dans notre monde sérieusement malade à tous les niveaux, ce n'est jamais bien marrant à lire mais c'est profondément nécessaire.

Ce titre nous rappelle avec toute l'humanité et la douceur possibles et imaginables pourquoi les politiques mises en place ou que certains voudraient instaurer vis-à-vis des immigrés sont d'une stupidité et surtout d'une abomination sans nom. A partir de quand devrait on tourner le dos à ceux qui ont dû quitter leur pays en guerre, à feu et à sang, dans l'état de destruction le plus total, pour le simple mirage de la liberté ? Au nom de quoi, de quel pseudo patriotisme devrait on refuser de tendre la main à ceux qui ont vu, entendu, vécu jusque dans chaque fibre de leur être l'indicible, celui qui vous empêche de fermer les yeux la nuit ou qui vous étouffe dans votre cri de souffrance et d'effroi le plus déchirant et silencieux tel celui pétri de honte de ceux qui se voilent complètement la face ? Cécile Alix répond simplement à ces questions avec un « NON, on ne le peut pas » empli d'une poésie et d'une sagesse se dévoilant au fil des pages qui forcent l'admiration. L'autrice parvient à parler de l'insoutenable avec une lumière, un espoir qui réchauffe progressivement le coeur pour in fine faire exploser celui-ci d'un amour infini, inconditionnel : celui pour l'Homme et de tout ce qu'il y a de beau dans chacun de ses pas, chacune de ses actions.

Pour autant, le titre du roman ne laissait pas présager cela au départ, pas pour moi en tout cas. En pensant au mot "animal", je me figurais immédiatement l'expression « L'homme est un animal pour l'homme », malheureusement d'autant plus vraie dans le cadre de la crise migratoire, et je ne voyais pas tellement l'utilité de ces drôles de parenthèses. Je ne voyais pas ce qu'elles venaient faire ici et, si cela est actuellement votre cas, rassurez vous car le final en apothéose de ce magnifique roman vous apporte tous les éléments de réponse dont vous avez besoin et ce moment de révélation est purement et simplement magistral, vous pouvez me croire. En bref, j'ai adoré ce récit éprouvant à bien des moments mais assurément inspirant et salvateur et à mettre entre toutes les mains !
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