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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis super content que le classique de Yoshiki Tanaka soit remis au goût du jour car j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce beau cycle de fantasy épique qui a marqué le genre au pays du soleil levant :
0http://www.babelio.com/livres/Tanaka-Les-chroniques-dArslan-tome-1/117076/critiques/686429

Le premier chapitre, écrit spécialement pour l’occasion par l’auteur de la saga, nous présente le royaume de Parse, logiquement inspiré par la Perse / l’Iran des mythes et des légendes, avec sa famille royale (le rude Andragoras, la sublime Tahaminé, le compatissant Arslan), son armée de cavaliers bien organisée (et ses marzbâhns = généraux Valphreze, Kishwahd, Kahllahn, Qbad…), sa richesse à la fois prodigieuse et insolente et ses terribles inégalités sociales qui mènent à l’esclavage de masse… ainsi que la jalousie de ses voisins qui souhaitent s’emparer du pouvoir et de la gloire de la nation qui contrôle les routes de la soie.
Cela permet d’entrer plus doucement dans l’univers que les romans qui commençaient directement par la bataille d’Atropathènes. Car pour tout le reste, on suite à la lettre le roman d’origine qui prend la forme d’un tome d’exposition stylé : l’invasion lusitanienne, la défaite organisée par des traîtres, la capture du roi, la fuite du prince, l’héroïque Daryûn, le vindicatif Masque d’Argent et les terribles mages noirs... En cavale, Arslan et Daryûn se réfugient chez Nârsus le stratège en disgrâce qui se consacre à la poésie et à la peinture en étant accueillis par Elam le brave et loyal affranchi.

Je n’ai jamais été fan des dessins de la mangaka d’Hokkaido Hiromu Arakawa avec son charadesign simplifié et ses décors épurés voire oubliés. Pourtant le découpage présente beaucoup de fluidité, pour ne pas dire de talent, et il lui suffit de quelques planches bien détaillées pour poser une ambiance. Les graphismes sont donc finalement efficaces car dynamiques et expressifs. Mais tout cela souffre néanmoins grandement de la comparaison avec le travail de Sachiko Kamimura sur l’adaptation des années 1990, qui était de toute beauté, ou avec l’hommage que lui rend Kentaro Miura dans son manga dark fantasy culte "Berserk", également de toute beauté… Mais la saga du prince Arslan vaut bien 4 étoiles ! Yashasîn !!! (Chargez !)
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Le moins que l'on puisse dire c'est que les aventures héroïques du jeune prince de Parse démarre bien doucement et ce malgré les nombreuses de batailles bien sanglantes qui ponctuent ce premier tome.
J'ai beaucoup aimé le dessin très précis des costumes des personnages qui m'a rappelé dans une moindre mesure la somptuosité de Bride Stories, la proximité géographique de l'histoire y serait-elle pour quelque chose ?
Quant au personnage principal c'est une belle ébauche de caractère en gestation dans ce premier tome, le jeune homme se cherche et reste très en retrait même si les événements sont centrés sur lui.
Le mystère est d'emblée posé autour du personnage au masque d'argent et à la soudaine supériorité de Lusitania. On sent poindre des reproches fondés envers le royaume de Parse, quand aux méthodes de dissuasion, elles restent obscures tout comme le fameux Narsus si controversé.
Bref, plein de questions et peu de réponses, l'histoire pose pas mal de jalons auxquels il va falloir amener de la matière dans les prochains tomes.
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Le pouvoir d'une couverture, je vous en ai sûrement déjà parlé? C'était d'ailleurs quelque chose de bizarre pour moi quand j'ai lu mes premiers mangas, le passage d'une couverture colorée à un contenu en noir et blanc, c'est un peu frustrant. Arslan m'a invitée à le choisir lors de la dernière masse critique bd alors que j'avais décidé de ne cocher que Catharsis de Luz (rien à voir), et c'est là le pouvoir de la couverture, portrait élégant et épuré du personnage principal accompagné d'Azrael, son faucon: j'ai eu envie immédiatement de croiser le chemin de ce personnage.
Ce premier tome se déroule sur trois temps: la rencontre entre le tout jeune prince Arslan et un enfant, prisonnier de guerre, qui va être réduit en esclavage. le prince va être pris en otage et il va découvrir son royaume à travers le regard de quelqu'un qui est très critique vis-à-vis du mode de gouvernement du royaume de Parse.
Dans la deuxième partie le prince se prépare à participer à sa première bataille, et on découvre également en filigrane l'éducation qui lui a été transmise. Tous les regards sont braqués sur lui, les gens doutent de ce jeune homme, de ses capacités à succéder à son père.
La troisième partie présente différentes scènes de combats lors de la bataille sanglante d'Atropathènes, avec un déchaînement de violence digne des pires guerres médiévales. Hiérarchie, trahison, pouvoir, engagement... de bons ingrédients pour sceller quelques destins.
J'ai beaucoup aimé ce tome 1, les rouages de la politique, les stratégies militaires, l'organisation du royaume. On est pris par le rythme et les rebondissements et on se fait un pense-bête pour le tome 2 (et les suivants!) sur Babelio illico à peine la dernière page tournée.
Malgré les pages sanglantes des batailles je vais le présenter à des ados du club lecture parce qu'il est vraiment de qualité, et qu'on s'attache à ce prince qui semble si naïf face aux responsabilités que doit assumer le fils du Roi...
Mille mercis pour cette découverte, à Babelio, à Marie-Delphine, à l'éditeur (Kurokawa), et aux auteurs pour leur talent.
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Je remercie Babelio et Kurokawa pour la découverte du nouveau manga d'Hiromu Arakawa, que j'apprécie énormement étant une fan inconditionnelle de Fullmetal Alchemist.

Nous découvrons donc Arslan, prince de Parse peu sûr de lui, souffrant du charisme et de la puissance de son père Andragoras. Mais le royaume est menacé par les Lusitaniens et Arslan va prendre part à sa première bataille, bataille qui va en décontenancer plus d'un et qui semble ouvrir la voie à de nombreuses aventures pour le prince.

J'avoue qu'au premier abord, j'ai été un peu perturbée par le graphisme. En effet, on ne peut pas nier qu'Arslan ressemble comme deux gouttes d'eau à Edward Elric. de même que Valphreze rapelle Armstrong ou encore Daryun, qui est semblable à Lin...Cependant, une fois rentrée dans le vif de l'histoire, ces ressemblances ne m'ont plus dérangées. Les personnalités et l'histoire sont différentes, ce qui permet de se détacher de l'autre oeuvre de l'auteur.
Ce tome d'introduction est accrocheur et promet de vivre une véritable épopée. Encore une fois, il s'agit d'une lutte entre camps adverses au nom d'une religion et d'une foi différente, d'une guerre qui déchire les populations, d'un combat entre les gentils et les méchants mais où les méchants semblent aussi avoir leur raison d'être...J'ai hâte de découvrir la suite mais je pense peut-être le faire en poursuivant ma découverte par le biais du roman original. En effet, bien que j'adore les mangas, et cet auteur en particulier, le délai de parution entre chaque tome est vraiment fatiguant ! de plus, l'interview à la fin du manga m'a vraiment donné l'eau à la bouche et je n'ai pas très envie d'attendre, bizarrement, plus je vieillis moins j'ai de patience ! Mais je recherchais justement un nouveau manga, car depuis la fin de mes aventures préférés, je n'ai pas trouvé grand chose. Je pense que The Heroic Legend of Arslan m'a permis de me réconcilier avec ce genre littéraire que j'affectionne tant alors je vais peut-être lui faire honneur.

En tout cas, je suis ravie de cette découverte et j'ai hâte de continuer à suivre les aventures de ce jeune prince.

Challenge Petits plaisirs
Challenge PAL

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Adapté d'une célèbre saga japonaise de fantasy de Yoshiki Tanaka, Les Chroniques d'Arslân (publié en France chez Calmann-Lévy), ce manga nous emmène dans un royaume fictif qui n'est pas sans rappeler celui de la Perse (au cas où le nom ne vous aurait pas mis la puce à l'oreille), où s'affrontent deux puissances aux religions distinctes. La Lusithanie est en effet un royaume monothéiste qui veut imposer sa foi aux autres, tandis que Parse vénère plusieurs divinités et pratique l'esclavage. le coeur de ce premier tome s'intéresse surtout à une immense bataille où un nombre impressionnant de guerrier est en jeu. La bataille d'Atropathènes, qui va marquer un tournant décisif dans la toute-puissance de Parse. Et dans la vie du jeune Arslan qui, jusqu'alors, ne connaissait que les murs de son palais et les entraînements un peu ratés avec son maître d'épée.
Grande fresque épique, Hiromu Arakawa (auteur du très célèbre Fullmetal Alchemist) parvient à nous captiver dès les premières pages. Ses images sont très puissantes et dynamiques, les combats impressionnants et il y a un certain souci du détail dans les costumes des personnages. On s'attache évidemment très vite à notre jeune prince peu guerrier qui ne manque pourtant pas de courage, ainsi qu'à l'intrigue et au mystère qui sous-tend cette longue démonstration guerrière. Sans doute que ce premier volume se termine trop vite, car lorsqu'on arrive à la dernière case, on ne veut qu'une chose : découvrir la suite !
Une très belle découverte, en tous cas, à conseiller à tous les amateurs de grandes batailles et d'histoires de fantasy médiévale.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Kurokawa pour cette lecture ! :)
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Un premier tome introductif riche en événements et en personnages.

Arslan est un jeune prince de Parse qui se retrouve sur le champ de bataille à 14 ans.

Dans ce tome, on découvre un royaume Parse prospère et invaincu jusqu'à cette bataille où le royaume va s'effondrer.

J'ai beaucoup aimé découvrir Arslan, ce prince qui est loin d'avoir une grande maîtrise de l'épée et qui ne plaît pas à son père, le Roi. Il est l'opposé de son père qui est un grand guerrier, sur de lui et autoritaire. Arslan est un personnage que j'ai hâte de voir évoluer !
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C'est avec grand plaisir que je retrouve Hiromu Arakawa, la maman de Fullmetal Alchemist. Graphiquement parlant, on retrouve bien sa patte et certains personnages d'Arslân nous en rappellent d'autres dans le reste de sa bibliographie. Son crayonné a cependant gagné en finesse. le découpage est dynamique et efficace, et les visages des protagonistes très expressifs. Il suffit d'un coup d'oeil pour deviner que le roi Andragoras est un homme dur et intransigeant, que sa femme semble s'être détachée de tout, et qu'entre ces deux caps d'indifférence, navigue leur fils Arslân, un gamin délicat, naïf et avide de plaire. Surprotégé de par ses origines, il ignore tout des choses de ce monde.

Un monde d'ambiance fantasy médiévale, fortement inspiré de la Perse antique comme nous l'apprend l'interview en fin de tome. le début nous dépeint le riche royaume de Parse, à la puissance inégalée. En nous présentant ainsi la capitale par temps de paix, Hiromu Arakawa nous fournit un point de référence pour mieux saisir l'ampleur de la future débâcle. Arslân a onze ans lorsqu'il fait la rencontre d'un prisonnier qui va venir ébranler ses certitudes. le royaume de Parse repose sur l'esclavage et y ayant grandi, le garçon a du mal à comprendre comment un homme peut préférer la liberté à un ventre toujours plein et un toit au-dessus de sa tête. Comme on le lui a appris, il est convaincu d'être du côté des gentils de l'histoire et il voit les tentatives d'invasion de certains pays voisins comme l'acte de barbares sans foi ni loi et de religieux fanatiques.

Après cette introduction savamment mise en scène, trois ans passent et nous retrouvons Arslân sur le chemin de la plaine d'Atropathènes. Malgré son écrasante défaite des années plus tôt, l'ennemi revient à la charge et le prince sera directement confronté aux atrocités de la guerre. La mangaka n'y va pas avec le dos de la cuillère pour retranscrire la violence de la bataille. La tension n'a cessé de monter entre mes doigts tandis que je tournais les pages ; à chaque page, je craignais le pire. de nouveaux personnages font leur apparition dans les deux camps, et Daryûn est de loin le plus charismatique. Fier et capable, il est assez intègre pour s'opposer aux dirigeants quand il estime que leurs ordres vont à l'encontre de ses convictions. Cela lui joue évidemment bien des tours, mais il apporte cette énergie et cette présence que l'on ne retrouve pas encore en Arslân, qui reste mou et attend qu'on lui dise quoi faire.

L'ensemble est en tout cas très prenant et prometteur ! Il s'agit de l'adaptation d'une série de romans écrits par Yoshiki Tanaka (que l'on retrouve également dans l'interview, mais que je ne connaissais malheureusement pas). J'ai hâte de voir où tout cela va nous mener, tant au sujet de la personnalité du prince qu'au devenir du royaume.

Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Très prometteur, une ouvre découverte grâce aux 48h de la BD. Étant grand fan de Fullmetal Alchemist je me suis régalé à retrouver les traits de Hirumo Arakawa ainsi que sa maîtrise de la mise en scène et des combats bien violents.
Un sentiment de jouer à un bon j-rpg se déroulant en Orient !
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Ce premier tome nous fait découvrir le royaume de Parse où un jour Arslân devra régner. Il est totalement différent de son père et très clairement c'est grâce à ça que l'histoire va changer. J'ai beaucoup aimé ce premier tome car il nous présente bien les personnages. de plus Arslân, même s'il est différent de son père a été éduqué à sa manière. Il va donc devoir remettre en cause certains aspects de son monde. Ce premier tome est une bonne introduction à la série, j'ai hâte de lire la suite et de découvrir comment l'histoire va évoluer.

Ma note : 15/20 Une série prometteuse avec un bon premier tome.
#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...
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J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui pose parfaitement les bases de la série, en offrant au lecteur un début d'histoire avec plusieurs scènes d'action pêchues et en nous présentant des personnages qu'on a envie de suivre plus longtemps. le style d'Hiromu Arakwa se reconnaît aisément, ceux l'appréciant retrouveront avec enchantement son trait. Une histoire qui commence bien, qui est intéressante, dont les illustrations m'ont beaucoup plu et que je poursuivrai avec plaisir.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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