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4,1

sur 1116 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Engagé.
Découverte de l'oeuvre d'Ahmet Altan, auteur et journaliste turc, qui a écrit ce roman pendant son incarcération de quatre années à Istanbul, accusé pour implication présumée dans la tentative de putsch manqué de 2016. C'est certainement ce qui donne une couleur particulière à ce livre qui parle de liberté, d'amour, d'espoir et de révolte.
Fils d'exploitant agricole prospère, Fazil est un jeune homme passionné par les lettres. La mort subite de son père le contraint à partir étudier loin de chez lui et sans fortune. Il s'installe alors dans une pension populaire où il côtoie des étudiants pauvres, des travestis, des travailleurs à la petite semaine et des journalistes engagés, dans une ambiance conviviale et d'entraide. Figurant dans une émission de télévision pour payer ses études, il fait la rencontre de Mme Hayat, au charme mystérieux, sensuel et envoûtant, qui pourrait être sa mère et dont il tombe éperdument amoureux. Une relation passionnée qui lui donne à voir la vie et l'amour autrement, à l'ouvrir au monde et profiter des plaisirs simples. Quelques temps après, il fait la connaissance de Sila. Comme lui, elle est étudiante, tombée subitement dans la pauvreté et se passionne pour la littérature. Mais Fazil ne peut se résoudre à choisir entre ces deux femmes, si différentes et l'amour intense qu'il ressent pour chacune d'elle. Mais l'insouciance de sa vie, entre études et plaisirs, est menacée par la réalité d'un pays où la répression policière peut surgir à tous moments et balayer tous les espoirs.
Ce roman initiatique est une véritable ode à la liberté. Celle d'aimer sans préjugés, de croire en ses rêves, de vivre ensemble, de s'élever et de penser. Dans une écriture poétique et engagée, l'auteur nous offre un roman qui fait la part belle aux personnages et aux sentiments qui les transcendent. Un roman touchant et éclairant qui m'a beaucoup plu et que j'ai pu découvrir dans le cadre de la dernière masse critique, grâce à @babelio_ et @actessud que je remercie!
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Parfois la sécurité, le confort, la confiance vous abandonnent et la vie vient se frotter à vous avec ses aspérités: le manque, l'austérité, la solitude, le besoin ...et son festival de questions sur le sens de la vie...
Ainsi Fazyl, jeune étudiant turque poursuivra ses études dans un univers plus hostile que celui qu'il avait côtoyé avant le décès son père.
Il vit chichement avec un petit boulot pour payer une chambre dans un appartement communautaire, tout est compté et les repas souvent réduits à un bout de pain et du fromage.
Pourtant, c'est dans cet univers que Fazyl va faire des rencontres somptueuses et déterminantes pour sa vie d homme.
Tout d abord et avant tout avec Madame Hayat, personnage charismatique et fascinant pour Fazyl.
Il s abandonnera avec elle aux délices de l'amour, de la volupté du désir sans réaliser qu il sortirait différent d'une telle relation si tant est qu'il en sorte un jour.
Sila l inspirera également ...dans des sphères amoureuses moins
enflammées où s'inviteront davantage le goût de la littérature et des questions existentielles.
D'autres figures viendront influencer notre jeune étudiant comme ses enseignants en lettres, les colocataires de l appartement..pour Ainsi Fazyl tissera peu à peu le fil de sa personnalité sous le joug d un gouvernement autoritaire.
Coup de coeur autour de ce roman où Ahmet Altan avec une plume fluide, gracieuse et puissante nous invite à nous questionner sur des fondamentaux; l amour, la liberté, l'engagement, l'identité...
Un roman ponctué par des figures féminines éminemment héroïques comme un chant d honneur à leur force, leur liberté et leur courage.
Bravo Monsieur Altan!
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Madame Hayat ou le soleil apprivoisé
Fazil est un jeune homme de bonne famille, plus préoccupé de littérature que de la vie réelle, vie qui a été plutôt douce jusqu'au jour où son père est terrassé par un AVC probablement déclenché par la ruine de son entreprise.
Il va devoir apprendre vite à se débrouiller seul et sans abandonner ses études comme il en fait la promesse à sa mère.
Il commence par quitter sa colocation luxueuse pour intégrer une modeste pension de famille interlope.
Puis il gagnera quelque argent en faisant de la figuration pour la télévision.
C'est ainsi qu'il rencontrera deux femmes : Madame Hayat femme mûre et libre et Sila jeune fille dans la même situation familiale que lui.
« La pauvreté m'avait enlevé beaucoup de choses en un rien de temps, c'était bien plus que de l'argent que j'avais perdu. Je ressemblais à un bébé tortue à qui on a retiré sa carapace : vulnérable, désorienté, privé de toute protection. […] Et de me découvrir être si peu de choses, une fois l'argent retiré, cela me faisait honte. »
A travers ces trois destins se dessinent les changements d'un pays, la Turquie qui n'est jamais nommé.
C'est un arrière-plan très présent et totalement explicite.
Lors de ses cours de littérature il aura le loisir de méditer sur cet enseignement :
« Nous voyons ainsi apparaître la différence entre une liberté qu'on gagne en se pliant aux règles, d'un côté, et une liberté obtenue à force de les défier. »
Madame Hayat va être un rayon de soleil dans la jeune vie de Fazil qu'elle s'ingénie à appeler Marc Antoine. C'est une femme qui possède un bien précieux : le sens de la vie. Elle dévoile peu de choses d'elle, elle sait que sa relation avec ce jeune homme est une parenthèse enchantée, même lorsqu'ils se comportent en couple, elle n'est pas dupe. Jamais elle ne se plaint ou essaie de le détourner de sa vie. Avec intelligence et instinct de survie elle lui enseigne, l'air de rien, une certaine sagesse en dehors du plaisir des sens.
Madame Hayat est toujours de belle humeur et croque la vie à pleines dents.
« Elle était absorbée dans cette solitude qui n'appartenait qu'à elle, qui la divertissait, qui la rendait heureuse, et elle m'avait oublié. Combien de fois, par la suite, je devais la voir se retirer dans cette solitude-là, un sourire satisfait au coin des lèvres. Et quand je lui parlais, elle en sortait aussitôt avec la même sérénité, le même naturel qu'elle y était entrée. La solitude était son nid. Elle s'en évadait avec la même grâce qu'un oiseau qui s'envole hors de son nid, ses grandes ailes ouvertes, sans le moindre effort. Cette extraordinaire aptitude à la solitude était une autre de ses qualités pour moi inédites, et sa solitude m'enchantait, elle me donnait envie d'y entrer à mon tour. »
Quel beau portrait de femme !
L'une par sa maturité taira ses sentiments, l'autre par son immaturité ne les abordera pas.
Et comme cela ils vont faire un bout de chemin.
Cela n'empêchera pas Fazil de nouer une relation avec Sila. Cette dernière rêve de fuir sa situation en allant vivre et étudier au Canada. Elle a peur de tout, se sent étrangère et ne supporte pas sa nouvelle condition.

C'est une période trouble où certains préfèrent le suicide à la prison. Tout peut être prétexte à arrestation. le danger est partout.
« Mais, plus que la peur, ce qui me troublait, c'était le sentiment d'humiliation qu'elle faisait naître, et bien qu'ignorant de qui et de quoi j'avais peur, je me sentais profondément humilié. »
Ahmet Altan nous offre une ode à la liberté, à la culture, à la littérature, en mots à la simplicité trompeuse car ils engagent une réflexion en profondeur sur ce qu'est la vie dans un régime totalitaire.
Celui qui a écrit Je ne reverrai plus le monde et qui est enfin sorti de prison, en revenant à la fiction montre combien la vie est fragile et le sens de ce qu'il écrivait :
« Je ne suis pas en prison, je suis écrivain. Enfermez-moi où vous voulez, je parcours encore le monde avec les ailes de l'imagination. »
©Chantal Lafon

Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Ahmet Altan est sorti de prison, c'est sans aucun doute la nouvelle qui m'a fait le plus plaisir en avril 2021. J'avais tant aimé « Je ne reverrai plus le jour » que je suivais toutes les péripéties judiciaires de ce grand écrivain. Comme je le disais dans le précédent billet quelques soient les humiliations que la prison turque lui a imposées, elle n'a jamais réussi à ôter en lui sa qualité d'écrivain. J'attendais avec impatience de lire ce roman et j'imagine très bien comment passer autant de temps à creuser ses souvenirs des deux femmes qu'il a aimées alors qu'il était jeune étudiant lui ont permis de survivre à son incarcération.

Madame Hayat est une femme plus âgée que lui et moins cultivée que lui. Ces deux différences feront qu'il aura toujours un peu honte de cette relation alors qu'elle lui apporte tant de choses entre autre une initiation à la sexualité riche et complète. Cet amour m'a fait penser à un roman qui m'avait beaucoup marquée « Éloge des femmes mûres » de Stephen Vizinczey. Fazil (le personnage principal) entretient en même temps une relation avec l'étudiante Sila. Il est amoureux de ces deux femmes, Sila et lui ont en commun d'avoir été des enfants de la classe favorisée d'un pays que l'auteur se garde bien de nommer. Ils ont tous les deux été plongés dans la misère, Fazil parce que son père n'a pas su diversifier ses cultures maraichères et Sila parce que le régime a subitement confisqué tous les biens du sien. Celui-ci restera même en prison quelques jours, le temps de signer une déclaration dans laquelle il s'engagera à ne pas faire de procès aux autorités qui l'ont ruiné. Comme dans le roman de Stephen Vizinczey, la montée du sentiment amoureux est accompagnée par la réalité politique de leur pays. Pour Fazil et ses amis il s'agit de la peur et parfois la panique face à l'intolérance religieuse et la répression policière qui s'abat sur tout ce qui est différent. Ce roman est aussi un hymne à la littérature, monde dans lequel Fazil (et certainement Ahmet Altan) se réfugie le trouvant souvent plus réel que la vie qu'il doit mener. Deux professeurs de littérature lui feront comprendre la force de l'engagement littéraire. Ces deux enseignants connaîtront à leur tour les horreurs de l'arrestation arbitraire et la prison.

Si cette progression de ce pays vers une répression à la fois des moeurs et des positions politique est bien présente dans « Madame Hayat », ce n'est pas l'essentiel du roman. Ahmet Altan a voulu revivre ses premiers amours et son épanouissements sexuel, j'imagine assez facilement le plaisir qu'il avait à se remémorer ce genre de scènes entre les quatre murs de sa prison à Istanbul. Un très beau roman, tout en sensibilité et respect de la femme, celui d'un homme libre aujourd'hui mais dont le talent a toujours dépassé les murs dans lesquels un régime répressif l'a enfermé pendant six longues années.
Lien : https://luocine.fr/?p=13857
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Ahmet Altan est un journaliste renommé et reconnu de Turquie. Il a été accusé par le pouvoir en place d'être impliqué dans la tentative de putsch manqué du 15 Juillet 2016.

Ce qui lui a valu d'être emprisonné pendant plusieurs années. C'est du fond de sa cellule, de tête, qu'il a rédigé ce magnifique roman.

Dans la Turquie de nos jours, le jeune Fazil est étudiant en Lettres. Après le déclassement social de sa famille suite au décès de son père, il est devenu boursier et doit fréquenter une université éloignée de chez lui.

Pour gagner un peu d'argent afin de survivre, il est devenu figurant dans une émission de télévision qui m'a fait penser à « La chance aux chansons ».

Là, Fazil rencontre Madame Hayat, figurante elle aussi. Ses charmes physiques et sa personnalité chaleureuse et solaire l'attirent bien qu'elle ait l'âge d'être sa mère.

Dans le même temps, le jeune homme fait la connaissance de Sila, étudiante comme lui et dont la famille a perdu sa position sociale en raison de la situation politique du pays. Il va entamer avec elle une relation amoureuse.

Ahmet Altan nous raconte avec brio l'éducation sentimentale de Fazil :

» Nous nous faisions beaucoup rire. Jamais je n'aurais pu ne serait-ce qu'imaginer m'amuser autant avec quelqu'un. Nous avions beau avoir des personnalités, des passions, une culture et des goûts très différents, tout entre nous était merveilleusement naturel. Nous discutions énormément, et pourtant elle ne parlait jamais d'elle, ni de son passé, ni de ses projets? J'en savais très peu, elle ne disait rien, et si je lui posais une question plus personnelle, elle haussait les épaules et changeait aussitôt de sujet (…) Elle était comme une galaxie mystérieuse qui planait au milieu de ma vie, dont je voyais les étoiles, les feux, les scintillements, mais dont l'énigme d'ensemble demeurait insoluble. »

ainsi que sur la situation politique en Turquie ;

» Je n'avais pas exactement saisi ce qu'il entendait par un « type confus », mais ça me rappela le « ils te dénoncent » de Sila, et son « est-ce qu'il y a besoin d'avoir fait quelque chose de dénonçable pour être dénoncé ? »
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Madame Hayat Ahmet Altan :
L'auteur écrit en prison, Madame Hayat, personnage qui va prendre vie à ses côtés, et on l'imagine, l'aider à supporter les années de souffrance. C'est une éducation sentimentale que l'auteur nous conte, celle de Fazıl, jeune homme dont la vie bascule au décès de son père, dans la pauvreté. Pour gagner un peu d'argent, il va faire de la figuration dans le public d'une émission de télé et rencontrer deux femmes ; Madame Hayat, une superbe femme d'âge mûr, qui pourrait être sa mère, une femme voluptueuse dont il tombe éperdument amoureux. Et Sıla, une très belle jeune femme de son âge, étudiante en littérature comme lui. Il est profondément attaché à ces deux femmes et en même temps il se sent coupable de cacher à chacune la part de l'autre dans son existence. Dans ces pages, l'auteur dit : l'écriture en même temps m'ouvre les portes de la liberté, et ouvre la porte aux dangers venus de l'extérieur. Je me suis habitué à la peur, j'avale en silence le poison qui est dans le miel. L'auteur ne situe pas son livre géographiquement et ne fait que mentionner la région du Bosphore, mais il nous révèle les difficultés de la vie en Turquie. La plume de l'auteur glisse et nous emporte dans un tourbillon de sensualité. Il nous dit : quand j'étais avec Madame Hayat c'était comme s'engouffrer sous une cape magique, aussi fine qu'une soie de Chine. Une belle déclaration d'amour aux femmes, à leur liberté.
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Écrit alors que l'auteur, journaliste turc, est à nouveau emprisonné. Son livre "Je ne reverrai plus le monde" également écrit alors qu'il est en prison, m'a fortement marquée, très prenant et tellement positif malgré son incarcération. Écrire l'aide à s'échapper des murs de sa prison, par l'esprit. Et comme il l'écrivait on peut l'enfermer dans des murs mais pas l'empêcher de s'évader en esprit.
Il nous raconte ici une histoire d'amour entre Fazil un jeune étudiant passionné de littérature et une femme mûre qui le fascine.
Le père de Fazil, nanti, lui a offert une jeunesse dans l'aisance, mais a été brutalement ruiné et est décédé. Fazil se retrouve dans la pauvreté, obligé d'apprendre à vivre autrement, gêné de sa pauvreté. Il doit gagner sa vie et fera connaissance de Madame Hayat, femme mûre, dont il s'éprend éperdument.
Si Mme Hayat est mystérieuse, fascinante, elle lui échappe par moments, puis lui revient. Il s'éprend en même temps de Sila, étudiante comme lui en littérature. Son amour oscille entre ces deux femmes, bien différentes, dans un climat de terreur où le pouvoir en place est capable d'emprisonner sans raison.
Une écriture captivante, très vivante.
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Fazil est un jeune étudiant en littérature. Bien né, ne manquant de rien dans une famille aimante, l'affaire familiale fait faillite, son père meurt, sa vie bascule dans une Turquie qui se durcit.

Il continue ses études, loue une minuscule chambre dans une auberge et gagne sa vie en faisant de la figuration pour une émission de télé. C'est là qu'il rencontre Madame Hayat, une femme plus âgée que lui. C'est le début d'une histoire comme on n'en connaît trop peu dans une vie... En parallèle, quelques temps après seulement, il rencontre sur ce même lieu de tournage une femme de son âge, Sila. Sur le papier, Sila a tout pour lui plaire : elle est étudiante en littérature comme lui, elle est belle, elle est vive d'esprit et connaissant les mêmes bouleversements : issue d'une famille aisée, ses parents ont tout perdu, leurs biens ont été saisis, ils font désormais partie de la classe populaire pauvre.

Le coeur de Fazil est pris en étau entre ces deux femmes si différentes. Fazil se nourrit d'elles. Mais son idylle avec Madame Hayat qui au début n'était qu'un jeu, se trouve prendre une autre dimension. Elle est spéciale, elle est voluptueuse, elle est belle, elle est pleine de vie, vibrante, cinglante, une vraie Cléopatre. Sa répartie, la façon qu'elle a de garder le contrôle sur sa vie, de rester secrète en se livrant également... Madame Hayat est une icône.

Mais la tournure que prend la situation politique du pays amène cette jeunesse à envisager le départ. Des incidents se produisent à l'auberge, la vie n'est plus sûre dans ces lieux. Fazil va t-il quitter le pays pour suivre Sila qui souhaite partir? Va t-il rester en Turquie près de Madame Hayat?

Ce livre raconte une magnifique histoire d'amour. Je ne pensais pas l'aimer autant. J'ai beaucoup aimé la poésie de l'auteur et sa description exceptionnelle de Madame Hayat.
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Le jeune Fazil, fauché, est parti faire des études de lettres. Pour s'en sortir, il accepte un petit job et rencontre Madame Hayat, une femme d'âge mur, dont il va tomber amoureux. Un livre sur la manière dont un jeune devient un homme, dans un contexte particulièrement difficile, entre dictature et oppression. Un livre qui a priori a été écrit en prison, ce qui rend les émotions ressenties d'autant plus profondes. Je l'ai lu car j'avais étendu qu'il été recommandé par Daniel Pennac, écrivain que je suis depuis plusieurs décennies ;-)
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Sous couvert d'éducation sentimentale, l auteur nous décrit le régime de peur, terreur & les exactions du régime d'Erdogan.....................................

Une écriture sensible..........................

Un grand roman....................................
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