Il n'est pas facile de parler de ce petit roman et je n'ai pas un avis tranché sur ma lecture.
Comme je l'ai reçu sous forme numérique, je n'avais pas vu qu'il n'y avait que 84 pages, et j'ai été assez surprise en l'ouvrant sur ma liseuse.
L'histoire est ambitieuse, et en si peu de pages, j'ai d'abord pensé que cela allait être très rapide.
Je me suis dit ensuite qu'il serait aussi difficile d'en parler sur ce blog sans trop en dire.
Je vais essayer d'être entre les deux, mais si ce roman est sur votre PAL, lisez mon billet en diagonale ^-^.
L'histoire, d'abord, est originale.
Ce petit garçon a clairement un problème psychologique.
Ses relations avec les autres sont compliquées, il se tient en retrait et a toujours l'impression qu'il n'est pas à sa place.
Beaucoup d'enfants peuvent avoir ce sentiment, mais chez Lorenzo, cela atteint un degré pathologique.
Malgré cela, il arrive à se débrouiller et finit par aller normalement à l'école, jusqu'au jour où il décide de passer une semaine tranquille.
Très franchement, pour moi, c'est là que tout se corse, et c'est pourtant le début du livre.
La décision de Lorenzo est apparemment mûrement réfléchie, il a tout organisé, mais il me semble que certaines choses auraient pu être plus explicites ou développées.
Certes, il va rencontrer quelques difficultés et devra résoudre certains problèmes, mais rien de bien méchant, alors qu'on se demande quand même comment ses parents peuvent le laisser partir en vacances sans se poser plus de questions.
Mais c'est surtout le retour qui m'a manqué.
Comment justifier que sa valise n'ait pas bougé en une semaine, qu'il ne soit pas bronzé au retour d'un séjour au ski et comment se passe la suite pour son visiteur imprévu ?
Le thème du masque et du dévoilement est également esquissé (très présent dans l'histoire de la littérature italienne) sans être développé. C'est vraiment dommage.
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