Bawdy boy

Mon avis va être difficile car je ressors très mitigée de cette lecture.
Pour commencer par les points positifs, j'ai adoré le thème, l'univers sombre, la laideur mais aussi la beauté, le scénario vraiment révoltant, la réalité crue et à nue, l'originalité du système matriarcal de la maison close, le lien familial. Bref j'ai aimé l'histoire.
La plume a beaucoup de qualités (mais aussi beaucoup de défauts, j' y reviendrai après), elle est juste, sensible, émouvante, poétique et pleine d'émotions et de jolies métaphores. Elle sait être plus crue, sans filtres, au bons moments. J'accorde toujours une grande importance au style et à l'écriture, c'est un impératif chez moi.
J'ai trouvé que le thème était bien traité et les sentiments, les émotions ,approfondis et crédibles au vu de l'environnement et des traumatismes. J'ai aussi apprécié que l'auteure s'attarde sur l'après et la reconstruction.
Passons aux choses qui fâchent. le rythme d'abord, beaucoup, beaucoup trop lent. L'auteure se complait dans le mélodrame, les épanchements du coeur, les tirades larmoyantes. Les personnages sont tourmentés. C'est un fait et c'est aussi le "plot" du récit, son thème principal. le problème est que le lecteur a l'impression de tourner en rond, encore et encore car les redondances sont assommantes. Toujours les même pensées , les même réflexions, en boucle, exprimées avec des autres mots, des autres tournures de phrases, mais au final pour dire toujours la même chose, pour traduire un sentiment qu'on a bien compris. Ils souffrent, ils sont malheureux, ils sont brisés, c'est horrible, inhumain... bref, c'est que ça dans 75% du roman, donc forcément le rythme en pâtit, on a parfois envie de passer à autre chose, de connaître la suite, c'est long, ennuyeux, fastidieux même.
Ensuite, et cela va de paire avec mon ressenti précédent, des effets de styles trop lourds parfois et surtout dont l'autrice abuse ce qui au final annihile l'effet désiré. Je pense au phrases "coup de poing". C'est a dire 3 ou 4 petites phrases courtes, parfois juste 1 ou 2 mots renvoyés à la ligne pour en augmenter l'intensité. C'est très efficace quand utilisé correctement. Sauf qu'ici on le retrouve à chaque chapitre, même plusieurs fois dans un même chapitre. Franchement à la fin je n'en pouvais plus, ça me tapait sur le système et du coup l'effet tombait à l'eau.
Enfin je regrette que l'éditeur n'ait pas suffisamment relu et corrigé le manuscrit. le texte est truffé de fautes de frappe, de mots oubliés ou de prépositions manquantes. C'est inadmissible pour un livre en maison d'édition, c'est leur boulot d'offrir une lecture fluide.

C'est le 3ème livre de cette autrice que je lis cette année, et cette lecture confirme que j'adore ce qu'elle fait. Bawdy Boy, pour moi, c'est un coup à l'esprit, un coup au coeur, un coup à l'âme.
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L'autrice nous plonge ici dans une histoire très dure et éprouvante, pour laquelle j'ai dû faire des pauses. Pour reprendre mon souffle. Pour calmer mon coeur qui tambourinait. Pour sécher mes larmes qui ruisselaient.
Des larmes, j'en ai versé beaucoup, mais elles ont toutes eu une saveur différente : tristesse, désespoir, rage, dégoût, horreur, révolte, amertume, espoir, joie, beauté, soulagement ...
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Bawdy Boy, c'est pour moi l'histoire de Léonys et Larsenn, deux hommes à bout de force, à bout de souffle, à bout de tout. Chacun enfermé à sa propre manière. 
Le premier contre son gré au sein d'une maison close des plus sordide, malgré le luxe et le raffinement dont elle se pare, et dans laquelle il s'étiole, s'éteint et dépérit peu à peu. Enfermé dans cette demeure où l'ignominie, la violence et la barbarie sont les maîtres mots. 
Le second, volontairement dans sa vie qui n'est qu'un champ de ruine, où son passé demeure son présent.
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Ils se rencontrent alors qu'ils sont l'un et l'autre au bord d'un précipice, cherchant la force de résister à l'appel du vide. Et leurs regards vont se croiser. Une connexion va se faire. Des émotions et sensations, aussi inattendues que surprenantes, vont faire leur apparition. Léonys les pensait inexistantes, telle une chimère insaisissable, quand Larsenn les croyait irrévocablement mortes, incapables de renaître de leurs cendres. 
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Au coeur des ténèbres où règne la dépravation, entre les murs de cette maison close emplie de perversité et de laideur, va éclore et grandir entre Léonys et Larsenn, un amour lumineux et pur, innocent et beau, tel une fleur sur un tas d'immondices.
Ils vont être la force, le souffle de vie l'un de l'autre, et ensemble ils vont avancer sur ce chemin long, ardu et semé d'embuches qui leur permettra de contourner ce précipice pour atteindre l'autre rive et avoir droit au bonheur.
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Dans ce livre, Cécilia Armand m'a mise face à une vérité crue, horrible, décrite sans complaisance ni fioriture. Une vérité difficile à encaisser (âmes sensibles s'abstenir), qui m'a mis le coeur en pièces, mais l'amour doux, beau et sincère qui va lier Larsenn et Léonys m'a aidé à endurer cette lecture. Si ce livre est qualifié de dark romance, c'est assurément pour le milieu dans lequel s'inscrit cette histoire et non pas pour la relation entre nos deux héros.
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Pour finir, j'ai été traversée, durant ma lecture, par des sentiments intensément violents. Une envie de hurler ma rage, de vomir la monstruosité à laquelle j'étais confrontée, de fracasser les murs de cette maison ignoble et de tuer ceux qui la dirigent.
Avec Bawdy Boy, Cécilia nous livre une histoire très dure et éprouvante, de part son contexte, mais qui reste belle grâce à la relation qu'elle va développer entre Léonys et Larsenn.

Dire que cette histoire m'a tourmentée est un euphémisme. Je savais dans quoi je m'embarquais en ouvrant ce roman, mais je ne pensais pas que j'allais autant souffrir. Les sujets abordés sont complexes et poignants, les mots utilisés sont vulgaires et choquants. Cependant, tout cela a un but : exprimer la détresse et le désespoir des personnages. Et c'est réussi. C'est pesant, angoissant, oppressant. On se sent autant en détresse que Leonys et j'ai détesté ça. Pourtant, j'ai tourné les pages et j'ai dévoré le roman, tout simplement pour avoir l'espoir d'une vie meilleure et croire que le monde n'est pas aussi cruel. Leonys mérite tout le bonheur du monde. Plus encore, il mérite qu'on prenne soin de lui et qu'on lui montre que le plaisir ne rime pas avec douleur. Que ne rien dire ne signifie pas accepter.

Je n'ai pas de limites en Dark, hormis un sujet en particulier : le viol. Et Bawdy Boy est LE roman qui m'a fait franchir cette limite. J'ai d'ailleurs tellement eu de mal à lire certaines scènes que j'en ai survolé une en particulier, incapable de lire les mots imprimés sur le papier et désormais gravés dans ma mémoire. Je suis troublée, révoltée et traumatisée. de Priam m'a marquée au fer rouge. Ce n'est pas un roman que j'oublierai puisque j'y songe la nuit aussi. Ça démange. Ça ronge. Ça consume. Il y a tellement de souffrance et de désespoir entre ces lignes que je me demande comment sortir de cette Maison sans y laisser un bout de moi. Bawdy Boy est cruel. Malsain. Monstrueux. Choquant. Déchirant. Et malheureusement réel. Comment songer aux Leonys dans le monde sans avoir envie de vomir et de se révolter contre cette forme de cruauté et de perversion absolument abjecte ? Ça me déchire le coeur et j'en ai les larmes aux yeux de penser à ces enfants qui ne connaissent que la douleur d'un corps violé et humilié. Ça ne devrait tout simplement pas exister.

Oui, je vous conseille ce roman, parce que la relation entre Leonys et Larsenn n'est que douceur et amour. J'ai adoré ces personnages et en particulier Leonys. Sans en avoir conscience, il a une force de combattre et une rage de survivre admirables. Fascinants. Il est tombé de nombreuses fois mais il s'est toujours relevé malgré la honte et les humiliations. Il n'a jamais abandonné. C'est un modèle de courage. Un guerrier. ♥

/!\ Pour celles et ceux qui ne sont pas à l'aise avec la Dark ou avec ce sujet, s'il vous plait, ne lisez-pas Bawdy Boy. Je ne suis pas ressortie indemne de cette lecture, mais je remercie Cécilia pour cette histoire dans laquelle elle dénonce l'horreur et la monstruosité de la prostitution et de la pédophilie, encore trop présentes dans ce monde.

⚠ Ce livre est une Dark Romance MM qui peut heurter les plus sensibles, il est réservé à un public averti ⚠

Depuis que j'ai découvert la plume de Cécilia, j'ai enchaîné les coups de coeur même si à chaque fois mon coeur a saigné face à la dureté de ce que vivent ces héros.

On est loin du feelgood,mais en pleine Dark, rien n'est épargné aux protagonistes.
Leonys n'est pas né dans la bonne famille, dès le début il a été formaté pour accepter la prostitution comme la normalité. Il ne connaît pas le refus et offre son corps sur demande. Sa vie m'a bouleversé et j'ai très vite ressenti de la colère.

Larsenn a un passé difficile, en quelques mots, je suis entrée en résonance avec son coeur; je l'ai tout de suite compris et j'aurais voulu être à ses côtés pour le soutenir.

Tout au long de ma lecture j'ai oscillé entre colère, compassion et émotions.
L'auteure par sa plume m'a totalement subjugué, elle m'a fait ressentir beaucoup d'émotions intenses. Elle a réussi un parfait équilibre entre un monde dur, violent et une romance plus douce tout en écoute et acceptation.

J'ai apprécié de partager cet excellent moment de lecture.
Et une nouvelle fois j'ai succombé à la plume de Cécilia pour un coup de coeur ♥.

#darkromance #mm #gay #book #bookaddict

A la vision de la couverture de Bawdy BOY je savais déjà que j'allais ressentir des émotions autant fortes que bouleversantes. 🟣Mais je suis surprise d'en ressortir plus courageuse, déterminée et remplit d'espoir en lisant la derniere page. Tout n'est pas perdu dans la vie. Voilà le message qui ressort de cette histoire. C'est une étoile qui brille intensément dans la constellation. C'est une main qui retire la larme qui coule sur une joue. C'est un manteau que l'on sent sur ses épaules qu'un ami vous prête. C'est une main tendu, signe d'une aide généreuse.
🟣 Bawdy BOY n'est pas que le fléau de la prostitution ou l'ennemi du romantisme. C'est une p*** de deuxième chance, une histoire d'amour, la guérison des coeurs meurtries ou encore un message d'espoir. Je ne peux que vous le conseiller, surtout quand c'est écrit de la plume poétique de @cecilia_armand_auteure . Vous connaissez mon amour pour cette auteure.
🟣Mais quand je ressens la beauté triste de cette histoire, j'ai un besoin fort de serrer fort Cécilia, en lui disant " merci d'avoir écrit tes larmes... "
🟣Leonys est une force, un combattant même quand il murmure la mort et la soumission. Larsenn est la perfection, l'adoration, la compréhension et le soutiens infaillible de Leonys. Deux personnages extrêmement attachants.
�'est un coup d'amour pour cette Darkromance M.M.
🟣Magnifique en illustration, histoire, message. Tout. C'est un sans faute. Allez y, car le sujet est très intéressant et si parfaitement magnié par l'imagination de l'auteure. Encore merci 🟣 coup d'amour X 1000