Le grand blasphème aujourd'hui, c'est de remettre en question la croissance invoquée comme la solution alors qu'elle est le vrai problème.
Bien sûr, la technologie a apporté un certain nombre de progrès importants mais, au lieur d'assagir l'homme, elle l'a installé dans une posture démiurgique.
Vous connaissez tous l'expression : " L'homme est un loup pour l'homme." Eh bien moi, si j'étais loup, je n'aimerais pas être comparé à un homme ! Jamais aucune espèce n'a organisé le vivre ensemble sue la destruction comme nous l'avons fait. Et pourtant, un autre mode de fonctionnement est possible.
Gandhi affirmait que l'on pouvait juger du degré de civilisation d'une nation à la manière dont elle traitait ses animaux. Il me paraît évident que si l'on n'a pas de considération pour la souffrance des animaux, il y a toutes les chances pour qu'on finisse par ne plus en avoir pour personne. Cela veut dire que l'on tue en nous une partie de notre empathie, cette capacité à nous mettre à la place de l'autre.
L'amour ne dure pas. Il est plus éphémère que la plupart d'entre nous veulent le reconnaître. En revanche, il est indéfiniment renouvelable.
Gandhi a dit : "soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. " Si nous n'habitons pas notre vie et n'incarnons pas ce changement au quotidien, c'est le monde qui nous changera et non nous qui changeons le monde.
De manière extrêmement pragmatique, le premier argument repose sur l'idée que nous sommes le monde. Nous changer revient donc déjà à changer une partie du monde, certes infime mais existant et importante. De plus, nous sommes le partie du monde sue laquelle nous avons l'influence le plus directe. L'astrophysicien Hubert Reeves dit que la pollution n'est pas un gros problème ..., mais six milliards de petits problèmes. En le suivant, nous pensons qu'il est possible de mettre en oeuvre au moins six milliards de petites solutions pour rendre ce monde plus juste : le changement est à notre portée.
L'éducation compétitive, par exemple, est un véritable désastre. Au lieu de préparer l'enfant à la solidarité, à la compassion, à l'entraide, à la coopération, elle le conditionne à la compétition, à la rivalité.L'idéologie dominante a créé ses préceptes, dogmes et credo à l'instar d'un système intangible. L'éducation confine à un endoctrinement pour "produire" un adulte adapté à cette idéologie dominante.
C'est seulement en restant en contact avec la nature que l'humain touche à sa plénitude, protège sa santé et stimule son intelligence.S'il s'en éloigne, il est en danger.
Nourrir l'espoir et s'intéresser au positif ne signifie pas avoir une vision idéalisée du monde ou ignorer les souffrances et les difficultés