Notre vie intérieure est notre principal espace de liberté dans une société où nos goûts sont fichés et analysés, nos pensées et nos émotions manipulées, nos comportements anticipés et programmés. D'où son importance pour l'équilibre et le développement des personnes comme pour ceux des sociétés.
Nos sociétés sont standardisées et ne rêvent (pour des raisons marchandes et politiques) que de nous voir tous admirer les mêmes choses, penser les mêmes choses; or, la vie intérieure est l'espace privilégié de notre créativité et de notre individualité...
- Tu fuis avec une opiniâtreté funeste tous ces moyens de réussir ; habileté, tactique, calcul, persévérance te sont odieux. C'est trop d'indolence et d'apathie.
Tu perds tes belles années sans rien saisir ni rien vouloir.
Pourquoi en rester à la velléité ? Pourquoi reculer d'effroi devant toute résolution, devant toute conclusion ? -
Tu fuis avec une opiniâtreté funeste
tous ces moyens de réussir ; habileté, tactique, calcul,
persévérance te sont odieux.
C'est trop d'indolence et d'apathie.
Tu perds tes plus belles années sans rien saisir
ni rien vouloir. Pourquoi en rester à la velléité ?
Pourquoi reculer d'effroi devant toute résolution, devant toute conclusion ?
La solitude est une voie pour mieux savourer les moments de partage, de fraternité, pour affuter nôtres sensibilité à ces instants. Elle peut nous aider à examiner nos attentes excessives et irréalistes, à revoir à la baisse notre désir d'être compris dans tout ce que l'on ressent.
Savoir être seul permet la véritable rencontre avec soi-même, sans le leurre de nos bavardages et dispersions sociales.
- Le regret qu'ont les hommes du mauvais emploi du temps qu'ils ont vécu ne les conduit pas toujours à faire de celui qui leur reste un meilleur usage. -
Il y a la vie, tout simplement.
- Toutes les institutions humaines ne sont-elles pas destinées à empêcher les hommes de sentir leur vie, à cause de la dispersion constante de leurs pensées ? -
Toutes les institutions humaines ne sont-elles pas destinées à empêcher les hommes de sentir leur vie, à cause de la dispersion constante de leurs pensées ?