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sur 207 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une histoire de zombies...!?
Considérant l'engouement pour les morts vivants depuis quelques années, du notamment au succès de The Walking Dead, ma première approche fut en peu celle du blasé.

Mais force est de reconnaître que Jean-Pierre Andrevon, en vieux routier de la science-fiction française, a réussit une intéressante variation sur ce thème un peu éculé.
Tout d'abord, l'action se situe en France, ensuite les zombies ne jaillissent pas dans notre quotidien, il arrive du fond de la tombe et du fond des âges presque discrètement.

Car, dans "Un horizon de cendres", l'invasion, n'est pas brutale, elle est d'abord traitée comme un fait divers particulièrement insolite.
Les "Non-vivants", sont d'abord inoffensifs, et peu nombreux, et puis le phénomène s'amplifie, et s'accélère.
Le problème c'est que les zombies version Andrevon, ne succombent pas à la première balle dans la tête.
Ils sont revenus pour rester...

Je ne dévoilerai pas trop de détails du roman, ni évidemment sa fin, mais si vous voulez tenter l'expérience "zombiesque", le livre d'Andrevon, peut être un très bon choix.
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Je suis ambivalente à l'égard des zombies. D'un côté, ce sont les créatures du bestiaire fantastique qui m'effraient le plus, j'ai même une réticence à visionner des films de zombies tant je suis certaine qu'après je ferai des cauchemars. Mais, d'un autre côté, j'ai aussi une fascination pour les films les mettant en scène, d'autant plus que le genre a donné de nombreux chefs d'oeuvres. En premier lieu, les films de Romero, véritables brulots politiques tout en étant divertissants et impressionnants. Je pourrais citer également le très bon et très introspectif « le mort-vivant » de Bob Clark, le drôle « retour des morts-vivants » de Dan O'Bannon, l'excellente adaptation de Lovecraft « Re-animator » de Stuart Gordon. Et il y en a une pelletée. Bref, même si j'ai une réticence, j'aime les films de zombies. Pour autant, je n'avais jamais lu de roman mettant en scène ces créatures nécrotiques. C'est maintenant chose faite avec « un horizon de cendres » de Jean-Pierre Andrevon.

Ce genre de récit, que ce soit au cinéma ou sur papier, n'es pas évident à traiter. En effet, il s'agit d'un registre extrêmement codifié, dont le lecteur ou le spectateur connait parfaitement les règles, les clichés et les mécanismes. Et ce lecteur ou spectateur espère souvent être surpris par une oeuvre qui osera s'affranchir de ces règles. Mais, paradoxalement, il aime aussi que les codes soient respectés. Dès lors, difficile de trouver le bon équilibre. Rester totalement dans le carcan des codes c'est s'exposer à des critiques de conformisme et proposer un changement trop radical c'est risquer de se voir accuser de ne pas respecter le genre. Vraiment pas facile !
Je trouve qu'Andrevon réussit plutôt bien à trouver cet équilibre. Il faut dire qu'il est évident qu'il assume pleinement ses influences et qu'il ne cherche pas à faire preuve d'audace gratuite juste pour se monter original. En fait, il préfère, d'une façon générale, marcher dans les traces de Romero pour ce qui est de la représentation des zombies. En effet, l'instinct grégaire de la créature fait immanquablement penser à « Zombie » et à ses hordes d'ex-consommateurs s'agglutinant autour d'un supermarché. Tout comme le fait que, vers la fin du roman, les zombies semblent évoluer rappelle Bub, le zombie « domestiqué » du « jour des morts-vivants ».
Donc, pour ce qui est de la représentation des morts-vivants, on est vraiment dans un territoire connu. Et, pour qui aime les grands classiques du genre, c'est une qualité. Pour moi, dans le registre des zombies, Romero reste inégalé donc j'ai apprécié qu'Andrevon fasse le choix de conserver, dans les grandes lignes, le même genre de traitement des créatures. Je dis dans les grandes lignes parce qu'Andrevon opte tout de même pour un choix de représentation qui sort un peu du cadre défini par Romero. Chez le maître du zombie sur pellicule, une balle dans la tête suffit à régler son compte au mort-vivant. Chez Andrevon, ce n'est pas le cas, la créature finira tout de même par se relever, inéluctablement. Même démembrée, elle va se reconstituer pour reprendre son errance. Que penser de ce parti-pris ? J'ai envie de dire « pourquoi pas ? ». Mais je n'ai pas adhéré. Je ne sais pas pourquoi mais c'est un fait, je n'ai pas aimé ce choix.

Le contexte, en revanche est un peu différent. Plus franchouillard d'abord avant de s'américaniser un brin. Je m'explique. Toute la 1ère partie du récit se déroule dans une zone rurale française. J'ai beaucoup aimé cette partie. D'abord, le décor est bien planté et ensuite, l'irruption des zombies dans ce contexte est bien amenée. Les choses se font petit à petit, à hauteur d'Homme. D'abord, il s'agit d'un fait anecdotique, un de ces petits riens qui peuvent se passer dans un village. Puis, ce fait étrange prend de l'ampleur, affectant des connaissances du héros, puis le village entier. J'ai aimé ce traitement très progressif et le fait que l'auteur montre les conséquences intimes de cette invasion.
La seconde partie, celle que je qualifie d'américanisée, ressemble plus à un film d'action avec son camp retranché en pleine ville avec des types et des filles badass qui font des sorties musclées en territoire zombie. Ce n'est pas déplaisant, c'est même plutôt divertissant mais cette partie m'a beaucoup moins intéressée. Moins original, moins personnel, à partir de ce moment-là, je me suis sentie moins impliquée dans le récit comme si, en passant de l'intime au spectaculaire, le récit perdait en substance, en profondeur et en personnalité.

J'ai tout de même passé un bon moment. Il faut dire qu'Andrevon a une très belle plume et qu'il sait mener un récit. Ce se lit vraiment tout seul. J'ai dévoré ce bouquin en 1 jour. Je le conseille aux amateurs de zombies. Quant à moi, c'est certain, je n'ai pas fini de m'intéresser à l'oeuvre variée de Jean-Pierre Andrevon.

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J'étais assez sceptique au commencement de ma lecture, je m'attendais à une histoire de zombies irréelle, au paroxysme de la science-fiction, exagérément terrifiante. Mais à ma plus grande joie, c'est une tout autre histoire que j'ai découvert.

Juste en découvrant la couverture du roman, l'image de cette petite fille transformée en zombie fait relativement peur. Elle est agréablement réalisée et donne envie aux lecteurs de découvrir l'histoire.
La quatrième de couverture est également alléchante, emplie de mystères, avec comme ouverture, une question au summum de l'arcane "mon monde n'est-il pas désormais le leur ?"

L'histoire se divise en deux parties : la première commence par l'apparition et la description des zombis. La seconde comporte plus d'action, car elle regroupe tous les agissements des hommes, qui essaient de contrer et de tuer les zombis, pour stopper leur invasion.

Le personnage principal du roman est un être assez mystérieux, que je n'ai pas vraiment réussi à cerner. Tantôt courageux, tantôt fébrile et angoissé, il reste néanmoins lucide vis-à-vis de la situation surréaliste qui se trame dans le monde entier.

Moi qui m'attendait à un roman de science-fiction vraiment horrifiant et effrayant, ce roman ne m'a pas vraiment fait peur, mais qu'importe, il m'a plût quand même.
J'ai donc beaucoup aimé cette lecture, j'ai été happé par l'histoire, tenue en haleine jusqu'à la dernier ligne. le dénouement est d'ailleurs, contrairement à ce que certains disent, assez inattendu.

A tous ceux qui cherchent une lecture qui sorte de la normale pour passer un bon moment de détente, aux autres qui aiment bien le monde des zombis envahisseurs ou tout simplement aux petits curieux qui, attirés par la couverture et/ou le résumé veulent découvrir cette univers de la science-fiction... n'hésitez pas, foncez ! Agréablement surprise et enchantée par ma lecture, je pense que je garderais un bon souvenir de ce tout premier livre sur les zombis que je lis.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Nouvelle incursion dans l'oeuvre de Jean-Pierre Andrevon avec laquelle je commence à être familier. La couverture m'a mis mal à l'aise d'emblée, idéal pour entamer cette lecture.
Un walking dead à la française mais pas besoin d'attendre 10 saisons pour avoir la fin, à peine 243 pages qui se dévorent, chapitres assez courts, récit au jour le jour des événements. C'est très efficace, mais ne donne pas une image très reluisante de l'homme si jamais il devait être face à ce type de situation, ce qui, je vous rassure, est tout de même hautement improbable.
Allez y si vous voulez une légère frayeur avant d'aller vous coucher.
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Et un livre de plus sur les zombies, un! Sauf que celui-ci est sorti depuis 2004. Donc bien avant la mode zombie actuelle. Pourquoi je précise ça? Parce qu'aujourd'hui, le nombre de livres traitant ce sujet est assez conséquent. du coup, les auteurs essayent d'être le plus original possible. L'un donne des supers pouvoirs à ses monstres, l'autre met en avant des enfants pour contrer ce fléau...etc. Ce qui n'est pas le cas avec "Un horizon de cendres". Nous avons affaire à un récit tout ce qu'il y a de plus classique. Est-ce mauvais pour autant? Non, Jean-Pierre Andrevon s'en sort très bien. Alors certes, ce n'est pas livre de l'année, mais il serait dommage (pour les fans de zombies évidemment) de passer à côté.
J'ai effectué une petite recherche avant de me le procurer et je suis tombé sur des avis...pas très rassurants. Mais je suis faible quand il s'agit de zombie et je voulais me faire ma propre opinion. Après être resté un bon moment dans ma PAL, je me suis enfin décidé et voila mon avis:
La première chose qui frappe avec ce livre, c'est sa couverture (celle de la version poche de 2008). C'est laid (dans le bon sens du terme...oui parce que bon, un cadavre, c'est rarement beau), gore et explicite, on peut dire qu'on ne tourne pas autour du pot avec cette image. J'aime bien et elle a le mérite d'attirée l'oeil (dans l'optique ou vous êtes à la recherche de ce genre de roman).
La deuxième, c'est la quatrième de couverture. C'est explicite et flou à la fois, avec une petite dose d'humour (noir). On sait évidemment qu'il va y avoir du zombie MAIS on ne sait pas quand, comment, pourquoi et qui (est le héros)? Ça change de la plupart des résumés qui en raconte trop et ne gardent (presque) aucunes surprises pendant une centaine de pages. Si le but de cette quatrième de couverture est d'attiser (encore plus que l'illustration) la curiosité, bah ça marche (sur moi en tout cas).
Maintenant, le livre en lui même, du moins son contenu. Ce que j'ai aimé, c'est le développement du récit. L'auteur prend son temps, et ne se contente pas de la première rencontre humain / zombie comme excuse pour lancer (véritablement diront certains) son histoire. Il y a vraiment un pré-apocalypse, il n'est pas survolé et (tour de force de l'auteur) pas ennuyeux. Par contre oui, ceux qui cherchent de l'action pur et dur, vont peut-être trouver ça long, car cette "intro" prend la moitié du livre. de toute façon, "Un horizon ce cendres" n'est pas un livre d'action. Il y en a, certes, mais trop peu pour contenter les fans. Là, nous avons plutôt affaire à un survival / horror psychologique. La psychologie a une place très importante dans ce livre, ce qui m'emmène au deuxième point fort du récit, le personnage principale.
Ce roman (écrit à la première personne) conte donc l'histoire d'un homme et de son ressenti (ses joies, ses peurs, ses interrogations...etc) sur les évènements . L'histoire n'est donc pas centrée sur la menace que représente les zombies (même si elle est une part importante du livre), mais sur cette personne désemparée face à une situation qui le dépasse, et abandonné par sa famille (sa femme et sa fille). Donc pas de Rambo ou d'Einstein (ou les deux en même temps) mais juste monsieur tout le monde, un personnage auquel on s'identifie ainsi beaucoup plus facilement. J'ai donc trouvé le héros attachant, touchant et drôle (surtout dans la première partie du livre).
Malgré ces qualités, le livre contient quelques mauvaises idées comme, la raisons de l'apparition des zombies (que je ne vais pas spoiler) et leur pouvoir (la reconstitution après démembrement, comme le T1000 dans Terminator). C'est original, mais je trouve que ça donne un côté léger (drôle?) au récit. Ce n'est pas de dramatique, juste dommage.
Pour conclure, ce n'est pas de la grande littérature (vous vous en doutiez), c'est court (243 pages) mais c'est vraiment très sympa, j'ai passé un bon moment. Un bon petit page turner que je recommande aux fans de survival / horror pas forcement portés sur l'action.
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Pas la première fois que Jean Pierre Andrevon s'aventure dans le territoire des morts-vivants. Il l'avait déjà fait pour « Les revenants de l'ombre » qui ne m'a pas laissé un bon souvenir. « Un horizon de cendres » ne réinvente pas ce genre si codifié et, en de hors de cette variante du zombie qui se reconstitue indéfiniment, ne propose pas grand chose d'original.
Est-ce un mauvais roman pour autant ? Pas du tout ! Andrevon est bon conteur et sait nous embarquer à chaque aventure même quand celle-ci se veut plus classique.
Un bon roman zombifique qui, sans être inoubliable, a su me divertir à chacune de ses pages.
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Depuis quelques années je me suis mise à des genres qui à la base n'étaient pas du tout ma tasse de thé, et aussi fou que cela puisse paraître, je les aime de plus en plus. Après les vampires, les loups-garous et autres faës, il était temps que je rencontre les zombies. Mais il faut dire que ces êtres me donnaient peu envie de les rencontrer et comme on les retrouve souvent dans des romans classés en horreur (genre que j'affectionne assez peu), je n'étais pas prête de leur dire bonjour (oui oui j'admets, ils me faisaient vraiment peur). Et pourtant, j'ai essayé à cause d'une couverture qui m'a attirée et d'un challenge, et le pire c'est que j'ai beaucoup aimé!

En fait, ce livre est une dystopie qui nous plonge dans un monde où les morts se relèvent pour des raisons inexpliquées. Nous sommes loin d'un récit d'horreur ce qui m'a bien convenu. L'histoire se passe en France où vit notre narrateur avec sa petite famille. Kemper travaille dans un crématoire et vit une vie bien rangée et douce. Mais le jour où les morts commencent à se relever et l'épidémie à se répandre, transformant même les vivants, il va voir son quotidien changer à jamais.

Ce roman est bien plus qu'une histoire de morts-vivants, c'est une critique juste et réfléchie de notre société, de notre façon d'appréhender la mort et de s'occuper de nos morts. L'auteur nous emporte dans un récit réflexif et profond qui laisse difficilement indifférent et qui touche à nos propres valeurs. Faut-il cohabiter? Combattre? Eliminer? le racisme devient alors un thème important, tout comme les massacres en masse en faisant un parallèle avec l'Holocauste. Sincèrement, j'ai été touchée par ce roman qui m'a remuée en touchant à mes croyances et à mes pensées les plus profondes.

L'histoire en elle-même est assez simple: la survie des vivants face à l'invasion des morts-vivants avec tous les comportements déviants que cela peut engendrer. Mais finalement n'est-elle pas qu'un prétexte pour soutenir les autres idées de l'auteur? J'en ai bien l'impression. Ici les zombies ne sont pas horribles et deviennent des êtres à part entière, pas de scènes gores à l'horizon, la violence n'étant pas le thème de ce roman mais bien l'être humain et son comportement face à l'autre et à sa différence. Il faut finalement si peu de choses pour déclencher une guerre...

En bref, ce livre sur les zombies est avant tout un roman critique sur notre société et sur notre comportement. le récit est prenant, poignant et nous lance dans une introspection enrichissante. Voilà qui me donne envie de lire d'autres livres dans le même genre.
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Histoire de zombies, les morts reviennent et envahissent le monde. Ils sont partout. On suit l'histoire d'un père de famille, directeur d'un crématorium depuis l'apparition de ces morts vivants, de la disparition de sa femme et de sa fille jusqu'à sa rencontre avec Fatoumata et leur combats pour retrouver une vie normale. J'ai bien aimé ce livre mais surtout le début, après je trouve que l'histoire "stagne" un peu pour une fin un peu décevante.
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Que se passerait-il si les morts revenaient à la vie ?

Mon tout premier essai sur l'écriture de Jean Pierre Andrevon, auteur de science fiction française. Mais vous savez que ces deux seuls mots suffisent déjà à me faire décoller direct. Et j'ai bien fait ! Déjà que l'écriture fluide de l'auteur m'a ravie, et surtout, j'ai un recueil de nouvelles de lui (Demain le Monde) sous le coude. Alors, quitte à lire le pavé, autant le tâter d'abord sur un petit format.

Et donc l'idée de départ est la suivante : imaginez que vos morts reviennent à la vie. Qu'est ce qui se passe ? Doit-on les traiter comme des cadavres ou comme des êtres humains? Et eux, comment vont-ils nous considérer ?


Une réflexion sur la famille.

C'est vrai que posé comme cela, le problème paraît simple, mais si c'est votre famille disparue qui réapparaît, sous vos yeux ? Qui sera le plus important : les vivants ou les morts ? Jusque là, vous me répondrez naturellement les vivants. Mais imaginez que votre mariage bat de l'aile. Il vous suffit de faire un choix.

Ainsi, l'auteur montre la famille du héros qui se déchire. Sa femme et sa fille font comme s'il faisait partie des meubles. Cette famille représenten un peu l'archétype des foyers français qui ne se retrouvent uniquement que devant le poste de télévision. Aussi, quand la belle mère du héros revient, les disputes fusent. Et ce n'est que dans la peur de la mort au quotidien et non dans la sécurité que le héros ressent le plus de choses.


Mais encore plus, une réflexion sur la domination de notre espèce

Et oui, tant que les vivants dominent le monde, celui-ci vit son petit train train destructeur. mais relevez les morts et les vivants disparaissent avec leur pollution et leurs nuisances. Certains penseront au Déluge. J'estime que l'auteur y a pensé aussi (surtout dans les dernières lignes).

Ce qui est intéressant ici, c'est de voir la réaction des vivants face aux morts. Il y a les exterminateurs, bien entendu. Mais aussi ceux qui veulent dialoguer (oui, je sais, parler avec des morts...). Ce sont des réactions typiquement humaines face à un envahisseur. Et c'est le manque de prise de position typiquement humaine qui condamnera notre espèce.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Roman nihiliste, désenchanté, sans espoir. Belle métaphore de l'humanité qui y va tout droit, vers cette catastrophe.
La mort ou les morts se fait tuer à nouveau, elle re-meurt, mais revient encore et encore... elle gagnera toujours.
Petites touches écolo bien sympathiques, petites moqueries sur le monde télévisuel d'aujourd'hui, qui rend bien décérébré la populace (belle comparaison avec les morts)...
Lecture rapide, sèche, on ne s'ennuie pas.
Les seuls points négatifs à mon goût sont l'excès de descriptions, d'adjectifs, qui rendent parfois la lecture hachée.
Et surtout le détail qui a enlevé un demi point à ma note (spoil...) : le narrateur écrit lui même cette histoire, nous le rappelant à plusieurs reprises, mais à la fin de l'histoire, il n'y a plus de courant, et il utilise pourtant son vieux mac pour écrire... de plus, si on reste dans cette thématique, qui sommes nous, nous lecteurs? Et qui a publié ce livre? :) :)
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