Prendre soin de la vie

Je me souviens d'un voyage au Spitzberg, ce groupe d'iles appartenant à la Norvège, qui les nommes d'ailleurs Svalbard, et situées bien au de la du cercle polaire.
C'était il y a quelques années, en juin et j'avais été frappé par la végétation printanière qui était alors en pleine éclosion : de minuscules fleurs multicolores au ras du sol, des lichens de toutes les nuances de brun et de vert...
Leur courage à survivre malgré les conditions extrêmes, leur fragilité apparente m'avaient tellement ému que le faisais en permanence attention de ne pas leur marcher dessus !
Pourvu que nous ne causions pas à notre planète des dommages tels que toutes ces humbles merveilles finissent par disparaitre à cause de nous, malgré leur force et leur intelligence de vie!

Quelle que soit la personne que tu regardes, sache quelle a déjà plusieurs fois traversé l'enfer.

La terre est notre maison commune et nous en sommes des cohabitants. Nous y vivons aux cotes d'une quantité innombrable d'autres espèces.
N'avons-nous pas le devoir de respecter les droits des autres espèces qui forment avec nous une seule et meme communauté, celle des terrestres, des habitants de la terre ?

Tous les instants de bouleversements calmes que nous pouvons ressentir, nos petits ou grands moments de paix et de connexion à ce monde, sont des instants auxquels il est précieux de rester ouverts, attentifs.

Notre société a mis l'humain de coté alors que l'humain a besoin d'aide. Des lors, pour mieux prendre soin de notre humanité commune, malgré la souffrance et le deuil, il faut garder à l'esprit que ce n'est pas la peur qui nous fait avancer, mais un meilleur compréhension de l'autre et un vrai dialogue avec celui-ci.

Que pouvons-nous mettre en œuvre pour promouvoir une société plus juste, plus équitable ?
Comment pouvons-nous favoriser une organisation sociale plus inclusive, que ce soit au niveau des questions de genre, d'identités ou de toutes les différences, afin que cette diversité soit source de richesse pour nos sociétés, plutôt que de la souffrance ?

Etre médecin, ce n'est pas un travail comme les autres, c'est un appel, une mission . On ne range pas sa blouse en rentrant, ça nous habite en permanence.

Le dessin a cette formidable faculté de nous raconter énormément de choses en très peu de temps, de parler toutes les langues et d'exprimer très simplement des idées complexes.
Le futur prend toujours naissance dans une vision, un projet. Un dessin, une simple esquisse peut donc avoir le potentiel d'une prémonition.

La gratitude nous rend plus attentifs aux autre et plus solidaires.

Lorsque nous éprouvons de la gratitude envers une personne, nous avons ensuite tendance à mettre en œuvre des comportements plus coopératifs, altruistes et solidaires, non seulement envers la personne qui nous a aidés, mais aussi envers d'autres personnes que nous rencontrons ensuite.