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4,1

sur 1071 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lorsque son père meurt ruiné, Fazil plonge dans la précarité. Il trouve à se loger dans un quartier populaire, et tâche de financer ses études littéraires en faisant de la figuration pour une chaîne de télévision. Tandis que la peur monte dans le pays sous la pression croissante de la violence et de l'arbitraire d'un totalitarisme religieux, le jeune homme cherche un sens à sa vie, à la croisée de sa passion pour la littérature et de son amour pour deux femmes aux antipodes l'une de l'autre. Sila est une étudiante de son âge, déterminée à partir chercher la liberté à l'étranger. Madame Hayat est une femme mûre et sensuelle, que rien ne semble pouvoir empêcher de rester elle-même, flamboyante et insaisissable.


Rédigé pendant les années d'incarcération politique d'Ahmet Altan, libéré en avril dernier, le roman file la métaphore pour un incoercible chant à la liberté. Sur l'arrière-plan d'un pays sombrant dans la terreur et l'oppression, qui, s'il n'est jamais nommé, semble pointer un futur proche en Turquie, l'apprentissage du jeune Fazil est l'occasion pour l'auteur de partager ses déchirements et ses réflexions sur la meilleure manière de rester libre. Si, à travers Sila, se profile sa passion pour cet incomparable vecteur de liberté qu'est la littérature, avec la tentation de partir la cultiver à loisir dans la fuite et dans l'exil, c'est une autre forme d'irréductible indépendance, celle qui vous vient de choix assumés sans concession, quoi qu'ils coûtent, parce qu'ils sont les plus en accord avec vous-même, qu'incarne Madame Hayat.


Cette femme, dont le nom signifie « la vie » en turc, apprend au jeune homme que l'on ne peut vivre pleinement et librement qu'en oubliant passé et avenir pour se concentrer, sans remord ni crainte, sur l'instant présent. Rien à perdre, pas de « peur d'avoir peur », juste l'évidence présente : une philosophie de vie dont on conçoit aisément à quel point elle peut façonner les choix de l'auteur dans la poursuite sans exil de son oeuvre, malgré la coercition. C'est exactement celle qui guide les irréductibles combattantes de la liberté kurdes face à Daech, dans S'il n'en reste qu'une de Patrice Franceschi...


Comment ne pas être à nouveau impressionné par cette dernière parution de l'auteur ? Plus encore qu'un formidable hommage à la littérature et à ses pouvoirs d'émancipation, c'est cette fois, face à l'oppression directement subie, une ardente déclaration d'amour à la liberté que nous livre l'irréductible plume, toujours aussi élégante et éclairée, d'Ahmet Altan.

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Prix Femina étranger 2021 : ce livre sur la liberté de choisir sa vie, ses amours, sa destinée résonne étrangement lorsque l'on apprend qu'il a été rédigé en prison par Ahmet Altan, qui l'a dédié lors de la remise du prix Femina « à toutes les femmes turques et kurdes injustement emprisonnées, pour des raisons politiques ». L'auteur a été incarcéré pendant plus de quatre ans en Turquie, accusé d'avoir appelé à renverser le pouvoir, lors du coup d'état du 15/07/2016 alors qu'il était rédacteur en chef du quotidien Taraf. Il a été libéré seulement en Avril 2021.
L'auteur s'attelle en prison à la rédaction de « Madame Hayat », personnage qui va prendre vie à ses côtés, et on l'imagine, l'aider à supporter les années de souffrance. Ainsi dans le texte qu'il a écrit pour la remise de son prix, il déclare « Moi aussi, j'ai voulu que les autres aiment Madame Hayat autant que je l'aimais. Qu'ils tombent amoureux d'elle autant que j'en étais tombé amoureux. »
C'est une éducation sentimentale qu'Ahmet Altan nous conte, celle de Fazıl, jeune homme dont la vie bascule au décès de son père, dans la pauvreté. Pour gagner un peu d'argent, il va faire de la figuration dans le public d'une émission de télé et rencontrer deux femmes ; Madame Hayat, une superbe femme d'âge mûr qui va jeter son dévolu sur lui, et Sıla, une très belle jeune femme de son âge, étudiante en littérature comme lui.
J'ai été envoutée par les premières pages de cette lecture, la découverte de ces femmes si différentes par Fazıl. La plume de l'auteur glisse et nous emporte dans un tourbillon de sensualité, de découverte de la vie, de l'amour. Même si l'auteur ne situe pas son livre géographiquement et ne fait que mentionner la région du Bosphore, il nous révèle les difficultés de la vie en Turquie, une part de plus en plus importante de la population perdant son emploi, ses espoirs, son avenir, subissant une répression de plus en plus violente et aveugle.
Malgré les grandes qualités de plume de l'auteur, si j'ai apprécié les leçons données par Mme Hayat, je n'ai pas été complétement séduite pour ma part par Fazıl. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce jeune coq, qui passe sans vergogne des bras d'une femme à ceux d'une autre, bien conscient qu'il profite éhontément de la générosité de l'une et de la naïveté de l'autre. Son attitude désinvolte ne semble lui poser aucun problème, et il se permet même de porter un regard parfois méprisant sur l'épicurienne Mme Hayat, qui fait peu de cas de son érudition littéraire. J'ai donc regardé avec distance l'évolution du trio, ce que j'ai regretté. Si l'auteur avait donné la parole à Mme Hayat et Sıla, peut-être me serais-je sentie plus concernée par cette histoire.
Cependant, je terminerai par une note très positive, la fin m'ayant surprise et ravie. Une belle déclaration finale d'amour aux femmes, à leur liberté et à la liberté tout court d'Ahmet Altan.
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Parmi toutes mes lectures, je constate que je lis essentiellement des auteurs provenant des mêmes pays. Généralement, ils sont français ou américains, voire anglais à part pour la littérature noire où j'aime énormément les auteurs nordiques.

N'ayant pas su m'inscrire au Prix Bookstagram du roman étranger pour des raisons personnelles, j'ai décidé de lire le maximum de livres en lice car je trouvais la sélection très tentante.

En plus, comme écrit ci-dessus, j'aimerais étendre l'origine des auteurs des oeuvres que je lis. le premier sélectionné pour le Prix était justement écrit par un auteur turc. La Turquie est un pays pour lequel j'ai de graves lacunes, à l'exception d'Elif Shafak pour laquelle j'avais eu un énorme coup de coeur pour son merveilleux livre, « 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange », lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle.

Fazil est un jeune issu d'une famille bourgeoise. Universitaire en littérature, il se retrouve désargenté lorsque son père fait faillite à la suite de mauvais investissements et se suicide. Dans le cadre d'un petit boulot pour tenter de subvenir à ses besoins, il fait la rencontre de Madame Hayat, une quinquagénaire, un peu excentrique. Alors qu'il en tombe amoureux, il rencontre Sila, une camarade d'auditoire, aux antipodes de la quinqua mais pour laquelle les sentiments se dévoilent petit à petit. Comme les deux faces d'une même pièce, les deux femmes hantent le coeur de Fazil qui se cherche dans une société qu'il ne reconnaît plus.

Aux premiers abords, ce livre m'a directement fait pensé au film « le lauréat » et à sa bande-son de « Mrs. Robinson » du duo Simon et Garfunkel. La comparaison s'arrête au personnage de Madame Hayat car l'histoire se déroule dans un pays autoritaire (dont on peut supposer qu'il s'agit de la Turquie, même si elle n'est pas distinctement nommée) où la liberté d'aimer, entre autre, n'est que fictive.

Le fait que ce livre ait été écrit par son auteur, Ahmet Altan, alors qu'il se trouvait en prison, accusé d'avoir participé indirectement au coup d'Etat raté de juillet 2016 contre le président Erdogan lui fait prendre une saveur particulière. Les deux héroïnes féminines de ce roman s'apprivoisent comme les contradictions qui étrennent la Turquie entre le classicisme et la modernité. de nombreux personnages secondaires ont toute leur importance et donnent de la force au récit. Les références littéraires se mêlent efficacement à l'histoire.

Loin d'être un pamphlet politique ennuyeux, c'est au final une ode à l'amour et à la liberté qu'Ahmet Altan concède aux lecteurs, avec beaucoup de poésie et de délicatesse.
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Décidément , je n'arrive pas à quitter Istanbul ...dans un contexte politique complexe et dangeureux, voici une superbe histoire d'amour tout en délicatesse entre un jeune homme Fazil, étudiant en littérature, nonchalant et Mme Hayat une femme superbe à l'allure flamboyante...elle est plus âgée, libre, il va se laisse bercer par cette enjôleuse, une épicurienne..elle vit dans le présent..., lui de son côté rencontre également une jeune fille Sila de son âge, étudiante, plus déterminée que lui, son coeur oscille, ses désirs aussi.....Mme Hayat ou Sila ?.un jour ou l'autre...faire un choix...entre deux rendez-vous, tiraillé par le coeur et la raison, ce doux rêveur.. .

Un parcours initiatique amoureux et sentimental magnifié par le style de l'auteur, plein de charme, il campe la sensualité de cette relation dans une ambiance tamisée, on passe de la douceur d'un intérieur d'appartement à l'extérieur où règne la terreur aussi vite que le temps que l'on allume un lampadaire ...un passage de l'ombre à la lumière qui donne une intensité à l'atmosphère de ce roman délicat ..Ce jeune homme pétri d'incertitudes, passionné de livres, se cherche à travers ses sentiments et nous livre ses émotions avec empathie...Réussira -t- il à se soustraire de la fascination de cette femme mystérieuse Mme Hayat ? la jeune femme Sila arrivera-t-elle a ses fins avec ce jeune homme?

Belle lecture qui donne encore et toujours raison à l'amour ..qui raisonne dans nos coeurs et dictent nos choix parfois ...à tort ou à raison, sans contrefaçon il est bon d'aimer et d'être aimé...
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Étudiant en lettre, Fazil voit sa vie bouleversée par le décès de son père, il doit trouver un petit boulot pour financer ses études. Il se retrouve figurant sur un plateau de télévision. C'est ainsi qu'il rencontre madame Hayat, une femme mystérieuse et plantureuse beaucoup plus âgée que lui, qui va le transformer, l'aider à faire sa mue, à devenir un homme.

Une écriture flamboyante et délicate pour dresser le portrait d'une femme tout en sensualité, libre dans ses désirs. Un récit initiatique au plaisir, rien n'est scabreux tout est volupté, avec en toile de fond la réalité de la répression et de la censure en Turquie. Un roman engagé où les cours de madame Nermin éveillent les consciences de ses élèves et forgent leur jugement, leur résistance. Un hymne à la vie, à l'amour, à l'amitié, un hommage au pouvoir de la littérature.
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" on reconnaît un bon livre à de nombreux critères, plus ou moins évidents, du reste, mais le premier d'entre eux est tout de même de pouvoir le lire en entier sans s'ennuyer." Alors n'ayez aucun doute, Monsieur Altan, votre livre est bon, même très bon car l'ennui ne fait absolument pas partie des sentiments que l'on éprouve en vous lisant.
Si l'histoire ou plutôt les histoires d'Amour du jeune Fazil, nous accrochent, c'est car les deux femmes dont il est épris, Madame Hayat, femme mûre, et Sila, jeune étudiante, représentent chacune à leur façon, la liberté. Ces histoires d'amour se passent dans un climat tendu, de plus en plus dangereux. le contexte politique est anxiogène, des arrestations arbitraires et violentes se font de plus en plus nombreuses jusqu'au moment où on assisté à un drame.
Ce roman est donc certes un roman d'amour mais aussi un roman qui dénonce le régime autoritaire de la Turquie, même si à aucun moment ce pays n'est évoqué.
Le fait que l'auteur ait écrit ce roman en prison lui donne une saveur toute particulière.
Si j'étais réalisatrice, j'aimerais beaucoup mettre ce roman en film. Peut-être est-ce déjà un projet en cours ?...
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«  La littérature est un télecospe braqué sur les immensités de l'âme humaine . »

«  À travers ce télescope vous voyez de l'homme les scintillantes étoiles aussi bien que les trous noirs » .

«  Pourquoi m'avait - elle chassé ?
Qu'avals - je- fait de mal ?
S'était - elle lassée ? Avait - elle trouvé quelqu'un d'autre? » .

Commentaire court vu le nombre de billets .

Quelques passages de ce roman poignant, écrit pendant les cinq années que l'écrivain turc a passé derrière les barreaux , condamné par le régime d'Erdogan , pour contestation politique , traversé de fulgurances à la gloire de la littérature si l'on tient compte du contexte , libéré par surprise au printemps dernier.
«  Vous pourrez me jeter en prison, vous ne m'enfermerez jamais , car comme tous les écrivains , j'ai un pouvoir magique : je passe sans encombre les murailles . »

Ce roman pour le moins magistral, est la preuve vivante , de cettte irréductible, intangible, formidable, liberté d'écrire.

Il pourrait s'intituler: quand nous n'avons que l'amour car il n'y est question que de vie et d'amour.

Fazil est un jeune étudiant en lettres , il voit sa vie dorée se transformer en cauchemar après la faillite et la mort de son père .

Soudain confronté à la pauvreté , Fazil doit s'installer dans une chambre aux dimensions d'une véritable cellule carcérale.

. Il gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision . Il cherche le salut auprès d'une dame voluptueuse , plantureuse, vif- argent, enjouée et rieuse , amatrice de documentaires, douée de sagesse et de fantaisie , une femme qui pourrait être sa mère mais qui , parce qu'elle est fabuleusement libre , l'ensorcelle, il en tombe éperdument amoureux .

Mais lorsqu'il rencontre une fascinante camarade d'université mitante, il découvre malgré lui les tourments et les affres du sentiment amoureux et ses conséquences……




Ses cours à l'université creusent son esprit de questions existentielles, tout en lui apportant un réconfort sans pareil .

Qu'il décrive la sensualité des femmes , les foules errant dans les rues, la devanture d'une confiserie l'auteur use du pouvoir magique de la littérature afin de briser son enfermement.
L'écriture est simple, tournoyante , récit d'apprentissage magnifique, comment ne pas y voir en filigrane , le destin de la Turquie qui se joue ,au coeur d'un pays à l'ombre menaçante où les intellectuels et les artistes luttent ensemble , aspirant à la liberté absolue par le biais où la littérature et l'amour fou apparaissent comme un des derniers refuges de ces combattants ?

Un roman remarquable , fulgurant , magistral ,pétri d'intense émotion ,vu le contexte .
«  La littérature a besoin de courage, et c'est le courage qui distingue les grands écrivains des autres » .
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Un roman d'amours et de littérature dans une société répressive.

Après la faillite et le décès de son père, Fazil, un étudiant en littérature est déboussolé. Lorsqu'il travaille comme figurant pour une émission de télé, il fait la connaissance de Madame Hayat, une femme mystérieuse qui a peut-être vingt ans de plus. Elle lui apprendra l'amour et il découvrira la beauté des femmes mûres.

Il fera aussi la connaissance de Sila, une jeune étudiante comme lui, a vu sa famille être dépossédée. Fazil et Sila partagent aussi les mêmes intérêts littéraires et les enseignements de leurs professeurs leur donnent matière à réflexion. Les jeunes gens deviendront amants, même si Fazil continue de voir Madame Hayat.

Avec ses femmes et les habitants de son immeuble, Fazil discutera de littérature et d'avenir, dans un pays où « Faire une blague sur le gouvernement est devenu un crime. » (p.79)

SI je n'ai pas été séduite par les passions amoureuses de Fazil, j'ai vraiment aimé les réflexions sur la littérature et les détails de la mise en scène sociale, comme les plaisirs d'un simple morceau de chocolat fin ou d'un bon livre car «  À chaque livre, je changeais d'époque, de lieu, et plus important encore d'identité, et me déplaisant d'un insoutenable sentiment de captivité, j'accédais à une liberté à laquelle personne ne pouvait imposer des frontières. » (p.211).
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Après Mon maître et mon vainqueur, je poursuis ma découverte des triangles amoureux avec ce très beau texte écrit par l'écrivain turc Ahmet Altan en 2020, alors qu'il était emprisonné arbitrairement dans son pays.
Fazil est étudiant en lettres. Il est orphelin de père , et pour gagner un peu d'argent, il travaille comme figurant dans des spectacles à la télévision. Sur un tournage, Il rencontre Mme Hayat, cinquantenaire plantureuse, désinvolte, à la joie de vivre contagieuse. Elle devient sa Mrs Robinson et parfait son éducation dans un pays où il ne fait pas bon d'être opposant politique. En cette année décisive, elle ne sera pas sa seule rencontre amoureuse….Mais elle sera celle qui marque.

« J'ignorais alors qu'entrer dans la vie de quelqu'un, c'était comme pénétrer dans un labyrinthe souterrain, un lieu hanté de magie dont on ne pouvait sortir identique à la personne qu'on était avant de s'y engouffrer. »

Un magnifique roman initiatique, ode à la vie, à la liberté et à la littérature porté par une plume riche et imagée.
Un superbe prix Médicis
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Dans une ville de Turquie, que l'on devine être Istanbul, le narrateur, une jeune étudiant en littérature, lors de prestation de figuration pour la télévision fait la connaissance de Madame Hayat, une femme plus âgée pulpeuse et philosophe. le jeune étudiant lie également connaissance avec Sila, une étudiante du même milieu intellectuel que lui. Entre les deux femmes, le jeune homme expérimente l'échange intellectuel, la sensualité, la sexualité.

Madame Hayat est le récit d'apprentissage d'un jeune homme de bonne famille qui apprend à connaître deux femmes, deux archétypes, la première, une femme mûre qui lui apprend la sexualité et le dérisoire de la vie, la deuxième une étudiante plus politisée qui lui ouvre les yeux. Entre les deux c'est une valse des coeurs et des corps, le jeune homme ne pouvant faire un choix. Une valse hésitation entre les deux femmes dans un contexte politique de plus en plus répressif, et en filigrane des références litteraires et philosophiques.
Madame Hayat est un roman d'apprentissage dans une Turquie en pleine évolution repressive qui n'est pas sans faire penser à celle d'Erdogan, un roman bien écrit et un auteur à suivre.
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