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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jubilatoire, surprenant, iconoclaste ! Je ne parle pas du playmobile, mais de ce recueil de nouvelles pleines d'humour.

L'auteur belge Nicolas Ancion s'est bien lâché, là ! Moi qui n'aime pas trop les nouvelles, ici je me suis régalée.
Dix nouvelles à chute.
Dix nouvelles se passant à Bruxelles.
Dix nouvelles où j'ai acquiescé face au message de l'auteur. Enfin, pas dans toutes quand même. Celle où ses « héros » torturent un académicien français sous prétexte qu'une institution croulante ne peut gouverner une langue vivante m'a mise mal à l'aise. Et il y en a une aussi où…je n'ai pas du tout compris la fin.

Mais bon. En général il y a beaucoup d'empathie de l'auteur envers ses personnages, il reproduit notre monde, nos croyances, nos pensées les plus folles, aussi. Et c'est ça qui est jouissif : se retrouver dans cet univers tout en contrevenant aux règles les plus élémentaires de la vie en société.

Je ne les raconterai pas, c'est bien trop marrant d'avancer en découvrant peu à peu toutes ces phrases vif-argent menant à un propos dévastateur et bien humain quand même.
J'ai passé un bien agréable moment !
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Dans ce recueil d'histoires à la belge on retrouve avec plaisir la trépidante ville de Bruxelles. J'ai aimé l'écriture tantôt cruelle tantôt tendre mais toujours acidulée de Nicolas Ancion.

Mes nouvelles préférées sont sans conteste : « Moi, je dis qu'il y a une justice » (Peut-être parce que j'adore le parfum de la vengeance qui s'en dégage mais qui ne me rend pas sadique pour autant) et « Haute Pression », qui n'a rien à envier à un excellent thriller. le pire, c'est qu'on arrive même à s'identifier au protagoniste en se demandant ce qu'on aurait fait à sa place.

Autant de remises en question qui nous assaillent en lisant ces courtes histoires qui ne manqueront pas de susciter étonnement, dégoût, révolte mais également tendresse, rire et humanité. Car force est de se l'avouer, dans chaque individu sommeille autant de déclinaisons du clair à l'obscur qui n'attendent que des mises en situation pour faire surface.

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Dix nouvelles. Dix tranches de vie. C'est moi, toi, vous, cela peut être n'importe qui. Amusantes, déroutantes, scabreuses, surprenantes, ces nouvelles ne laisseront pas indifférent. On aime ou on déteste, on y voit du talent ou au contraire on pense que Nicolas Ancion brade le sien ici. La nouvelle est un genre difficile et je pense que Nicolas Ancion y excelle. Mention spéciale pour "Moi je dis qu'il y a une justice" et "Haute pression", mes préférées.

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Comme lectures de vacances, je me suis sélectionné quelques textes d'auteurs belges. Des textes de vacances, pour me détendre sans me prendre la tête. « Nous sommes tous des playmobiles » était le premier. J'ai un faible pour les nouvelles et le titre m'avait mis de bonne humeur. Je n'ai pas été déçu, loin de là !
Le recueil compte une dizaine de nouvelles. Les thèmes sont différents, on ne se lasse pas ! On rit de certaines histoires loufoques, dont la très belge « Bruxelles insurrection », où les Académiciens de Paris sont tournés en dérision avec cette savoureuse espièglerie irrespectueuse qui me rend fier d'être belge ! :-) Et puis quelques pages plus loin, on s'attendrit en parcourant le portrait intimiste d'un homme seul. Et puis on se réjouit de voir un homme faire fi de sa carrière pour donner de la dignité à des ouvriers exploités comme des esclaves des temps modernes.
Un peu de tout, donc. Je vous laisse découvrir le reste.
La langue est plaisante, le style est enjoué. On rit avec le loufoque, bien sûr, mais même quand il s'agit de situations plus graves, on reste souriant grâce à l'optimisme qui se dégage du texte.
De Nicolas Ancion, je n'avais lu que le tout gentil « Dans la Cité Volta », il y a quelques années. Mais je suis maintenant bien décidé à dévorer d'autres textes de ce prolifique auteur belge (qui a maintenant succombé au soleil du Midi…), à qui l'on doit aussi des recueils de poésie, des textes pour la jeunesse et des pièces de théâtre.
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Suite à une liste Babelio sur les auteurs belges, j'ai découvert ce recueil de nouvelles de Nicolas Ancion.
J'ai énormément aimé la tendresse que l'auteur a pour ses personnages. Qu'ils agissent en accord ou contre la morale, ils sont tous attachants.
Mes nouvelles préférées sont "Moi, je dis qu'il y a une justice" et "La tache de sauce". Mais toutes ont quelque chose d'émouvant.
Il y a aussi un côté loufoque qui relève très agréablement l'ensemble.
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Une fois de plus, l'écrivain belge Nicolas Ancion a frappé fort. Avec Nous sommes tous des playmobiles, recueil de nouvelles publié en 2007, il tisse des histoires d'un surréalisme qui a tout pour me séduire et qui met en scène des scènes plus loufoques les unes que les autres. Bien entendu, si vous prenez tout au pied de la lettre, inutile d'ouvrir ce recueil. Mais si vous aimez entrer dans des univers qui vous surprennent sans savoir si vous allez glisser sur une peau de banane au hasard d'une phrase ou de l'imagination de ce jeune auteur belge dont je vous ai déjà parlé ici, là et là aussi, ce petit bijou est pour vous. Encore plus si vous aimez vous laisser prendre au jeu, rire parfois jaune et même grincer des dents. En effet, Nicolas Ancion n'épargne personne et nous entraîne à sa suite dans un monde débridé où il se joue des mots et du politiquement correct.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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C'est marrant. Quand on apprécie un livre on a beaucoup plus de mal à en parler que lorsqu'on ne l'apprécie pas. Allez savoir pourquoi. Donc, j'ai apprécié ce recueil de nouvelles et l'ai lu pratiquement d'une traite. Bon, comme tout recueil de nouvelles, les histoires sont inégales. Certaines dégagent trop de bons sentiments et de morale telles la tache de sauce ou l'échappé belle. Il y a aussi la facile du pauvre type qui ne demande pas grand-chose à la vie, juste échanger avec une serveuse à jolis seins. Et puis la chiante sur le monde littéraire – bien écrite néanmoins et qui donne envie d'aller voir Bruxelles – deux types raptent un autre de l'académie française et lui font subir, entre autre, des outrages de vocabulaire. Et puis il y a des petits joyaux dont, principalement « Georges et les dragons », qui est paradoxalement celle qui utilise le moins « l'exceptionnel ». Enfin, la dernière histoire « Haute pression », superposition haletante de plusieurs récits qui éclaire la vie sur son absurdité.

Ceci dit, l'écriture de Nicolas Ancion est celle d'un véritable écrivain. Même si certaines nouvelles sont sans plus (mais cela est normal), le recueil se lit aisément et dans n'importe quelle position (si, si). Plus que les histoires, ce sont les mots de l'auteur qui entraînent. Et puis Nicolas Ancion est un enfant de la bédé et cela se voit. Maniant à merveille l'art du décalage, il multiplie (j'évite comme les petits pains) les images saugrenues et burlesques. Bref, enfin un auteur qui pète normalement. Un auteur à l'écriture simple et fraîche ! Un auteur qui mérite vraiment d'être lu. Je suis d'ailleurs curieux de lire ses autres oeuvres… et aussi de visiter Bruxelles.
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