Ce recueil est l'illustration magistrale, et accablante, qu'on ne fait pas de la bonne littérature (et encore moins de la bonne poésie) avec des bons sentiments. La patrie, ici, est une bien médiocre muse! Un poème tel que "Marche française" confine au ridicule (fort heureusement, et justement, il semble plutôt oublié). Que
Benjamin Péret ait répondu par "
Le Déshonneur des poètes" n'étonnera donc pas. de ce petit livre trop politiquement correct publié début 1945, on ne peut retenir que "La rose et le réséda" et "Il n'y a pas d'amour heureux", magnifiques exceptions à la règle, ouf !