Ta culpabilité, il va falloir que tu vives avec. Que tu la traînes avec toi le temps qu'il faudra. Que tu l'apprivoises sans trop la nourrir. Que tu composes avec elle sans lui accorder trop de place, sinon elle te rongera. Que tu l'acceptes tout en la tenant à distance.
L'amour ne se divise pas, il se multiplie.
Benjamin voudrait rétorquer que la vraie vie n’a aucun besoin d’être grandiose, elle a juste besoin d’être, tout simplement.
Le bonheur ne devrait pas dépendre d’un autre que soi, en réalité. On devrait parvenir à être bien avec soi-même, à se suffire.
- La seule chose pour laquelle je suis à peu près douée, c'est écrire. J'ai d'ailleurs commencé un livre sur Solal, et je crois que cette idée a émergé très vite dans mon esprit. Même s'il m'a fallu des mois pour parvenir à formuler ce besoin. Écrire sur lui, pour l'empêcher de disparaître complètement. Ça doit sembler absurde, ou narcissique, mais à un moment donné, c'est ce qui m'a fait tenir. Je sais parfaitement que tout le monde s'en fiche, d'un petit garçon de quatre ans tout ce qu'il y a de plus banal. Que personne n'a envie de lire le bouquin larmoyant d'une mère en deuil. Mais j'ai la vanité de croire que ce que je parviendrai à écrire aura un sens pour d'autres que moi... Que laisser une trace de lui ne sera pas vain...
On devrait toujours faire les choses au moment où on a envie de les faire, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un "plus tard", en réalité.
On devrait toujours faire les choses au moment où l'on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un "plus tard", en réalité. Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le "plus tard" se transforme en "trop tard", pour que l'espoir se métamorphose en regrets. La pire erreur qu'on puisse faire, dans la vie, c'est d'être raisonnable.
On peut se sentir en symbiose totale avec quelqu’un qu’on vient de rencontrer, comme on peut ne jamais se permettre d’être vraiment soi-même avec une autre personne, malgré les mois qui passent.
Les gens les plus fous sont ceux qui ont l'air les plus normaux. Les gens les plus dangereux sont ceux qui ont l'air les plus inoffensifs. C'est ce qu'on apprend dans tous les faits divers.