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sur 263 notes
Triste à dire mais le film de Gianfranco Mingozzi : « Les exploits d'un jeune Don Juan » vaut beaucoup mieux que l'oeuvre d'un certain Apollinaire Guillaume dont il est adapté ! Il faut dire que les scénaristes Jean-Claude Carrière et Peter Fleischmann n'y sont pas pour rien.
Commençant pour une fois par le film, j'ai voulu connaître le court roman d'Apollinaire et quelle déception !
Mal écrit, vulgaire, bâclé on a l'impression d'un texte jeté là pour satisfaire quelques commandes ou des pulsions d'érotomane.
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Bien sûr, il y a la sublime écriture d'Apollinaire, pourtant... Pourtant je n'ai pas une seconde été émoustillée par les exploits sexuels quelque peu sauvages de ce jeune Don Juan. Les odeurs et autres détails scabreux ne nous sont pas épargnés. A déconseiller aux romantiques.
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Il faut bien du courage pour arriver à la fin de ce court roman. Ce qui m'a menée jusqu'au bout, c'est le respect pour Apollinaire, et non pas un quelconque point positif présent dans le texte. le style est plat, répétitif, tout comme l'intrigue qui est d'un ennui ("celle-ci je l'ai prise comme-ci, celle-là je l'ai prise comme ça, etc")...
La découverte de la sexualité est totalement biaisée; cette thématique n'est guère mieux explorée que dans un film pornographique (et encore...). Je savais à quoi m'attendre en ouvrant cet ouvrage, mais à ce point...! Un roman érotique bien écrit à l'intrigue plus recherchée aurait été préférable.
Roger ne donne qu'une image écoeurante de lui-même, la première personne n'arrangeant pas les choses. Quant à la thématique de l'inceste, celle-ci est comme une claque dont on se passerait bien (parler de l'inceste, oui, mais de manière intéressante alors!). Un livre qui a voulu réunir en cent pages tous les fantasmes de l'homme, mais qui malheureusement, manque de beaucoup la complexité et la profondeur des fantasmes. La seule façon de subir au mieux cette lecture, c'est de rire plutôt que de pleurer par la médiocrité de cet écrit.
Ce qui a manqué à mon avis: le développement de l'intrigue. Peut-être une centaine de pages en plus, une dilatation et une densification de l'intrigue aurait pu rendre ce livre plus intéressant?
Si vous cherchez du fantasme, de l'érotisme, du sexe, mais dans une lecture dont on se délecterait, passez votre chemin.
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Bon, rien d'extraordinaire. Par chance cela ce lit vite. Mais tout n'est pas à jeter, notamment lorsque notre jeune puceau découvre les joies de l'onanisme à l'aide de l'Encyclopédie – à défaut du catalogue de la Redoute aux pages lingeries... - ou encore ses émois devant l'intimité féminine ne sont pas sans réalisme ni intérêt et pourraient réveiller quelques vieux souvenirs éprouvés par les garçons hétéros. Mais le tout s'essouffle vite, les scènes érotiques se succèdent à la manière d'un film de cul. Tout le monde y passe la soeur, la belle-soeur, les servantes, la régisseuse, la vache.... Si les hésitations de « Roger-Don Juan » au début du livre peuvent être attendrissantes, la vantardise dont il fait preuve par la suite est irritante. Et pour couronner le tout, la narration est laborieuse. La plume du poète peinent à nous faire côtoyer les chaleurs de la volupté et du désir !

Bref, il y a bien mieux en la matière....
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Apollinaire nous livre un roman sensuel, poétique, excitant mais aussi provocant et drôle où Roger, jeune adolescent découvre les plaisirs amoureux et la volupté sous toutes ses formes.
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Ah! La jouissance délicieuse qu'accompagne le sentiment de lire quelque chose d'interdit...Je l'ai connu à l'internat, il y a quelques années, quand j'ai mis la main sur ce court récit d'Apollinaire, qui y circulait de mains en mains.


On y découvre finalement que les hommes et leurs fantasmes ne changent pas, et que la pornographie d'aujourd'hui n'a à vrai dire rien inventé ou presque. Les changements entre la pornographie d'antan et celle de maintenant tiennent davantage aux préférences "esthétiques": l'on apprend dans ce livre que le femmes à la toison bien fournie, légèrement corpulentes étaient tout à fait objet de désir, et l'odeur corporelle de la femme participe à son attractivité (le narrateur parlant de "l'odor di femina")


Autre grosse différence majeure avec maintenant: la quasi-absence de contraception...Mais le narrateur ne s'en formalise pas outre mesure, affirmant à la fin du roman qu'en fécondant un grand nombre de femmes il contribue à effectuer un devoir patriotique, celui d'augmenter la population française. Il n'est pas inutile de rappeler qu'on est avant 1914, à une époque où la Revanche contre l'Allemagne est dans tous les esprits.


Pour ce qui est du contenu, je dirais même que par endroits, c'est encore plus cru que le porno actuel...Qu'on en juge donc: on retrouve donc, du plus "soft" au plus "hard": masturbation, sodomie, adultère, creampie, urophilie, scatophilie, zoophilie, inceste et même (de manière très brève cependant) pédophilie (le narrateur raconte qu'un jour sa bonne lui a fait une fellation alors qu'il était enfant...)


Cela en devient presque "rassurant" pour notre monde actuel et son rapport au sexe...Qui n'est finalement pas pire qu'il y a une centaine d'années, à en juger par ce livre. La nature humaine ne change jamais réellement...


Pour ma part je garde un bon souvenir de ce livre, pourvu que l'on prenne de la distance par rapport à certaines pratiques (je suppose qu'il en est de même pour la lecture de Sade...)


Ce n'est certes pas le meilleur livre d'Apollinaire, néanmoins je le conseillerais volontiers à la place de billevesées du genre Fifty Shades of Grey...
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Un roman d'initiation amoureuse et sexuelle a la fois drole et provoquant.Tout au long du roman on assiste a une gradation des situations erotiques.Ainsi les petites badineries inconsequentes,poussees par une curiosite naissante des choses de l'amour passant par la decouverte anatomique du sexe oppose,se transforment vite en situation pornographique livrees sans fard ni concession et nombre de perversion y passe
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Pas fameux, dans le même ton que les Onze mille verges mais un peu moins osé, cela reste très plat et répétitif, une fois qu'on a compris le principe. A moins que vous ne soyez un lecteur averti de ce genre d'ouvrage, je le déconseille. Vous n'y trouverez aucune poésie, et beaucoup de grossièreté, mais cela reste amusant quand on saisit tout le second degré et la moquerie que sous-tend le texte. Mais même dans ce style érotique voire pornographique, ce n'est pas le haut du panier.
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Un texte d'une nullité littéraire abyssale, qui pose une et une seule question : comment peut-on avoir écrit "le pont mirabeau" et commettre une prose aussi vide de toute écriture littéraire ? Quant au contenu, il n'intéressera que celles et ceux qui trouvent un intérêt à la lecture de Sade...
Il semblerait qu'il reste tout de même une (mince) probabilité pour que ce texte ne soit pas de la main d'Apollinaire, laissons-lui au moins le bénéfice du doute...
Doit-on vraiment tout savoir d'un auteur ?
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Et voilà, ma curiosité est assouvie. Et mon premier Apollinaire est lu.
J'ai aimé le style d'écriture, simple, directe, osée, franche.
Apollinaire l'a certainement voulu mais ce qui m'a déplu, par contre, c'est de passer d'un "émerveillement de la découverte du sexe" au tout début (découverte de son corps, de celui de l'autre et de tous les effets que produisent l'attirance et le désir) à une "pulsion animale de consommation de corps" vers la fin.
Et si ma lecture a été troublée au début, je me suis retrouvée complètement insensible plus le roman avançait. Sous le mot "Don Juan", je mets quand même une part de séduction, de jeu, de respect envers l'autre. le Don Juan d'Apollinaire, vers la fin, est juste avide de plaisir et de bonne chair.

Ce genre de livre a le mérite au moins, de me donne envie d'entamer des discussions philosophiques, souriantes, éthiques, complices ou morales.
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