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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ludo se fait harceler mais n'en dit rien à sa mère car elle lui dit que leur vie est déjà compliquée comme ça. Ludo ne dit rien, mais un jour Monsieur Romain le le professeur de sport le découvre dans un robinet à moitié assommé et là il faut en parler. Un roman dans lequel le personnage va oser de plus en plus le dire.
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J'ai énormément apprécié cette histoire car elle m'a profondément touché. Je trouve que l'auteur Cecile Alix a décrit la vie du petit Ludo en détail (comme les difficultés de sa mère qui sort le matin très tôt travailler et rentre tard) .
Ce roman nous fait ressentir beaucoup d'émotions (de la tristesse, de la joie et de la peine ) .
Il nous fait réfléchir surtout aux conséquences du harcèlement . Par exemple, lorsque Ludo se fait frapper et "balancer" sous de la douche, le prof arrive pour aider le petit Ludo terrifié, mais il n'arrive pas à lui raconter ce qu'il se passe, qu'il se fait harceler par Julien et sa bande car il a peur et croit que ça ne va rien changer donc il n'en parle à personne .
Cette histoire est juste extraordinaire car nous vivons vraiment à son rythme: c'est triste de voir qu'il y a des gens dans les collèges et les lycées qui vivent ces violences à longueur de journée et tout ça peut aller jusqu' au suicide! Par exemple Ludo ne peut même pas rester dans le même trottoir que Julien et sa bande, il tremblait de peur quand il passe devant eux ! C'est atroce de vivre ça alors qu'il vient juste à l'école pour étudier!
JAD 408 raisons de lire
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Le harcèlement à l'école

C'est l'histoire d'un jeune garçon qui s'appelle Ludovic et qui se fait harceler par 6 enfants.
Un jour, le professeur le voit en danger car les enfants l'ont tapé ; il est transporté aux urgences .
Ludovic porte plainte pour toutes les insultes et les coups. Arrêteront-ils ?
J'ai beaucoup aimé ce livre car c'est une histoire réaliste, triste et intéressante et parce que ça peut se passer dans la vie de tous les jours. On voit que Ludovic le vit très mal.

Je recommande ce livre à ceux qui aiment les histoires tristes, à ceux qui aiment le réaliste.

Extrait choisi :
« Non, Maman, je ne me suis pas battu, il me sont juste tombés dessus. A six contre un, je n'avais aucune chance . Je veux plus aller au collège, ça ne va jamais s'arrêter . S'il te plaît, j'veux pas y retourner. » 
Mais je me tais, parce qu'elle à la vie dure ma mère... 
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Une jolie petite découverte ! Ludo est victime de harcèlement au sein de son établissement scolaire. Sa famille, ses professeurs n'en sont pas dupes. Mais celui-ci refuse de porter plainte, de peur des représailles. Il n'ose pas parler, il manque de confiance en lui. Au delà de l'histoire, ce sont les mots / maux qui interpellent le lecteur; et l'invite à une prise de conscience, car seule l'entraide, la solidarité peuvent réduire ce fléau.
Les situations évoquées dans ce livre touchent, mais je crois qu'il est important de faire lire cet ouvrage au plus grand nombre, d'autant qu'il en existe une version audio. (C. Soubic)
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Ludo est victime de harcèlement à l'école. Ne pouvant réagir et n'ayant pas d'aide autour de lui, les agresseurs vont aller si loin que Ludo n'a d''autres choix que d'apparaître enfin comme victime aux yeux des ses enseignants et de sa maman. Assuré par son entourage bien qu'il ait nié les faits, que le groupe de harceleur ne pourrait plus rien lui faire, Ludo voit son quotidien atteint par leurs actions sournoises. Refusant l'aide qu'on veut lui porter, il enfin avoir le courage de l'accepter, premier pas vers la sécurité et la reconstruction.
La professeuse documentaliste
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Le harcèlement scolaire à travers les yeux de Ludo qui subit les humiliations, les violences jour après jour. Six garçons qui l'ont pris comme bouc émissaire : qui le cherchent, le suivent, le traquent. Et Ludo qui, malgré les preuves des coups et l'aide des adultes refuse de parler et s'enferme, s'isole, sombre. Sans cacher la violence, l'écriture ne tombe pas dans la vulgarité du vocabulaire ou du style. Et c'est ce que j'ai apprécié. Je ne connaissais pas la collection presto, facile à lire de Magnard Jeunesse mais le fait que ce soit écrit à la première personne, que le format soit court et que les textes lus par les auteurs soient disponibles en ligne me donnent envie de découvrir d'autres titres de cette collection.
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Écrit à la première personne, ce récit est particulièrement émouvant parce qu'il nous fait vivre la situation de l'intérieur. "J'ai mal, j'ai peur, j'ai honte" avoue le jeune harcelé pour qui "le collège, des fois, ça ressemble à la guerre"... Tyrannisé par Julien et sa bande, il subit des agressions ouvertes (insultes, coups) mais aussi plus insidieuses : les garçons traînent devant son immeuble, sous ses fenêtres, entretenant ainsi une certaine tension, une menace planant constamment ("Je suis tétanisé devant eux", "Ils me pourrissent la vie").

En italique apparaît ce que Ludo pense sans oser le dire. La peur des représailles qui fait qu'il n'ose pas sortir du silence malgré l'évidence ("Il ne me lâchera jamais"), la solitude parce que les copains ont choisi "la tranquillité assurée", la culpabilité de donner du souci à sa mère qu'il veut préserver, les solutions évoquées par les adultes qui lui semblent toutes "complètement idéalistes". Alors Ludo donne le change à la maison tout en s'empiffrant la nuit ("comme si toutes ces calories rechargeaient mes batteries"), refuse l'aide qu'on lui propose (notamment de son professeur monsieur Germain) et envisage le suicide comme la solution...

Finalement le salut viendra de sa camarade Alice, qu'il fuyait pour la préserver des harceleurs, et qui imposera sa présence et son soutien. Un premier pas qui libérera, enfin, la parole, et enclenchera toute une procédure officielle et psychologique vers le "lâcher prise", afin que l'adolescent "arrête de survivre et accepte de vivre".
Lien : https://www.takalirsa.fr/six..
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Ce roman à la première personne nous raconte Ludo, ado de treize ans en surpoids qui est condamné à subir la violence de six garçons dans son collège. le harcèlement scolaire est le thème du roman. On a la victime, ses bourreaux. On a aussi l'environnement familial, social de ce jeune et on comprend que l'auteur nous parle aussi de ceux-là qui sont autour, qui se taisent, ne voient pas, n'entendent pas la souffrance devant eux.
Il faut que Ludo soit en danger pour qu'enfin les yeux s'ouvrent.
Les phrases sont courtes, chocs. Les mots nous percutent tant ils sont criants de vérité. C'est un très beau texte dont on a envie de noter certains extraits pour s'en souvenir.
Ludo ne parle pas, Ludo subit l'escalade d'une violence qu'il n'a pas cherchée mais qui déferle sur lui jusqu'au point de non retour.
Après la libération et seulement après, il va y avoir la danse pour que le corps enfin s'exprime.
Roman court, mais il n'y a pas besoin de plus.
Roman haletant, tout est dit. On en sort différent. Il faudrait que ce texte soit lu à l'école, au collège, dans les foyers, partout. Parce que, malgré un style et des mots qui frappent, c'est une ode à la non-violence, à l'estime de soi, au respect humain.
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Cécile Alix ne perd pas de temps pour entrer dans ce récit qui cogne là où ça fait mal. Dès le départ, on sent son Ludo très fragile. Il se fait frapper et il a bien intégré le concept de la victime. « Si j'étais normal, je me défendrais », dit-il (mais surprise, la normalité n'est pas si facile à définir). Puis on le voit sombrer jusqu'à la scène de la douche, très forte, celle qui déclenche le signal d'alarme (enfin) chez un prof. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai vraiment eu un coup de coeur pour le roman. Parce que là où on attend que Ludo saisisse la main tendue et que les « méchants » paient, l'autrice avance dans un sentier peu fréquenté. Ludo ne dénonce pas. Pire, il excuse. Enfermé dans sa peur maladive, il refuse toute l'aide proposée.
Lien : https://sophielit.ca/critiqu..
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Une lecture (littéralement) coup de poing, qui aborde le harcèlement scolaire et la grossophobie du pov de la victime. C'est dur, cruel et affreusement réaliste. J'en ai eu le souffle coupé et les yeux bien humides. A lire et à partager !
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