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sur 943 notes
Un amour impossible est l'histoire d'amour de Rachel pour Pierre, la secrétaire d'origine modeste et le traducteur nommé à la base Américaine de la Martinerie, Pierre, un pur intellectuel de culture bourgeoise, l'homme de passage et la jeune fille de la petite ville qui n'a pas fait d'études....
Lui, le fils de famille refuse de l'épouser mais ils font un enfant....
L'amour maternel devient alors pour Rachel et Christine le socle d'une vie heureuse. Pierre voit très peu sa fille, des années plus tard, Rachel apprend qu'il la viole,le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s'immisce petit à petit entre la mére et la fille. Christine repousse sa mére aprés l'avoir adulée pendant son enfance.....
Christine Angot met en scène une relation très complexe entre amour inconditionnel pour une mére et ressentiment.
Elle dépeint avec sincérité, vérité, authenticité, sur le fil du rasoir, émotion et simplicité une histoire simple, forte et poignante, un grand- pére absent, une grand- mére adorée, un père eloigné manipulateur et pervers, une mére humiliée et méprisée...
Un amour impossible aborde le sujet crucial des " différences de classe", Rachel, courageuse mais déclassée, intelligente et belle, désire follement Pierre, lui aussi,mais avec une distance perverse. Il est lâche, brillant, anticonformiste, ne lui passe aucune faute de syntaxe, refuse de l'épouser car elle nuirait à sa liberté et n'appartient pas à son milieu. Rachel accepte tout et vit pour d'éphémères rencontres.Qu'est donc qu'aimer? Qu'est que cette fureur?Cette humiliation, cette horreur , ce mépris?
Le mépris de Pierre passera forcément par le viol de la fille aprés l'humiliation de la mére . Un amour impossible est un livre implacable même si l'on sent un apaisement dans les dernières pages du texte qui s'achève sur les mots"ici et maintenant" comme sur un nouveau départ possible....
Avec obstination, méticulosité l'auteur fouille sa mémoire et celle de sa mére, leurs silences, leurs douleurs, leurs inconsciences, leurs prémonitions. Petit à petit , ce chapelet de non- dits et de non amour, de mépris,devient nôtre.......Christine Angot traque le mot exact, aiguise sa phrase, égratigne et laboure nos profondeurs intimes....
Tous les amours sont impossibles, tous les amours font souffrir, certains amours réchappent mystérieusement et surtout l'auteur rend vivante, lumineuse , vraie,la relation mére- fille qui domine et rayonne même si le portrait est sans complaisance.....
Je suis " peut - être " réconciliée avec Christine Angot.......
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Mon premier roman de Christine Angot dont le thème de prédilection semble être l'inceste, principalement autobiographique et certainement thérapeutique.

L'histoire d'un amour impossible est celle de Rachel, une jeune femme juive d'un milieu modeste et de Pierre, un homme bourgeois nouant une certaine fascination pour la race allemande. Ces deux-là vont s'aimer quelques mois. Pierre est très clair, il ne veut pas s'engager, il tient trop à sa liberté dit-il. N'empêche qu'il accepte de faire un enfant avec Rachel pour autant de ne pas s'en occuper ni de reconnaître l'enfant. Naîtra de cette union, Christine.
Amour fusionnel entre Christine et sa mère, elles se complaisent l'une avec l'autre sans trop se préoccuper des arrivées épisodiques de Pierre.

À l'adolescence, Pierre se rapproche de sa fille mais le drame survient. Christine subit des rapports incestueux avec son père.

Avec une écriture précise et sans le moindre larmoiement ou exagération, le récit de Christine Angot décortique l'amour impossible, l'amour maternel, l'amour aveugle, l'amour perdu et donne le ton aux mots. Mots qui apaisent. Mots qui comprennent. Mots silencieux.

Mot à mot pour approcher la complexité de l'amour, maux à maux pour cerner un tout petit peu les blessures de l'âme.
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Magnifique roman que voilà !
Christine Angot nous raconte son enfance, sans père certes, hormis quelques visites furtives.
Rachel, la maman, gagne sa vie comme secrétaire et entoure Christine de beaucoup de douceur ainsi que toute sa famille proche.
Après la reconnaissance officielle de Christine par son père, tout se gâte.
Lors de séjours répétés avec sa fille, il va commettre un irréparable et cruel inceste.
L'auteure en parle très peu personnellement. C'est par l'intermédiaire d'un ami de sa mère à qui elle s'est confiée qu'on apprend l'horreur .
Si la quatrième de couverture ne m'avait pas mise au courant, je n'aurais pas soupçonné cet homme.
Dans les dernières pages, la discussion mère-fille au sujet du personnage du père et de sa relation avec Rachel est parfaitement analysée.
Je trouve que Christine Angot témoigne avec beaucoup de dignité, sans déballages inutiles.

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Entre Rachel et Pierre l'amour est fulgurant, passionné. Elle vient d'un milieu populaire, campagnard tandis que lui est originaire d'un milieu bourgeois, intellectuel. Malgré leur différence sociale et les difficultés qu'ils rencontrent, ils ne cessent de se retrouver et d'être attirés l'un par l'autre, jusqu'à la naissance de Christine que Pierre refuse de reconnaître comme sa fille. Dès lors, les relations entre les deux amants se font plus espacées. Pierre refait sa vie, se marie, a de nouveaux enfants, tandis que Rachel élève seule sa fille, l'entourant de tout l'amour possible.

Aveuglée par les sentiments qu'elle ressent encore pour Pierre, elle le laisse revenir de manière épisodique dans sa vie et s'immiscer dans celle de Christine… A l'adolescence, les relations mère-fille se distendent, se font plus heurtées, plus douloureuses, jusqu'à ce que Rachel apprenne enfin ce qui se passe derrière son dos depuis des années entre Pierre et Christine…


Ayant entendu parler de son roman « L'inceste », je connaissais l'histoire familiale de Christine Angot, mais j'ai véritablement découvert l'écrivain il y a deux ans, avec « Une semaine de vacances », récit autobiographique dans lequel elle raconte une semaine passée avec son père durant laquelle il abuse d'elle alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente. L'histoire était crue, emprunte de voyeurisme et donc terriblement dérangeante et m'avait laissé un arrière-goût pour le moins amer… J'ai donc ouvert « Un amour impossible » avec beaucoup de réserves craignant à nouveau d'être livrée à certaines scènes à la limite du soutenable. Heureusement, il n'en fût rien cette fois !

L'auteur s'intéresse à présent à la relation étrange entre ses parents, relation faite d'admiration, de rejets et d'humiliations mais dont l'emprise était si forte qu'il faudra des années à sa mère pour s'en détacher complètement. Elle revient ensuite sur sa jeunesse heureuse avec une mère aimante, généreuse et forte qui a eu le courage de s'affranchir du qu'en-dira-t-on pour élever seule sa fille et qui s'est battue pour la faire reconnaître. Malgré la rancoeur et les reproches face à l'aveuglement, certains passages sont bouleversants d'amour et de tendresse entre les deux femmes. Christine Angot continue de faire sa thérapie par l'écriture, procédé auquel je n'adhère pas, mais parvient cette fois à émouvoir et à toucher… Un récit largement plus intéressant à mes yeux que son précédent !
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Amour impossible que celui qui donnera pourtant naissance à la petite Christine… puisque c'est bien l'histoire de ses ascendants que Christine Angot relate au long de ce nouveau roman.

Amours impossibles que toutes celles exprimées ici aussi en filigrane à travers le fataliste constat de leurs inéluctables et perpétuelles mutations.

Mais avant tout voici l'histoire d'une vie, le portrait infiniment touchant d'une mère, sa mère, qu'après bien des blocages et des appréhensions Christine parvient finalement à composer, replaçant enfin sa propre vérité dans son contexte essentiel.

A la fois digne, apaisée et comme happée par une urgence nécessaire, Christine capte les mots, les mots bruts et les maux anciens, avant qu'ils ne s'échappent de ce présent qu'elle entend retranscrire. Elle écrit comme on parle, Christine, en flux continu. Pas de fioritures, une expression factuelle, si simple en apparence et pourtant… de cette élémentaire alchimie des phrases émane une grâce primitive qui m'a profondément émue.

Jamais ressenti ne m'aura d'ailleurs semblé aussi personnel. De mon côté j'ai perçu avant tout ce texte comme un écho bienveillant, une page ouverte aux émotions de chacun, mais il existe assurément mille et une façons de le recevoir et les réflexions qu'il soulève sont aussi riches que nombreuses. A chacun donc d'y saisir sa propre résonance, ce qui semble être le voeu de son auteur (si j'ai bien tout compris…)


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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« Un amour impossible », c'est l'histoire d'un amour, celle de Rachel et Pierre, les parents de Christine Angot.
Tout commence à Châteauroux, où Rachel, secrétaire à la Sécurité sociale, rencontre, dans les années 50, Pierre, traducteur pour une base américaine. Ils se sont aimés, assez pour faire un enfant, mais pas assez pour se marier !
« Dès le départ, il la domine : nous ne sommes pas du même monde, et nos deux mondes ne se mélangeront jamais. Je ne t'épouserai pas ».
Ce roman conte une rencontre entre un homme et une femme qui ne sont pas du même milieu, l'évolution d'un sentiment maternel dans les deux sens, d'une fille pour sa mère, et d'une mère pour sa fille et, également, un aveuglement, celui d'une mère qui ne peut pas voir que sa fille est violée par son père.
Christine Angot nous livre un texte sans concession, empreint d'une grande pudeur. Ecrire sur des sujets aussi personnels que sa propre famille doit être un exercice particulièrement éprouvant pour un écrivain me semble- t-il, tant il demande d'amour et d'impartialité.
J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette auteure dont l'oeuvre m'est totalement inconnue.

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«- Ah la la mon Dieu, qu'est-ce que j'en ai marre, mon Dieu, mais j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre, mais j'en ai marre!... Mais j'en ai marre, mais marre, mais j'en ai marre, marre, marre, mais marre! J'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre mon Dieu…» p 58

Euh moi aussi à ce stade du roman j'en ai un petit peu marre ... mais le foutage de gueule n'est pas terminé.

Ce roman a fait couler beaucoup d'encre, les avis sont extrêmement contrastés : il y a le camp du sublime et le camp du ridicule... Des critiques assassines et d'un autre côté le roman a été sélectionné pour le prix Goncourt. Autant donc le lire et se faire son propre avis.

Après lecture, je choisis sans hésiter le camp du ridicule. Je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir, j'ai essayé pourtant de trouver de la profondeur à la platitude... j'ai cherché la musicalité dans les répétitions, peut être un sens aigu de l'absurde ou du comique de situation, j'ai cherché aussi le fameux héritage durassien ... en vain. Une écriture sans relief parfois vraiment pénible, qui fait un peu pitié ...

« Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux, près de l’avenue de la Gare, dans la cantine qu’elle fréquentait, à vingt-six ans elle était déjà à la Sécurité sociale depuis plusieurs années, elle a commencé à travailler à dix-sept ans comme dactylo dans un garage, lui, après de longues études, à trente ans, c’était son premier poste ».
La première phrase du roman qui paraît-il le résume assez bien ( je vous rassure quand même, c'est sans doute une des pires du roman )
Certains y ont vu une traduction de l'impossibilité ... moi je lis ça... je me dis juste que je ne vais pas passer un bon moment. Que ça va être éprouvant...
.
Je me permets juste de citer un autre passage, le sommet du roman (à mon sens). Une prouesse littéraire de la page 131 :

"La viande était accompagnée de frites, fines, bien grillées.
–Oh qu'est-ce qu'elle est bonne, Pierre, cette viande !
Il en a coupé un morceau et l'a mis dans sa bouche.
–Humm.
Il a fermé les yeux pour mieux l'apprécier.
–Elle est bonne hein Pierre !?
—Humm !...Ah oui. C'est rare une bonne pièce de viande. Humm !... Comme celle-ci. Bien tendre. Humm !...
–Une bonne entrecôte c'est délicieux. Elle est très bonne ici la viande Pierre. Tu nous as amenées dans un excellent endroit. "

Humm, ça suinte l'authenticité, on sent que l'auteur a travaillé pour arriver à ce niveau d'inconsistance....Faut-il y voir une métaphore, de quelque chose de plus cru ... ou tout simplement le dialogue consternant d'un roman consternant ?

Donc voilà Christine Angot, ton papa était sans doute un être ignoble ... ton enfance a pas l'air super dingue. Je compatis et je comprends bien que l'écriture est une bonne thérapie... mais c'est peut être pas la peine de la partager à toute la France.

Désolée, entre nous, il n'y a vraiment pas d'amour qui tienne. IMPOSSIBLE, c'est le cas de le dire !
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Un Amour impossible est l'histoire d'une destruction.

D'une lutte des classes qui a pour terrain la sphère privée et pour objectif la perte, la perdition, la pulvérisation d'une cellule rebelle, coupable d'infiltration dans un monde qui n'est pas le sien: celle d' une mère célibataire et de sa fille, pauvres, sans protection, mais fortes de l'amour qui les unit, de l'espoir qu'elles mettent dans leurs capacités intellectuelles, de la foi qu'elles ont dans leur bon droit.

Un Amour impossible est l'histoire d'une manipulation, d'une entreprise de désagrégation qui manque de réussir. Par le plus atroce des procédés : l'inceste.

Christine , sa mère et sa grand-mère constituent une sorte de monade féminine. Elles habitent en province, à Châteauroux, dans une petite maison, inconfortable et délabrée . Mais elles s'aiment et y sont heureuses.
La grand-mère, de santé fragile, et pauvre,  a été abandonnée par son mari et Rachel, la mère , est une fille sans père. 

Au moins en porte-t-elle le nom.

Aussi, n'a-t-elle de cesse que de faire reconnaître Christine, sa fille, par son père,  Pierre Angot,  qui a voulu comme elle cette enfant mais l'a toujours prévenue qu'il ne l'épouserait pas. Autant pour préserver sa liberté que pour éviter ce qu'il a bien  garde d'appeler une mésalliance ..même si c'est bien le fond de sa pensée.

Un Amour impossible c'est d'abord celui-là : une "rencontre inévitable"entre deux êtres que ni leur milieu, ni leur éducation, ni leur mode de vie ne destinaient l'un à l'autre.

D'ailleurs, assez vite après la naissance de Christine, leurs rapports s'espacent.

Rachel, femme indépendante, passe concours et examens qui lui font prendre du galon , de même que l'indispensable permis de conduire, et pousse son désir d'affranchissement jusqu'à changer de ville , de logement, de travail. Il devient de plus en plus pressant, à ses yeux, que Christine , qui va entrer dans une nouvelle école, porte le nom de son père.  Aussi, passant sur le chagrin qu'elle a éprouvé en apprenant le mariage de Pierre, ce célibataire soi-disant irréductible , lui demande-t-elle instamment de la reconnaître,  ce que la nouvelle loi sur les enfants nés hors mariage permet facilement désormais.

Pierre Angot, de mauvaise grâce,  finit par s'exécuter.

Mais, dans le même temps où il renoue avec  Rachel qui veut que sa fille connaisse ce père, vu seulement trois fois en 12 ans,  et qu'il rentre officiellement dans la vie de Christine,   il entreprend un viol long, lent, cynique et calculé de cette enfant de treize ans aussi intimidée qu' enthousiasmée par ce  père si savant, si intelligent , si différent.

Un Amour impossible, on l' a compris.

Le livre, pudique, ne détaille rien de cet odieux travail de sape. Il faudra lire  Une semaine de vacances qui en expose , avec une terrifiante objectivité, l'ultime étape.

Mais la troisième acception du titre résulte de  l'attentat perpétré contre la mère et la fille -  si soudées, si admiratives, si confiantes, si tendres l'une avec l'autre.

Pendant des années, après la révélation de l'inceste, Un Amour impossible ce sera le leur.

C'est le coeur broyé qu'on suit la destruction de leur entente, minée par la culpabilité de la mère, qui s'en veut de n'avoir rien vu et par la colère de la fille,  ulcérée que sa mère n'ait rien fait pour la protéger, pour la défendre, puis rien dit , rien fait pour châtier le coupable.

Même le nom de "maman" devient imprononçable.

Jusqu'à leur explication finale,  mère et fille en face à face,  qui met les points sur les i ,  démonte la manipulation du père , son entreprise de destruction de la mère par la fille, et identifie enfin la "punition" infligée à ces deux "femmes de peu"  qui se sont avisées de s'infiltrer dans la sphère bourgeoise par le truchement d'un nom.
 
Un livre poignant mais toujours factuel et retenu, qui réserve ses coups, maîtrise ses effets, et tient serrées les rênes de l'émotion, laissant se dérouler son implacable  démonstration.


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En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais au témoignage de l'auteur face au viol et à l'inceste qu'elle a subi par son père.
En fait, ce livre est surtout l'évolution des sentiments entre l'auteur et sa mère, de l'enfance à l'âge adulte.
J'avoue ne pas avoir trop aimé le style d'écriture de l'auteur. Des phrases hachées, souvent répétées. Quant au fond de l'histoire, je ne vois pas trop ce que Christine Angot veut nous communiquer.
Qu'il y ait viol/inceste ou pas, les relations parents-enfants sont souvent conflictuellles ou compliquées, chaque enfant devenu adulte évolue différemment dans la relation familiale suivant les évènements, les contextes, les périodes. Les analyses peuvent aussi être variées.
J'ai donc lu ce livre. Et je pense que je l'oublierai très très vite.
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Un roman d'amour et de mal de mère.

Le livre raconte l'amour de sa mère pour son père, un grand amour dont on ne sait pas à quel point il est réciproque. Il dit qu'il l'aime, il veut même lui faire un enfant, mais ne veut surtout par l'épouser. Il lui offre de venir vivre à Paris et de louer une petite chambre.

Mais elle préfère rester avec les siens, où naîtra sa fille. Elles auront une relation fusionnelle, elles vivent l'une pour l'autre. La mère tient cependant à ce que sa fille ait un père, elle veut effacer le « père inconnu » du certificat de naissance. Elle demeure donc en contact avec le père qui accepte ensuite de voir sa fille et de la recevoir chez lui.

On sait qu'il s'agit d'inceste, car le sujet du livre est médiatisé, mais, en fait, il sera peu question de la relation avec son père dans ce texte. On explorera davantage ce qui se passe avec sa mère, l'aveuglement, le non-dit, les reproches et la honte. L'auteure aborde aussi l'aspect social du drame.

Un livre qui n'est pas réjouissant, mais qui rappelle que ces horreurs existent et que c'est le silence qui leur permet de se reproduire.
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