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EAN : 9782956400301
206 pages
AFNIL (18/04/2018)
4.5/5   8 notes
Résumé :
Gare de Bordeaux. J’attends mon TGV pour Paris.
Pourquoi dois-je me rendre à la capitale ?
Je ne sais pas à vrai dire. Tout est flou dans mon esprit. En guise de signaux superflus pour ma mémoire, je me souviens que je dois parler à un frère que je n’ai pas revu depuis un moment et qu’un taré me harcèle en permanence de SMS liturgiques en se frappant du sceau du « JAP », c’est tout.
C’est peu.

Ainsi, dans la voi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie chaleureusement Eric Althier pour l'envoi de son roman Climax : In cauda venenum.
Gare de Bordeaux : le narrateur attend son TGV pour Paris.
Il ignore pourquoi il doit se rendre à la capitale.. Il lit des manuscrits, des petites nouvelles sont incluses dans son récit.. Tout est flou dans son esprit. .. Dans la voiture 12, des histoires se succéderont au gré du paysage qui défile autour du narrateur... Seront-elles vraies ou fausses ? Un vieil homme aussi étrange qu'attirant viendra à sa rencontre et lui donnera la réponse...
Climax : In cauda venenum est un Objet Littéraire Non Identifié. Je ne sais pas trop comment expliquer ma lecture, mais j'ai bien aimé la découverte.
Ce roman est bien écrit, je me suis laissée emporter dans cette aventure surprenante.
C'est bien mené, rythmé et je ne me suis ennuyée à aucun moment.
Ma critique est courte car c'est un ouvrage qui se lit, il est extrêmement difficile de l'expliquer !
Je n'ai pas eu de coup de cœur mais je vous recommande ce livre original et très plaisant à lire.
Je lui donne quatre étoiles :)
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In cauda venenum... un terrible jeu de réalités et d'illusions !
" CLIMAX in cauda venenum " est le roman très psychologique d'Eric Althier publié en cette année 2018.

" Je n'aurai jamais pensé que la dernière vision de ma vie allait être le diable en personne. "
Mais l'issue sera funeste, on en est certain, il n'y aura pas d'autres alternatives...
Gare Saint-Jean à Bordeaux.
Destination : Paris.
Mais il ne sait plus trop pour quel motif exactement...
Si seulement ces SMS en provenance d'un certain " JAP " pouvaient cesser ! Et puis, qui est ce JAP à la fin ? Pourquoi le harcèle-t-il ainsi ?
p. 122 : " A partir de 21 heures, vous saurez tout. Alors votre moment de gloire et de piété touchera à sa fin. A ce soir. J'aurai enfin ce que je veux. JAP. "
Si, peut-être qu'il se souvient vaguement qu'il va à Paris pour parler à son frère...
p. 108 : " Il est toute ma vie et même si nous n'en avons jamais parlé, je sais que je suis toute la sienne aussi. Je suis son repère, il est mon guide, je suis son phare, il est ma boussole. "
Le train pour Paris a du retard. Heureusement cette petite fille vient lui tenir compagnie. Mais pourquoi lui indique-t-elle ce wagon ? La gare semble changer de configuration...
p. 21 : " On dit souvent que si les pierres pouvaient parler, on en apprendrait davantage que dans les livres d'histoire. Elles me susurreraient ainsi ce qui a bien pu se tramer durant les heures sombres de ce hall. "
Enfin le train entre en gare. Il est temps de prendre place. Voiture N°12. Son trajet va alors devenir une succession d'histoires, au gré des paysages et des correspondances, mais aussi des voyageurs. Un dénominateur commun à chacun d'entre eux cependant.
p. 91 : " Il me rappelle furieusement quelqu'un. Une personne qui m'est très chère, mais qui ? "
Lorsqu'enfin le JAP fait son apparition dans la voiture N°12, il a plutôt l'apparence du diable, avec sa ceinture d'explosifs fixée à la taille...
p. 165 : " La vérité, c'est que cette humanité actuelle fait tout pour se voiler
la face. Vous comprenez alors pourquoi vous tous ici, vous ne valez pas mieux que moi ? Moi qui ai fait de la taule. Moi qui ai payé ma dette envers la société. Moi qui suis libre physiquement et moralement tandis que vous, vous êtes prisonnier de vos pêchés pour l'éternité ! "
Grinçant de cynisme, ce roman est in fine une interrogation sur la place de l'inconscient dans nos existences. L'auteur utilise habilement l'humour, avec sarcasme, ce qui contribue à un certain détachement face à la réalité - ou pas - des événements et des émotions du narrateur. Ce n'est que dans les toutes dernières pages du livre que l'intrigue se révèle, laissant le lecteur se promener entre réalité et fiction, et cela aboutit efficacement à une originalité dans la construction narrative.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Voici un roman qui donne du fil à retordre tant il est complexe et unique. « Climax » ne ressemble à aucun ouvrage, ce qui rend sa critique, sa compréhension complète et son analyse particulièrement périlleuse. C'est une histoire qui s'expérimente, qui se vit plus qu'elle ne s'explique. En faire en une chronique est donc un défi complexe que nous allons tenter de relever ici.

En lisant le résumé de ce roman, on peut vite être perplexe. Il va s'en dire que tout est réuni pour piquer notre curiosité : un héros perdu, un but imprécis, un mystérieux harceleur, le tout en environ 200 pages. Là ce tien l'enjeu de cette oeuvre : faire tenir en quelques pages une intrigue cohérente où tous les éléments s'équilibrent. On sent tout de suite que « Climax : In cauda venenum » n'est pas un roman comme les autres. Reste à savoir si c'est en bien ou en mal.

Verdict ?

Nous suivons donc notre protagoniste, sur le quai d'une gare de Bordeaux, attendant son train pour Paris. C'est un homme assez basique dans l'ensemble, avec néanmoins une très grande imagination. Dans les premières pages, il subit l'action sans en savoir le but. Il n'a aucune idée des raisons qui le poussent à se rendre dans la capitale, il est harcelé par le mystérieux « JAP » qui lui apporte plus de questions que de réponses. Une atmosphère pesante s'installe dans une mise en situation peu commune.

Notre héros s'installe, un recueil de nouvelle entre les mains, et observe les autres passagers. À ce moment-là, c'est toute la subtilité de l'intrigue qui se met en place. Il bascule sans cesse entre le rôle d'acteur et de spectateur de la situation. Pour chaque personne présente, son esprit imagine un destin unique, à travers sa perception des choses et ses a priori. Chaque histoire lui rappelle quelqu'un, mais qui ? Lui-même ignore tout ce que cela signifie, jusqu'à l'apparition de celui qui lui délivrera toutes les réponses… Cette figure floue entre proie et prédateur est très bien travaillée et offre au livre un véritable relief.

Les aventures que nous conte le narrateur ont chacune leur propre décor et leurs propres personnages, tous très différents. Leurs descriptions nous offrent une image globale, mais des zones de flous persistent à plusieurs reprises et laissent le lecteur faire une partie du travail. La créativité du héros se mélange à celle du lecteur, donnant vie à l'ouvrage. Les intrigues s'entremêlent, au point qu'on ne distingue plus le vrai du faux. Les plus connaisseurs — où les curieux qui feront des recherches — découvriront que des événements, des lieux et des personnages historiques sont bel et bien réels.

La plume de l'auteur est fluide, avec un vocabulaire courant. L'auteur installe une proximité avec le narrateur, comme si un copain nous racontait son histoire en direct. de fait, la lecture est très rapide malgré la richesse des éléments présentés. Parfois même trop vite, notamment dans le lancement de l'intrigue où le lecteur risque de se perdre dans l'esprit très actif de notre héros.

L'ambiance dans laquelle nous plonge Eric Althier est très étrange. On ressent le décalage naissant entre réel et irréel. On s'aperçoit au fur et à mesure que tout prend sens sans pour autant pouvoir déterminer quel est ce sens. C'est de là que ressort tout le mystère et le côté « thriller » de l'ouvrage — en plus de l'intrigue.

La conclusion est à la hauteur du reste, à la fois inattendu, complexe et inévitable. Difficile d'en imaginer une autre. Ce n'est peut-être pas un coup de coeur, mais c'est une expérience littéraire à laquelle il faut se frotter sans hésiter. Et n'oublier pas, in cauda venenum…

Sarah, pour le blog l'Oeil D'Opi
Lien : https://loeildopi.wixsite.co..
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Bonjour, un livre à découvrir absolument
Ah oui, il y a une plume authentique chez Éric Althier, et quelle plume au service d'une histoire menée tambour battant ! J'en suis encore chamboulé ! J'ai retrouvé avec bonheur des sensations presque évanouies lorsque je travaillais le texte de Jean Paul Sartre sur les planches d'un théâtre de la banlieue parisienne. Je me suis délecté de cette verve souvent cousine de celle de Frédéric Dard lorsque, au top de sa forme, le commissaire San Antonio digressait sur ses semblables. J'ai aimé l'éclectisme de ce livre qui de Zátopek à Jean Rochefort (il fallait le faire) se glisse en moult clins d'oeil, parfois fugaces au détour d'une phrase, que l'on pourrait rater en lisant à la vitesse d'un TGV. Bref, je vous dis bravo, Monsieur Althier, vous avez su me conquérir en m'emportant dans ce maelström qui laisse le lecteur pantois, pensif et essoufflé lorsque le rideau tombe.
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Si on peut dire d'un livre que c'est un « alien » celui-ci en est un.

De prime abord, on s'embarque avec le héros dans un voyage ferroviaire qui va s'avérer être tout autre chose.

L'auteur happe son lecteur dans un kaléidoscope d'histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres... et ce n'est qu'à la toute fin que le lecteur a la clé de l'énigme. Ne lisez pas la fin pour la comprendre plus vite car la clé ne fonctionne que si vous avez lu toutes les histoires précédentes.

Un bémol...qui n'en est pas vraiment un : le livre se lit d'un bloc : impossible de le lâcher sinon on est perdu... programmé pour être dévoré en une seule fois, il n'est pas même composé de chapitres... donc évitez de le commencer un soir avant de vous coucher...vous passeriez une nuit blanche !

Très bon livre, en dehors de toute catégorie définissable...à savourer !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Une seule échappatoire dans ces cas-là : le lecture. Je ne désire plus être avec les gens. Loin de moi l'idée de laisser entendre que je suis le roi des misanthropes, comme allergique à tout mammifère terrestre, mais disons que j'aime une certaine liberté. Quand il ne nous reste plus que quelques centimètres pour survivre, autant s'enfuir, faire le lâche, pour parler plus familièrement.
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