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Citations sur L'enfant qui mesurait le monde (87)

A chaque époque, ses penseurs. Qui vient nous faire la leçon, chaque jour que Dieu fait ? Les grosses têtes du FMI ou de la Banque mondiale. C'est Keynes qu'il faut étudier, Milton Friedman, les monétaristes de Chicago ou du MIT. Ou Freud, puisque nous sommes tous devenus complètement fous. Mais de grâce, assez de Platon et de Sophocle.
[...] Mais pourquoi tant de hargne ? Le but d'un enseignement classique est de nous offrir un peu de clairvoyance face à des problèmes nouveaux et complexes. Nier l'universalisme de notre héritage, c'est faire avec la culture ce que les circonstances nous obligent à faire avec notre économie : nous en remettre à autrui. Là est la vraie humiliation.
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Une pierre, se dit-elle. Une pierre dure et lisse, sur laquelle il n'y avait aucun moyen d'avoir prise.
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Alors qu'il lisait et relisait les notes de sa fille, il éprouvait un sentiment déroutant. Plutôt que de raviver sa douleur, chaque lecture lui procurait un apaisement. Au fil des jours, ce sentiment se renforçait. Il se retrouvait en communion avec elle.
Alors il décida de reprendre son travail et de l'étendre à toute la Grèce. Ainsi, le dialogue avec sa fille serait poursuivi à l'infini.
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Ils avaient les mêmes cheveux blonds coupés court, le même visage à l'ossature délicate, le même nez petit et droit. La même beauté, aussi, de celles qui sont inconscientes de leur effet.
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Le but d’un enseignement classique est de nous offrir un peu de clairvoyance face à des problèmes nouveaux et complexes. Nier l’universalisme de notre héritage, c’est faire avec la culture ce que les circonstances nous obligent à faire avec notre économie : nous en remettre à autrui. Là est la vraie humiliation.
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Savez-vous ce qu'est le théâtre ? poursuivit Kosmas en forçant la voix. Vous êtes-vous une seule fois posé la question? J'en ai fait beaucoup, dans ma jeunesse, à Samothrace, les plus vieux ici le savent. Le théâtre consiste à se mettre à la place de l'autre. À vivre ses émotions comme si on était lui... Vous vous dites: le père Kosmas dérape... le théâtre n'est pas la vraie vie, il s'agit de personnages fictifs... Detrompez-vous. Le théâtre, c'est vous et c'est moi. C'est nous tous qui sommes ses personnages... Le théâtre c'est découvrir l'autre. L'écouter. Ce que nous avons tant de mal à faire dans la vraie vie, justement. Écouter et écouter encore... Écouter avec patience. Et, surtout, ne pas juger.
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L'enfant lui saisit la main et ils s'approchèrent d'une motocyclette. Elle l'aida à s'installer, s'assit devant lui et ferma les yeux en attendant qu'il agrippe sa taille. Il n'acceptait son contact que s'il sentait un danger. Dès qu'ils arriveraient à la maison, elle ne le toucherait plus.
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Il aurait voulu que les bateaux arrivent chaque jour dans le même ordre, que les quantités pêchées soient les mêmes, et que tout dans la vie soit sans surprise. (...)

Tout cela créait un désordre insupportable.
Heureusement, il y avait les pliages ...

(...) Là intervenait la deuxième tâche de Yannis.
Comment rétablir l'ordre du monde ?
Il avait pour cela une arme : les pliages. Plier un papier selon des règles, c'était donner une forme au chaos.
Ainsi, pour reconstituer l'ordre du monde, la règle était simple. Chaque pliage rattrapait un point de désordre.
C'étaient donc 25 pliages que Yannis devait effectuer ce jour-là.
(...) Pliage après pliage, il ressentait un apaisement.
Le monde se remettait en place.
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Tu sais quoi ?
Je crois bien que la beauté des criques rend intelligent.
Je t'assure ! Elle apaise, elle permet de voir les choses avec distance, avec sérénité ...
On s'étonne de se retrouver si calme, si réceptif, et comme par miracle on approche de la sagesse.
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Ils sont intrépides. Comme les hommes, lorsque le destin leur sourit. Quand la mer n'est pas furieuse, nous sommes tous de grands capitaines. Lorsqu'elle se déchaîne, le plus solide des trehandiri doit rentrer au port et s'ancrer.
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