"Si nous perdons le contact avec la nature dont nous faisons partie, alors nous perdons la relation avec l'humanité, avec les autres." Krishnamurti
Des chercheurs ont montré que notre bien-être ne dépendait pas seulement de notre activité, mais aussi du fait que nous étions présents, ou non, à ce que nous faisons.
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. (Martin Luther King)
Nous sommes un produit de la nature et, aujourd'hui, nous la détruisons. En dégradant la nature, c'est nous-même que nous dégradons. En nous éloignons de la nature, c'est de nous-même que nous nous éloignons.
Comment devenir plus responsables non dans un sens de culpabilité, mais avec une habilité retrouvée, et ce afin d’apporter le meilleure réponse à la situation qui se présente à nous.
Changer le monde, cela passe, sur le plan individuel, par l'apprentissage du contentement, de la modération, ce que j'ai baptisé la « sobriété heureuse ». Le grand blasphème, aujourd'hui, c'est de remettre en question la croissance invoquée comme la solution alors qu'elle est le vrai problème.
Nous sommes le monde. Nous changer revient donc déjà à changer une partie du monde, certes infime mais existante et importante.
Comme le dit André Comte-Sponville, "remercier, c'est donner ; rendre grâce, c'est partager. "
Changer le monde, cela revient, de mon point de vue, à se transformer soi-même pour mieux servir les autres, tout en évitant de changer le monde de manière destructrice, en dévastant notre environnement, en exploitant les animaux et en causant la disparition de nombreuses espèces.Cela implique d'avoir une attitude responsable à tous les niveaux. Se changer soi-même pour mieux changer le monde, c'est se libérer des toxines mentales que sont la haine, l'avidité, la jalousie, l'orgueil et l'esprit de vengeance qui empoisonnent notre existence et celle des autres.
Le monde dans lequel nous vivons est un monde merveilleux. Nous avons la chance de vivre une époque extrêmement riche et passionnante mais qui, plus que jamais, nécessite que nous ayons, sinon des repères ou des valeurs, du moins ce que l'on appelle dans les pratiques méditatives, une "intention" : savoir où nous sommes, vers où nous voulons aller, et ce vers quoi nous souhaitons que nos efforts convergent.