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sur 3525 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Musicalité et originalité de poésie et de littérature à découvrir et suivre aux flots des vers et rimes de son auteur.
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C'est un joli recueil de poèmes, qui, au-delà de simples mots, exprime également les souffrances du poètes. En effet, il parle des femmes, et de ses chagrins d'amour, et même si on n'est pas toujours tout à fait d'accord avec lui, on ressent tout de même de la sympathie pour lui. de plus, il écrit sur les nouvelles inventions de son époques comme l'urbanisation ou l'industrialisation des villes, mais il reprend aussi des célèbres mythes, telles que Salomé ou les Loreley. Et il apporte une vague de modernité à cette poésie qui pourrait sembler banale. Les mots, les formes qu'il choisit ne sont pas qu'un pur hasard, au contraire. Apollinaire est un poète qui réfléchit. Et qui a une plume sublime. C'est peut-être dur, au départ de tout comprendre, de se laisser happer par ses mots, mais à l'arrivée, on en ressort apaisé, et nos points de vue sur certaines choses ont changé. Les sujets qu'ils abordent, et ça c'est le plus étonnant, sont toujours d'actualité.
En sommes, ses écrits nous touchent, nous marquent, inconsciemment. C'est beau, c'est riche, c'est nouveau, c'est Apollinaire !
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C'est indéniablement bien écrit mais ça ne me réconcilie pourtant pas avec la poésie.
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Guillaume Apollinaire fait parti de ces grands poètes qui ont marqués la poésie Moderne. "Alcools" est sans aucun doute l'oeuvre de sa vie, celle qui regroupe une quinzaine d'années de poèmes. A travers ses poèmes, Apollinaire nous livre sa vision du monde moderne, de la souffrance, du temps qui passe et du voyage. D'ailleurs, c'est ce mélange de thèmes qui m'a dérangé. Je n'ai pas trouvé de fil conducteur le long du recueil, comme si c'était une brocante dans laquelle on passait d'un thème à un autre sans logique. Certains poèmes sont cependant très jolis et m'ont beaucoup plu, c'est notamment le cas de "Mai" ou "Le pont Mirabeau". En conclusion, je reste avec une image plutôt négative de ce recueil car beaucoup de poèmes sont durs à comprendre, bien que certains m'ont plu.
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Des poèmes pour ma part difficiles à comprendre mais avec un peu d'analyse, qui ont une forte richesse poétique. Certains vers me seront primordiaux pour mes écrits personnels.
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Publié en 1913, Alcools est marqué par le modernisme qu'a souhaité insufflé Apollinaire dans le monde de la poésie. A cet égard Zone, premier poème du recueil illustre bien cette modernité voulue par le poète. Mais une toute autre innovation consiste en la suppression pure et simple de la ponctuation. J'estime que c'est une prise de risque d' Apollinaire, et qui pose un sérieux problème au lecteur.
Habitué à la poésie d'Hugo, Baudelaire et d'autres de la même époque, cette suppression m'a empêché d'apprécier le recueil. Effectivement, la ponctuation permet de créer un rythme, une certaine musicalité, qui demeure absente dans Alcools.

En outre, et hormis cet aspect l'oeuvre en elle même regroupe le vécu d'Apollinaire sur ses 15 dernières années, et je suis toujours sensible au passé qui permet d'inspirer le poète. A ce sujet, chaque poème est censé rendre hommage à un moment de sa vie . J'ai cependant été assez peu sensible aux trois quart du recueil.
Beaucoup de poèmes sont trop complexes à saisir. Pourtant d'autres comme Baudelaire (qui ont un univers assez particulier à analyser) ne m'ont pas causé ce problème.
(D'ailleurs amis lecteurs, si vous avez lu ce recueil n'hésitez pas à m'éclairer.)
Que dire du poème intitulé Chantre ? "Et l'unique cordeau des trompettes marines." D'autres sont restés tout aussi obscurs pour mon esprit.

Cela dit des thèmes récurrents dans la poésie lyrique comme l'amour, la fuite du temps sont présents dans Alcools. J'ai évidemment beaucoup apprécié le Pont Mirabeau qui évoque sa rupture amoureuse avec Marie Laurencin. Rupture qu'on retrouve dans Zone.
Automne malade m'a fait songer à Verlaine à travers ce que l'on a souvent appelé le "paysage état d'âme".

Au demeurant, j'ai été touché par la globalité de cette oeuvre qui parle beaucoup d'amour, mais Apollinaire ne fera cependant pas parti des mes poètes favoris du XIXe-XXe siècle.
Laissons nous tout de même sur quelques beaux vers:
"Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure"
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Je voulais creuser un peu le cas "Apollinaire" et voir ce qui se cachait derrière un grand écart aussi impressionnant que celui qu'il a exécuté entre les gentillets "Saltimbanques", qu'on apprend au collège, et les pornographiques "Onze mille verges".

Je me suis donc plongée dans "Alcools" qui est sans doute son recueil le plus fameux. Est-ce justement le problème des recueils de donner au lecteur, au fil de la lecture, une vague impression de "fourre-tout" ? Dans cette boîte à gants pleine à craquer de rimes, j'ai trouvé un peu de tout : des suédines beurre-frais au toucher caressant, des cuirs fauves au parfum entêtant, des latex à la sensuelle élasticité, des laines réconfortantes aux nostalgiques odeurs de pluie, des gantelets d'acier impénétrables et des caoutchoucs imperméables.

Ces multiples mains du poète ont passé sur moi et mon imaginaire ; certaines y ont laissé leur empreinte, mais trop peu au regard des nombreuses autres qui n'ont fait que me frôler et ne laisseront guère de traces dans ma mémoire.

Dire d'un poète qu'il possède une belle sensibilité et cultive un grand mystère serait idiot, en plus d'être un pléonasme. Je me contenterai donc de dire que Guillaume Apollinaire m'a davantage séduite par ce qu'il semble dissimuler que par ce qu'il a exprimé. Derrière les allégories antiques, les références bibliques et les envolées lyriques, lui seul peut-être connaît la portée véritable de ses mots, la force et la violence de sa pensée en mouvement. Une main de fer dans un gant de velours ?


Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Challenge Petit Bac 2017 - 2018
Challenge XIXème siècle 2018
Challenge XXème siècle
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J'ai fini ce recueil tout à l'heure et je ne sais toujours pas exactement quoi dire dessus 🤭 le moins que l'on puisse dire c'est que ce recueil est très hétérogène, certains poèmes pourraient pratiquement être des haïkus d'autres des fables, des discours ou encore des chansons 🌪 tout cela m'a rendue un peu confuse! Malgré cela les vers bien que pluriels eux aussi parviennent à transcrire parfois l'âme du poète. On sent ici qu'Appolinaire se cherche cherche une nouvelle poésie en s'éloignant des codes classiques.
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Guillaume Albert Wladimir Alexandre Apollinaire KOSTROWITZKY né le 26 Août 1880, décédé à 38 ans de la grippe espagnole le 9 Novembre 1918.
Fils de Angélique de Kostrowitzky d'une grande famille de noble polonais, et de Francesco d'Aspermont ancien officier royale des Deux-Siciles , Italien qui a refusé de le reconnaître.
J'ai parcouru ces nombreux écrits mais aucun ne m'a autant plu que le célèbre " le pont Mirabeau".
Cependant j'ai apprécié " Colchiques", "Marie" et "l'Adieu" mais aussi ceux qu'il a écrit en souvenir de son séjour en Allemagne notamment : " Rhénane d'Automne " et "les Femmes".
Tous ses poèmes font référence à son vécu et aux nombreuses vicissitudes de sa vie comme il l'a dit lui-même.
A lire ou relire.
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Une découverte de cet illustre auteur, un recueil de poésie, genre que je lis peu mais apprécie savourer de temps à autre.
Tantôt bucolique notamment sur la partie rhénane du recueil, mythologique voire mystique à d'autres moments (j'ai d'ailleurs adoré le poème "La Loreley" et toutes les occurrences de la figure de la sirène), emblématique d'une époque dans cette atmosphère aux vapeurs d'absinthe avec des dédicaces plus intimes.
La magie des mots d'APOLINAIRE réside dans ces vers ciselés, concis, son rythme rapide, ses rimes internes et son emphase parfois.
D'un ton confidentiel aux grandes harangues à la limite de la prédication, le lecteur est emporté par ses vers et avale les pages comme un rien.
Un réel plaisir à déguster par bouchée, pour éviter l'écoeurement cependant.
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