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EAN : 9782343235370
160 pages
L'Harmattan, Collection Ecritures (01/07/2021)
4.83/5   3 notes
Résumé :
Lucas Flegmine, le richissime personnage de ce roman, vit dans une demeure si gigantesque, si délirante, qu'il ne prend pas soin d'en maîtriser le plan. Sa solitude d'esthète, de reclus, est occupée par le plaisir : celui de jouir du corps des hommes qu'il invite par contrat à vivre ici quelques jours, celui d'inventer pour eux un décor à la mesure de son goût du jeu. A ses côtés, un majordome dévoué organise tout à la perfection : de la traq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le roman de Philippe Amen étonne. Il arrive à orchestrer un huis-clos astucieux où le désir homosexuel du héros (Lucas Flegmine) ne peut qu'être assouvi : il est millionnaire, il s'offre pour quelques instants des jeunes hommes qui ont signé un contrat (J'ai l'argent et bien sûr j'ai ton corps). le lecteur suit la description de cette maison immense, étrange, angoissante parfois, et aussi il comprend que le but de Lucas est de se surprendre, d'exciter ses désirs. Sauf que tout ne fonctionne pas comme il l'a prévu ! Suspense ! Les scènes s'enchaînent, le corps de ces petites putes gay aussi, et c'est une tempête shakespearienne qui entre dans le jeu. Je ne vous raconte pas la fin. D'ailleurs il y a deux fins ! Et le lecteur, captivé - capturé même - choisit celle qui lui plaît. Admirablement écrit, très structuré, le texte m'a vraiment plu et m'a fait réfléchir, notamment à ce qu'on appelle le désir.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quoi de la retenue ! Quoi de la retenue ! C’est une maison où il y a de la retenue ici ? Je ne suis pas bégueule, mais trop c’est trop. Encore une fois regardez ce que vous faites aux autres ! Moi j’ai servi dans des maisons luxueuses où l’on connaissait la dignité et le respect. Où la richesse, le luxe, l’insouciance, ne servaient pas de paravent à la luxure et aux bassesses. Je m’excuse mais votre façon de vivre est effroyable. Sinistre. Une manière de vous terrer dans de la morgue, dans de l’insuffisance. Regardez un peu autour de vous, Monsieur Flegmine, regardez vraiment les corps qui viennent chez vous : ce sont de pauvres garçons transis, aussi tremblants que ce jeune polonais, aussi démunis, aussi… Oui, des victimes, ce sont des victimes, et vous êtes des bourreaux, je ne peux pas dire autre chose.

(page 127)
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