AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 413 notes
5
49 avis
4
24 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
Je ne sais pas si vous connaissez beaucoup de romans qui se déroulent au Pays Basque espagnol, mais j'ai beau chercher, je pense que c'est la première fois que j'en lis un. Même si les dates ne sont pas précisées, l'action se déroule au début des années 2010, lorsque l'ETA déclare la fin de la lutte armée. Il s'agit ici de l'histoire de deux familles, et chacun se remémore les années où l'organisation séparatiste multipliait les attentats, obligeant chacun à se tenir sur ses gardes, et à choisir son camp avec le plus de discernement possible. Deux femmes sont les figures principales, Bittori, dont le mari, Txato, a été assassiné à deux pas de chez lui, pour ne pas avoir payé la « taxe » réclamée par l'Organisation. L'autre, Miren, est la mère d'un jeune homme accusé d'attentat et emprisonné à vie. Les deux familles étaient très liées, ces événements les ont séparées.

C'est avec une écriture nerveuse, intéressante et, pour tout dire, inhabituelle, que l'auteur met en lumière les conséquences du passage à l'acte meurtrier, les répercussions innombrables sur les familles, les maris, les épouses, les enfants, les frères et soeurs. L'idée de laisser un certain nombre de mots en basque, avec un glossaire à la fin, contribue à s'immerger davantage dans l'atmosphère de la région.
Des thèmes intéressants sont abordés, celui du harcèlement subi par la population, celui du rôle de l'église, celui de la justice réparatrice, celui de la culpabilité, parfois bien creusés, parfois plus effleurés. J'ai à certains moments attendu que tel ou tel thème refasse surface, en vain. Pourtant le roman ne manque pas de place pour se développer, sur plus de six cent pages, mais un peu trop de détails sur la vie des membres des deux familles, trois enfants d'un côté, deux de l'autre, détails qui n'ont pas toujours de rapport avec l'attentat, ni avec ses conséquences, donnent lieu à des paragraphes dont je me serais passée. J'insiste toutefois, l'ensemble est intéressant et se lit bien, c'est juste un dosage qui ne m'a pas tout à fait convenu.
Il est à noter que l'auteur se place davantage du côté des victimes, donnant une image peu reluisante des membres actifs de l'ETA, jeunes, peu éduqués, et endoctrinés sans trop comprendre le fond des revendications. C'est son choix, mais du coup, les personnages tout en nuances, notamment féminins, éveillent beaucoup plus l'attention. Les deux personnages des mères, fortes, obstinées, mais humaines, seront ceux que je retiendrai, c'est certain.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          160
J'ai entendu vanter ce livre avec tellement d'enthousiasme que je ne pouvais l'ignorer. Il a eu un énorme succès en Espagne du fait de son thème : les attentats de l'ETA.
L'auteur suit l'évolution de deux familles, celle d'une victime du mouvement autonomiste et celle dont le fils est en prison du fait de ses activités terroristes.
Le thème est intéressant. Malheureusement, dès les premières pages, j'ai été déçue par le style, très ordinaire, très délayé, plein de faiblesses, sûrement voulues pour le rendre vivant, ou abordable. Je m'interroge sur le rôle de la traduction, mais présume qu'elle respecte la langue et le rythme qu'a voulu imprimer Fernando Aramburu à son oeuvre.
Ainsi je lis : "Joxian (le père) recula (....) ; il venait de perdre définitivement la position de mâle alpha de la famille(...)"
J'aurais bien aimé qu'à la place de cette formule pseudo scientifique de "mâle alpha", omniprésente dans la presse et les conversation, l'auteur nous brosse en quelques phrases les relations père/fils dans une famille basque traditionnelle : un roman n'est pas de la télé-réalité, et de telles expressions viennent s'écraser comme une crêpe chaude sur la figure du lecteur, sans rien expliquer. Pire, elle banalise le propos en réduisant la singularité de cette famille à ce que le lecteur est supposé déjà connaître : ah bon, le père n'a plus le dessus sur son fils ? l'âge, sans doute, baisse de son taux de testostérone probablement.
Ce n'est qu'un exemple parmi cent autres qui m'ont fait crisser les dents, je ne continue pas la lecture.
Commenter  J’apprécie          151
La lutte pour l'autonomie du Pays basque, l'ETA : une histoire dont je ne savais a peu près rien. Fernando Aramburu nous plonge dans le quotidien de deux familles pendant et juste après les années de terrorisme.
Bittori et Miren, habitaient le même village et étaient amies. Elles avaient failli prendre le voile ensemble, elles se sont mariées à un mois d'intervalle, leurs maris et leurs enfants étaient amis. Quelques années plus tard, elles ne peuvent même plus prononcer leur prénom réciproque, elles sont devenues l'une pour l'autre « ces gens-là » ou « la folle », et Bittori a dû quitter son village. Comment en sont-elles arrivées là ? C'est toute l'histoire de Patria.
L'ETA vient d'annoncer son cessez-le feu. Les armes se taisent, les personnes peuvent enfin se parler.
Bittori veut revenir s'installer dans son village, et y enterrer son mari, ostracisé puis assassiné par l'ETA. Son tort ? Etre entrepreneur, donc supposé « riche », et avoir voulu négocier les conditions de paiement de l'impôt/racket révolutionnaire, exorbitant. Elle veut surtout obtenir la demande de pardon de l'ETA.
Miren espère encore le rapprochement de son fils, membre actif de l'ETA, emprisonné pour de longues années à l'autre bout de l'Espagne. La demande de pardon aux victimes ? il n'en est pas question, ce sont eux les victimes du gouvernement espagnol.
Le mari de Miren ? Profil bas, honte, déprime. Les autres enfants des deux familles ? Fuite forcée, car si on n'est pas publiquement militant de l'ETA, c'est qu'on est un traitre à la cause, donc une cible potentielle. La neutralité, la construction d'une vie normale ? impossible.
Démonstration implacable de la folie et de l'absurdité de ces luttes fratricides, amis un jour, ennemis le lendemain, victime potentielle à tout moment, où on peut sortir acheter son pain et ne pas revenir, où il vaut mieux ne pas dire à ses nouveaux amis que l'on est de la famille d'une victime…
Mention spéciale à l'écriture de Fernando Aramburu, envoutante. Une inscription solide dans le quotidien de chaque personnage, hyper réaliste et crédible. Leur parcours de vie, espoirs, désillusions, issues. Un climat plombé, au propre comme au figuré. Des chapitres courts, qui nous ballotent sans transition d'une époque à une autre. Des phrases longues mais limpides, qui mélangent la narration et le dialogue, la première et la troisième personne. C'est d'un tel dynamisme que l'on ne voit pas passer les 724 pages (de l'édition Babel). L'auteur est lui-même (probablement) un des personnages du roman, sous les traits d'un écrivain en conférence.
C'est implacable et terriblement efficace. Un très grand livre.
Commenter  J’apprécie          141
« Patria », où il est question d'entité, de pays, de terre natale, d'appartenance à un terroir, un territoire mais où il est aussi question de sang, d'attentats, d'incompréhension, de peur, d'horreur… On traverse la destinée de deux familles, que la vie n'a pas épargnée, sur une cinquantaine d'années, deux familles unies qui partagent tout, des enfants amis, des maris sportifs avertis qui se motivent, deux femmes complices. L'ETA, acronyme de “Euskadi Ta Askatasuna », l'organisation basque indépendantiste va anéantir cette bonne entente et cette vie de village sans histoire. Si au début de la lecture, on peut être gêné par un parti-pris d'écriture assez surprenant qui consiste à mêler styles indirect et direct, finalement ce procédé rend le récit plus vivant, plus dynamique. le fil de l'histoire passe par la voix, les croyances et les certitudes des différents membres des deux familles. On ne se lasse pas lors de ces 724 pages, on essaie de comprendre et on attend de voir jusqu'où iront les haines, les rancunes et les rancoeurs, alors que l'organisation a décidé de mettre fin à sa lutte armée.
Commenter  J’apprécie          120
Ce roman est puissant, autant par la lourdeur de son ambiance, forte, extrêmement présente, destructrice que par la force de son sujet, le terrorisme d'ETA, les convictions justes ou incomprises, l'aveuglement, la violence et ses conséquences terribles sur la famille entre autres. Mais aussi, il montre ce qu'était la vie "subie" dans les villages rongés par la présence de l'organisation dans ses rangs.
Ici, on vit l'histoire de 2 familles, l'une victime d'un attentat qui tua le père de famille et l'autre dont le fils fait parti du commando qui tua ce père de famille. La particularité est que les mères étaient les meilleures amies du monde avant, les pères aussi ainsi que les deux filles. Mais petit à petit, à travers chaque personnage, chaque membre de ces eux familles, on suit l'évolution vers le répréhensible mais aussi le ressenti de ses proches et leur évolution également. Joxe Mari, le membre actif de l'ETA, sa mère Miren qui le soutient sans faille, Arantxa, "lespagnole" de la famille qui a le malheur de se marier avec un homme qui ne parle même pas l'euskara, Gorka, le frère qui ne veut pas faire de faux pas mais n'adhère absolument pas à l'ETA, et un père mou qui n'ose pas dire mais n'en pense pas moins, qui pleure son meilleur ami tué par l'ETA mais qui a peur de montrer ses failles justement.
L'autre famille, c'est le Txato, assassiné alors que plus eskualdun on ne fait pas. Bittori qui, après avoir été "exfiltrée" à San Sébastien par ses enfants revient petit à petit au village pour enfin revenir à ses racines et obtenir un pardon bien mérité, après que l'ETA ait annoncé la fin de la lutte armée. Nerea, fille maquée au fer rouge mais qui essaie de vire malgré tout à fond sa vie, contrairement à son frère, Xabier, qui lui s'est arrêté en même temps que la mort de son père, ne s'en remet pas non plus mais fait semblant et s'empêche de vivre pour s'occuper de sa mère.
Vraiment un super roman sur le côté obscur du Pays Basque, encore présent côté espagnol d'ailleurs dans certains endroits et qui a laissé des cicatrices mal fermées aujourd'hui. A lire pour comprendre un peu le pourquoi de tout ça , comment l'embrigadement a pu se faire, comment l'organisation, par l'intimidation et la peur , pouvait agir sur tout une population sous influence. Pour contrebalancer, il faut évidemment lire le point de vue espagnol sur cette période mais là, on a un vrai livre sur le passé du Pays Basque espagnol principalement...
Commenter  J’apprécie          120
Ce roman m'a déconcertée dans un premier temps : j'ai trouvé difficile de situer les différents protagonistes, les différentes époques. Il faut dire que j'avais commencé ma lecture dans un tgv, ce qui n'était pas l'idéal pour ce roman.
Mais petit à petit les choses se mettent en place et j'ai été fascinée par la façon dont Fernando Aramburu dépeint ce village et comment l'ETA a durablement influencé/perturbé la vie de ses habitants.
Les deux figures principales sont les deux femmes/mères. Femmes fortes qui ne cèdent rien ou pas grand-chose, qui paraissent si dures, mais dévoilent par éclairs leur tendresse/sensibilité. A côté d'elles, il y a les fils et les filles qui ont du mal à échapper à leurs origines, et à cette histoire qui les a marqués.
Un roman très riche qui permet de découvrir par l'intérieur une histoire très récente, que je connaissais maL Je vous le conseille.
Commenter  J’apprécie          121
En mains c'est un pavé. En général cela me rebute. Mais j'ai franchi le pas. Les courts 125 chapitres, assemblés dans un apparent désordre chronologique, tel un patchwork, ont été lus et assimilés sans problème.
Le combat de l'ETA contre l'État espagnol avait tout d'une guerre civile : il a brisé une société, des villes et villages, des familles et des amitiés. C'est ce combat - inutile et sanglant – qui nous est conté ici, vécu par deux familles amies et l'une et l'autre menées par de fortes femmes, l'une et l'autre brisées par le meurtre.
L'oubli ne sera pas possible. Mais le pardon ?
Un roman épais et dense, jamais lassant et finalement profondément émouvant.
Commenter  J’apprécie          120
2011, l'ETA déclare une trêve dans la lutte armée qui l'oppose au gouvernement espagnol. Faut-il croire l'organisation séparatiste basque après les années meurtrières qui ont endeuillé des familles de gardes civils espagnols, mais aussi de villageois sans histoire, fiers de leur appartenance à l'Euskadi ? La famille du Txato appartient à ces victimes broyées par la radicalité d'un activisme révolutionnaire.
Le Txato s'était hissé à la tête d'une petite entreprise de transport à force de travail et d'opiniâtreté et menait une vie ordinaire, cycliste du dimanche, fidèle aux copains et aux parties de cartes au bar du village. Un homme prospère, mais sans ostentation et dépourvu de la morgue de ceux qui ont réussi. Quand l'organisation avait exigé l'impôt révolutionnaire, il avait payé sans trop rechigner, soucieux de ne pas se créer d'ennuis inutiles. Puis les exigences s'étaient faites démesurées, il avait alors tenté en vain de négocier, et le harcèlement avait commencé : lettres de menaces, inscriptions insultantes sur les murs, visages fermés. Les amis s'étaient détournés dans un silence pesant, obstiné, et les insultes avaient distillé leur poison : mouchard, traître, vermine. Jusqu'à l'assassinat en pleine rue.
Fernando Aramburu dépeint dans Patria la désagrégation d'une communauté villageoise prise dans l'engrenage des fidélités ou des supposées trahisons à une cause, celle du combat pour l'indépendance d'une région : Euskal Herria. Cette cause est dévoreuse de tout : d'enfants quand ils s'engagent dans la lutte armée, d'argent quand il faut des fonds pour l'organisation, de paix quand elle se manifeste par des attentats plus ou moins aveugles, d'amitiés quand elle brise les liens entre les êtres. La cause devient un cancer monstrueux secrétant de la haine, du chagrin, de la rancoeur tandis que ses métastases s'étendent à tous les organes de la société : entreprises rançonnées, commerces éjectant les « mauvais clients », Église redéfinissant le « bon fidèle », police traquant les complicités et torturant...
Aramburu dresse le portrait de deux familles pulvérisées par la violence de l'ETA. Son angle d'approche n'est pas qui est pour et qui est contre puisque toutes deux ne se posent pas la question, elles sont basques, vivent dans leur village depuis des générations, sont amies et s'arrangent d'un soutien bon enfant aux idées indépendantistes. Tout bascule quand l'ETA ne reste plus une nébuleuse aux confins de leur existence, mais s'y invite et exige d'elles un engagement sans réserve. le prix à payer sera extrêmement lourd des deux côtés.
L'écrivain assemble les souvenirs des uns et des autres sur vingt ans. Deux mères de famille, Bittori et Miren, qui tiennent debout grâce à la haine, des enfants qui se débattent entre traumatismes et remords et, paradoxalement, des hommes quasi effacés. Les femmes paient – dans leur chair et dans leur âme – un conflit où la virilité des hommes est exaltée dans des valeurs de sacrifice et de patriotisme. Pas un seul homme ne sort indemne sous la plume d'Aramburu : l'aveuglement du Txato, la faiblesse de Joxian, la tristesse morbide de Xabier, l'exaltation stupide de Joxe Mari, le retrait de Gorka, la lâcheté de Guillermo, l'égoïsme de Quique. La force, la détermination se trouvent du côté des femmes, pour le meilleur et pour le pire. Miren, confite en haine et dévotion, récupère sa fille handicapée abandonnée par son mari. Arantxa a toujours désapprouvé l'attitude de sa famille après l'assassinat du Txato et ne le cache pas. Nerea veut s'engager dans une procédure de discussion entre victimes et terroristes. Quant à Bittori, la veuve du Txato, elle retourne au village pour découvrir les tenants et aboutissants de l'assassinat de son mari.
En 2017, l'ETA a définitivement déposé les armes.
La question du pardon est au coeur du roman d'Aramburu qui se garde d'emprunter les voies de la rédemption pour montrer le chemin hésitant et tortueux de la mutuelle compréhension : si j'avais été à sa place, peut-être aurais-je fait la même chose ?
Commenter  J’apprécie          110
Magnifique plaidoyer pour la paix !
On se tue pour un mot de trop, ou un pas de trop sur une terre que l'on croyait sienne, sacrée, consacrée… pour une personne convoitée, ou pour une personne qui se détourne de notre regard, ou qui se refuse… pour une langue ou pour une croyance différente, pour des idoles ou pour des habitudes autres… enfin, on s'enflamme pour un rien, dans une fraction de temps infime, pour des raisons déraisonnables et indescriptibles avec les mots de l'amour, des mots sensés, des paroles mesurées… Alors les conséquences deviennent terribles. Les répercussions durables, profondes, enracinées dans un sol tiède et nauséabond qui ne donnera et pour longtemps que des fruits racornis, amers et toxiques.
Des siècles d'amertume plus tard, quelqu'un sera assez courageux, ou bien dit-on fou, pour oser briser les tabous et créer l'ouverture.
Heureux les gens fêlés… car ils laissent passer la lumière.
Commenter  J’apprécie          100

PATRIA, le grand roman du pays basque.

Je ne sais pas si c'est un phénomène littéraire mais c'était assurément le coup de coeur de l'été. Ce récit est captivant du début à la fin. Ici, on cause ETA (et quiconque a plus de 50 ans et habite le 64, département frontalier avec le pays basque espagnol se souvient des tourments de cette période sombre), des blessures du terrorisme à travers l'histoire, on se serre les coudes en famille et surtout on parle Euskera.

Miren et Bittori sont originaires du même village de la région du Guipuscoa, un des fiefs des indépendantistes basques. Inséparables, elles ont grandi ensemble, se sont mariées la même année (en 1963), ont eu des enfants qui sont à leur tour devenus amis mais dans les années 80, l'organisation indépendantiste va déchirer cette belle amitié.

Les chapitres sont courts, alternance d'époques (des années 60 à 2011, date à laquelle l'ETA annonce officiellement la fin de son action armée) et de narrateur. le passé éclaire ainsi le présent et le point de vue de chacune des familles est exposé sans aucun jugement. L'idéologie basque y est abordée sans complaisance. le séparatisme s'infiltre partout : au comptoir du bar du village, chez le boucher … et même à l'église, soumettant l'ensemble de la population à la terreur.

J'ai revisité avec beaucoup d'intérêt ces années si proches où nous hésitions à aller à San Sebastian mais le faisions quand même, pensant que notre plaque d'immatriculation estampillée 64 nous protégerait des attentats .


L'auteur, Fernando Aramburu, privilégie la dimension humaine du conflit et tous les personnages de chacune des deux familles sont traités avec le même intérêt, ce qui les rend tous également attachants. Ici, rien n'est caricatural. Pour exemple, jeune, Joxe Mari est pétri d'idéaux qui au fil des années évolueront vers une certaine amertume … mais je ne vous en dit pas davantage, ce magistral portait du pays basque de la fin du XX ème siècle est passionnant, monte en puissance au fil des chapitres et mérite de se laisser découvrir au fil des pages.

A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (955) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}