Dans le bouddhisme, l'acrasie, cette funeste contradiction entre ce qu'il serait bon de faire et ce que l'on fait, correspond à l'un des trois aspect de la paresse. Le premier consiste à en faire le moins possible et à se la couler douce. Le deuxième est de renoncer à la tâche avant même d'avoir commencé en déclarant « Oh là là ! ça, ce n'est pas pour moi, je n'y arriverai jamais », non parce qu'on en est vraiment incapable mais parce parce qu'on n'a n'a pas envie de faire des efforts. Or, stagner dans le statut quo de nos tendances habituelles relève d'une inertie qui nous contraint à répéter les mêmes comportements. La troisième forme de paresse consiste à savoir ce qui est vraiment important, et pourtant, à faire une centaine de choses plus futiles au lieu de s'atteler à la tâche essentielle. Tout cela en ayant constamment une petite voix qui chuchote : « Attention, ce n'est pas très malin. Tu ne fais qu'enfoncer le clou, t'enferrer dans la souffrance, perpétuer des tourments et des dépendances dont tu voudrais bien te débarrasser ». Céder aux tendances est facile. S'en dégager demande des efforts soutenus.
D'un point de vue pratique, l'acrasie désigne l'incapacité à tenir ses engagements et ses résolutions.
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L'acrasie se nourrit de l'absence de projets.
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Les études montrent que nombre de nos résolutions sont utiles : 40 % sont encore tenues à 6 mois et 20% à deux ans. Alors que sans résolutions, on obtient 0% de résultats
Comment trouver notre place sans devoir jouer au Superman, à la Superwoman ? Pourquoi nous faudrait-il être exceptionnels ? Par peur du rejet, pour se faire aimer ? Faut-il absolument se démarquer des autres, se lancer dans la quête effrénée de performance ? Que valorise-t-on aujourd'hui ?
Les émotions agréables nous signalent que nous nous rapprochons de ce qui est bon pour nous. Et les désagréables, que nous nous en éloignons.
Nous sommes parfois perçus à tort, comme des "sages", comme si nous avions trouvé une sorte de savoir et de manière d'être qui nous rendait très différents des autres. Evidemment - du moins pour moi - c'est une illusion, et en parlant de notre parcours et de nos difficultés pour devenir de meilleurs humains, nous pouvons aider encore un peu plus les personnes qui nous lisent, en leur rappelant que nous ne leur sommes pas supérieurs.
La méditation nous permet alors de faire fondre la glace des fabrications mentales en l'eau vive de la liberté intérieure.
Tout le défi réside dans le dialogue entre l'intériorité et les autres, l'universel et le singulier. Alexandre
Admirer nous inspire, nous fait du bien et nous rend plus sociables.
Si nous ne sommes pas capables de tolérer les désaccords, parfois les conflits, puis de réparer la relation ensuite, nous nous appauvrissons : la contradiction est comme une nourriture parfois amère, mais souvent très riche en "nutriments" (arguments et points de vue) que notre esprit ne sait pas produire lui-même.
Si nous fréquentons des amis de biens, cela nous aide à faire fleurir nos qualités humaines.