AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Afu Chan (Illustrateur)
EAN : 9781302905361
112 pages
MARVEL - US (06/02/2018)
3/5   1 notes
Résumé :
There's a new Iron Fist: the young kung fu monk, Pei! And Danny Rand is ready to teach her everything she needs to know about harnessing her chi and being a hero. But can he teach the young K'un-Lun native how to fi t in at a New York City public school? And what about all the mysterious monsters that keep trying to destroy New York? Trouble is coming, but thank goodness this city is big enough for both Iron Fists, because it's gonna need them! Get ready for an acti... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Iron Fist: The Living Weapon Volume 2: Redemption qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend les 6 épisodes initialement publiés sous format dématérialisé en 2017, écrits par Kaare Andrews, dessinés et encrés par Afu Chan, mis en couleurs par Shelly Chen, avec des couvertures réalisées par Kaare Andrews. Ce tome comprend également une introduction d'un page rédigée par Kaare Andrews, 5 pages d'études graphiques des personnages réalisées par Afu Chan, et une courte postface comprenant un petit paragraphe rédigé par chacun des créateurs.

Danny Rand a décidé de prendre en charge l'éducation du jeune moinillon Pei qui est arrivée de K'un-Lun. Cette jeune fille fréquente la High School Bishop Kane Memorial, où elle est déjà devenue le souffre-douleur de Todd, la brute locale. Comme elle l'a promis à Danny Rand, elle n'utilise pas son pouvoir, et encaisse sans broncher. Elle sort du lycée et retrouve Rand dans sa grosse limousine à plusieurs rues de distance. Il lui propose de réaliser quelques acrobaties jusqu'à se retrouver au sommet d'une pile de pont à haubans. Ils rentrent ensuite dans leur appartement où Danny n'a qu'un plat de nouilles à proposer comme repas, comme tous les soirs. Après le repas, Pei monte dans sa chambre pour jouer avec Gork, son animal familier. Dans le même temps, Danny Rand reçoit la visite d'un assistant social qui vient s'inquiéter des conditions de vie de Pei qui est toujours une mineure.

Le lendemain, Pei retourne au lycée, et elle doit faire face aux 3 demoiselles qui se font appeler C-Train : Christi-Lynne, Candace, Cookie. Ces 3 chipies se moquent de son hygiène corporelle, mais Jayce Paz vient à sa rescousse. Todd réussit quand même à lui coller un oeil au beurre noir. Après les cours, elle rentre chez Rand et découvre qu'il a embauché une gouvernante, madame Yeoh, qui va s'occuper d'elle. Cette dernière commence par lui raconter un conte avec un âne, dont Pei ne capte pas le sens. Dans le même temps, madame Yeoh lui a cousu un masque et lui suggère ce qu'il est possible de faire avec. Pei ne se le fait pas dire 2 fois et va trouver Jayce Paz qui a effectivement bien besoin d'aide. de son côté, Danny Rand a accepté de rendre service à l'inspecteur Li. Ils se retrouvent dans un restaurant, spécialisé dans la viande de porc. Ils se retrouvent à se battre contre des individus possédés par un démon.

Avec les 12 épisodes de Living Weapon, Kaare Andrews a réalisé une histoire très prenante et très personnelle, avec un parti pris graphique très affirmé, débordant d'une énergie incroyable. Tout naturellement, le lecteur est très intrigué à l'idée de retrouver cette interprétation du personnage, ainsi que la jeune Pei, toujours écrit par Kaare Andrews. Dans son introduction, le scénariste explique qu'il ne souhaitait pas refaire la même chose, et que c'est son choix d'avoir fait appel à un autre artiste. le lecteur apprécie d'entrée de jeu le fait qu'Afu Chan réalise également des dessins à la saveur affirmée. Ce qui marque en premier réside dans la forme des visages. le dessinateur exagère les traits des visages jusqu'à la caricature. Il n'hésite pas à augmenter la taille de la bouche pour rendre le visage plus expressif, à épaissir les sourcils y compris des filles, et à rajeunir les personnages à tel point que le lecteur éprouve l'impression que ce ne sont pas des adolescents au lycée, mais des enfants prépubères en cours moyen, ou en tout début de collège. Cette impression est renforcée par la taille relative de ces jeunes individus par rapport à celle des adultes, par la taille de leur tête, et par certains de leurs mouvements. Les garçons font un peu petit dans leurs vêtements trop lâches, et les filles font empruntées dans leur robe qui semble trop sophistiquée pour leur âge.

Sous réserve de ne pas rester buté sur ce jeunisme, le lecteur se rend compte qu'il peut facilement se projeter dans chaque environnement, car l'artiste prend soin de les personnaliser avec des accessoires ou des particularités spécifiques. Il apprécie la vue qu'il a sur New York depuis le sommet de la pile de pont, le bazar à base de cartons à moitié ouverts dans l'appartement de Danny Rand, la décoration du restaurant spécialisé dans la viande de porc, les casiers bien alignés dans les couloirs du lycée, la structure apparente du gymnase, l'arène de K'un-Lun, etc. Afu Chan prend également grand soin de diversifier les tenues vestimentaires des personnages, que ce soit celles des adolescents, ou celles des adultes. En particulier, le lecteur peut apprécier la tenue de Ray pour le bal, avec le rouge à lèvres vert, ou la tenue très sobre de madame Yeoh, ou encore le costume de superhéroïne de Pei.

Très rapidement, Afu Chan privilégie les cases de la largeur de la page pour raconter chaque séquence. le lecteur apprécie qu'il ne les utilise pas comme un raccourci pour ne dessiner qu'un personnage dans une moitié et laisser le coloriste remplir le reste, ou le lettreur remplir avec des phylactères. Il intègre bien des informations visuelles dans toute la largeur de la case. Ce choix permet également d'accorder plus de place aux mouvements des personnages au sein d'un même case. Dans le premier épisode, il s'en sert aussi pour contraster ce qui arrive à Jayce, avec ce qui arrive à Danny Rand, en alternant une bande consacrée à l'un et une bande consacrée à l'autre. À plusieurs reprises, le lecteur apprécie aussi les petites touches de dérision qui indiquent que le récit n'est pas à prendre trop au sérieux. Il peut s'agir du sérieux avec lequel Danny s'apprête à passer la serpillière comme s'il s'agit d'une arme utilisée dans les arts martiaux, de Pei réintégrant la limousine en sautant par le toit ouvrant, des langues improbables des individus transformés en crapauds anthropomorphes, de Pei sautant sur la tête d'un joueur pour s'emparer du ballon de basket, de Christi-Lynne s'appliquant pour maquiller Pei, etc. Cette forme de dérision s'applique aussi aux différents ennemis qu'il est difficile de prendre au premier degré, même si les combats sont bien chorégraphiés.

Kaare Andrews a donc accepté d'écrire une histoire supplémentaire, essentiellement pour raconter ce qu'il advient de Pei. Néanmoins, comme elle n'est pas encore en pleine possession de ses pouvoirs, c'est surtout Danny Rand qui fait le gros du boulot pendant les 4 premiers épisodes. le lecteur le voit donc utiliser son poing de fer contre des démons issus d'une collection de parchemins à ne pas mettre entre toutes les mains, jusqu'à ce qu'il fasse équipe avec Pei. le scénariste s'amuse à montrer Danny Rand comme étant dépassé par la tâche d'élever Pei, incapable de faire le ménage de leur appartement ou de la nourrir correctement. Mais tout cela n'a finalement aucune conséquence, car il lui suffit d'embaucher madame Yeoh, et le voilà débarrassé de ces contingences matérielles. Andrews lui colle une jeune dame avec des pouvoirs, dans les pattes, pour faire bonne mesure, et Danny Rand joue au superhéros classique et cool. L'intrigue se révèle assez linéaire, Iron Fist neutralisant un démon après l'autre, avec des moyens plus ou moins traditionnels. le lecteur retrouve un autre rescapé de la précédente série : l'animal familier Gork. Il n'est là que pour faire la décoration, se montrant affectueux auprès de Pei, mais sans autre rôle dans le récit.

Kaare Andrews invite donc le lecteur à suivre les premiers pas de Pei dans le monde des adolescents normaux. Il est donc convenu qu'elle doit apprendre à se débrouiller comme une adolescente sans pouvoir. le lecteur assiste donc aux moments attendus. Elle devient immédiatement la tête de turc du gros balèze qui impose sa vision des choses en tapant sur tous ceux dont la tête ne lui revient pas. Elle se fait moquer par le groupe des bonnes copines garantes du bon goût au sein de l'établissement. Elle accepte bien volontiers l'amitié des 2 non-conformistes du lycée. Elle finit par tenter de s'intégrer en participant au bal du lycée. Elle va même jusqu'à remplir la fonction de pom-pom-girl le temps d'un match de basket. Certes ces séquences disposent d'un petit peu de saveur du fait de la docilité de Pei et de sa capacité à surmonter ce genre d'épreuves avec grâce et facilité, mais cela reste très convenu, très bon enfant, et sans grande conséquence. le dernier épisode vient rajouter une péripétie supplémentaire qui donne l'impression de remplir les pages avec des combats, sans plus chercher à développer le caractère de Pei.

Après Iron Fist - The Living Weapon, le lecteur accorde sa pleine et entière confiance à Kaare Andrews pour y ajouter un addenda consacré à Pei. Il apprécie que le scénariste ait choisi un artiste avec une forte personnalité graphique. Il découvre un récit qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui revisite les conventions des récits adolescents en lycée, sans y apporter grand-chose. L'intrigue est très linéaire et finalement secondaire. Les dessins sont riches en détail, mais avec un problème flagrant de jeunisme pour les adolescents qui ressemblent tous à des enfants. le caractère de Pei n'est pas vraiment développé car elle surmonte toutes les épreuves, les unes après les autres avec une régularité mécanique.
Commenter  J’apprécie          50


Video de Kaare Andrews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kaare Andrews
Le talentueux auteur canadien KAARE KYLE ANDREWS (Spider-man: Reign, Iron Fist) vous présente sa série RENATO JONES, un comics coup de poing qu'il scénarise, dessine, colorise et POSSÈDE totalement! Découvrez Renato, le premier super-héros qui s'en prend aux 1%, aux ultra-riches et à la société capitaliste dans laquelle nous vivons? Un comics défouloir et déjanté servi par le talent narratif et le dessin ultra-dynamique de Kaare Andrews, auteur notamment d'un excellent Iron Fist (disponible en France chez Panini).
Tome 1 : disponible dès le 7 février en librairie Tome 2 : à paraître en août 2018
176 pages couleurs (avec bonus graphiques) - 17 ?
PREVIEW à découvrir sur BDgest' : https://www.bdgest.com/preview-2360-BD-renato-jones-saison-1-les-un.html
Comics collector artist edition en noir et blanc + ses bonus collector à retrouver sur la boutique en ligne de l'éditeur : http://www.akileoslaboutique.com
"Les UN % possèdent plus de la moitié de la richesse mondiale. Ils ont écrasé les économies, ont acheté des gouvernements et ont accumulé plus de pouvoir que tout autre groupe de l?histoire. Et ils n?en ont toujours pas assez. Avec ce genre de pouvoir, comment peut-on imaginer les faire payer ? Et QUI les fera payer ? Permettez-nous de vous présenter Renato Jones, un mystérieux justicier venu remettre les compteurs à zéro. Et avec son entrée en jeu, LES SUPER RICHES L?ONT SUPER PROFOND?"
@goldenagevancouver Merci à Golden Age Collectables, Vancouver, qui a tourné cette vidéo pour son aimable autorisation de reproduction / traduction.
+ Lire la suite
autres livres classés : adolescenceVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Où se déroule l'action de ces oeuvres littéraires?

Dans quel pays Don Quichotte veut-il rendre la justice ?

Mexique
Pays-Bas
Espagne
Italie

15 questions
2208 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , villesCréer un quiz sur ce livre

{* *}