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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roberto Arlt, auteur Argentin écrit des chroniques intitulées "eaux-fortes" pour le journal El Mundo. Elles seront publiées entre 1928 et 1933. Ces eaux-fortes sont rédigées sur commande du directeur du journal qui n'hésite pas à talonner son chroniqueur. Roberto Arlt écrit ses textes parfois "montre en main" dans un style qui lui est propre, on parle de style Arltien, il n'hésite pas à intégrer des mots d'argot de Buenos Aires dans ses portraits.
Chaque eau-forte est un tableau littéraire d'une rue, d'un quartier, d'un métier ou d'une personne. Ces petits textes de deux ou trois pages, qui peuvent se lire de façon aléatoire, transportent le lecteur dans l'ambiance des années trente.
Une eau-forte après l'autre, Roberto Arlt raconte Buenos Aires, non pas celle des touristes mais la capitale des Argentins de toutes conditions, ses maisons de tôles ondulées, ses jeunes oisifs, les conversations de café. L'eau-forte "La mère dans la vie et dans le roman" est un texte bouleversant.
La traduction d'Antonia Garcia Castro est une belle réussite et la couverture très colorée une invite à la lecture de ce petit bijou littéraire.

Un grand merci à Masse critique Babelio et aux éditions Asphalte.
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Eaux fortes de Buenos Aires.
Roberto Arlt
Asphalte Editions
Voici des odeurs, des couleurs, des senteurs, des défilés gracieux de séquences de vie argentines.
Nouvelles comblées avec Art par des mots extrêmement bien choisis par Roberto Arlt.
Ce dernier prouve sa maîtrise culturelle et intellectuelle et de son écriture et de Buenos Aires et de l'habitus des argentins. Roberto Arlt est brillant. Ses courts récits sont les différentes scènes de Buenos Aires, réalistes et humanistes. Nous visitons, explorons et entrons en scène nous aussi tout au long de la lecture.
Les Eaux Fortes de Buenos Aires sont des liqueurs qui donnent la vie jusqu'aux entrailles des maisons colorées de Buenos Aires.
Toutes sensibles, écrites hors murs, elles déploient la connaissance littéraire française, étonnamment exilées hors de l'Argentine.
Pourtant la fièvre palpitante de ce pays est dans chaque mot.
Hymne splendide « Aux fenêtres éclairées »
Page 108 : « fenêtre éclairée de trois heures du matin. Si on pouvait écrire tout ce qui se cache derrière tes carreaux biseautés ou brisés, on ferait le plus angoissé des poèmes que connaisse l'humanité. »
Ce livre est une ruelle pavée, où le lecteur marche avec la grâce des poètes en invité sublimé.
Les sensations argentines vous seront lecteur, toujours un manteau contre le froid de vos doutes.
La réalité séquentielle de l'idiosyncrasie argentine, dans Buenos Aires prend son envol. Nous entendons le bruit des verres qui s'entrechoquent pour trinquer. Voyons la lumière au travers d'une fenêtre magnifiée. Buenos Aires devient le reflet du monde, et une ville que l'on voudrait prendre dans ses bras , soudainement humaine.
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Au théâtre de la vie !
Une découverte! Après une introduction de la traductrice Antonia Garcià Castro, arrive le premier texte « Les Gosses qui naissent vieux » ! J'ai ressenti cela comme une grande claque, des lignes cruelles, pleines d'humour et de lucidité qui méritent un extrait :
-..et le voila fiancé et grave comme le code civil ; il se marie et le jour de ses noces, on dirait qu'il assiste à l'enterrement d'un mauvais payeur....
Je me suis dit, le reste ne sera pas à la hauteur, et pourtant si!! Petite précision : ces chroniques ont été écrites entre 1928 et 1933 !
Dans quelques textes comme « Causes et déraisons de la jalousie » ou autre exemple « Soliloque du célibataire », on reconnaît un jugement sévère, ironique, mais juste du genre humain et de la vie de couple.
Lire la suite :
http://eireann561.canalblog.com/archives/2010/09/26/19166658.html
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L'écrivain Roberto Arlt, argentin, nous offre à lire un ensemble de chroniques. Elles nous plongent dans la Buenos Aires des années 20-30, sur l'avenida corriente ou les quartiers populaires. Ses récits courts sont remplis de sons et d'odeurs, ça grouille de vie, comme des instantanés en noir et blanc déposés sur des feuillets blancs.
L'écriture est vive, on reconnaît le style journalistique maîtrisé par l'auteur puisqu'il en fit son métier un moment de sa vie.
Le regard porté sur les habitants est tendre et caustique, rien d'offensant.
À lire comme un classique pour celles et ceux qui aiment l'histoire de cette ville et de ses habitants.
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