Histoires des Jean-Quelque-chose : L'omelette au sucre

Je commence à désespérer de trouver un bon roman pour les 10-12 ans qui me demandent conseil. Celui-ci, bien côté, ressemble dès les premières pages à Treize à la douzaine. 6 garçons et 6 filles remplacées par 5 garçons, idem père maladroit et bêtises. Une fratrie des années soixante (celles des claques) d'un humour ringard et limite. Un employé d'une télécabine qui raconte au père et à ses enfants que l'an passé son collègue s'est sacrifié, je cite :
- Il s'est écrasé trois cents mètres plus bas comme un vulgaire caca d'oiseau.
Ils se roulent dans la bouse de vache, caca de chiens dans les boules de neige, fument à dix ans, boivent alcool avec leur père médecin. Comme il me manque Luis Sepúlveda !

Pour lecteurs de 8-10 ans.
Très sympa petit roman de souvenirs d'enfance de l'auteur, lu en tandem avec mon fiston de 6 ans.
Différentes petites aventures vécues par le petit narrateur de 8 ans, au sein de sa grande fratrie de 5 frères, tous "Jean-quelque chose".
Un style alerte, drôle, qui rappelle l'ambiance du Petit Nicolas. Nous avons tous deux bien rigolé.
Alors oui, certains lecteurs pourront tiquer en faisant le compte des nombreusses mentions de gifles assénées aux 5 garçons par leur père.
Mais nous pouvons aussi y voir une entrée en matière pour un échange sur la différence dans l'éducation des enfants, au fil des générations. Cela s'avère alors très constructif ; les enfants " de maintenant" prennent conscience de l'éducation "à la dure" qui était celle traditionnellement appliquée, sans que les parents soient considérés comme maltraitants. On voit par ailleurs que les parents du narrateur s'investissent beaucoup dans l'éducation de leurs enfants, leur inculquent des valeurs, leur font des surprises... On en a pour preuve la grande tendresse avec laquelle l'auteur nous narre ses petites aventures familiales, bien loin d'un réglement de compte quelconque contre ses parents.
Bref, ces petites histoires associent le rire léger à la lecture des "inventions" des enfants, plus loufoques les unes que les autres, à un aspect plus enrichissant sur le plan sociétal, avec la découverte de la vie d'une famille nombreuse dans les années soixante-dix (éducation, vie quotidienne, loisirs, vie matérielle,...).
A découvrir !!!

Dans la famille des Jean-quelque-chose, 5 frères, ça fait beaucoup. Alors, quand un nouveau bébé est annoncé, tout le monde est certain qu'il s'agira d'une fille. En attendant de connaître le sexe du bébé, les aventures du quotidien continuent dans cette fratrie on ne peut plus normale... bagarres, coups fourrés, rébellion et même "grève" (en mai 68), les trublions en font voir de toutes les couleurs à leurs parents. le père n'y va pas de main morte, et fait entendre l'autorité à sa manière (souvent à coup de torgnoles). Mais à côté de ces péripéties sauvages, l'amour est toujours présent, que ce soit lors des soirs de Noël, ou dans des moments plus banals de la vie de tous les jours.
Bilan de lecture ? Certes un petit peu en dessous de sa suite "Le camembert volant", mais un agréable moment de lecture (un peu désuet parfois).

Vous cherchez un roman jeunesse pour vous amuser et bien l'omelette au sucre est pour vous, quelle aventure !

Le narrateur est Jean B, jeune garçon de huit ans, nom de code Jean-Bon, il est le deuxième de la fratrie.
Il y a Jean A, son frère aîné puis Jean C, Jean d'et Jean E.

Rapidement on va découvrir que la maman est enceinte et dans ce roman la famille se prépare à l'arrivée d'un nouveau bébé et pas seulement...
Ces enfants font beaucoup de bêtises et il faut préciser que le papa aussi.
J'ai tout simplement adoré, on découvre une histoire qui se déroule en 1968 où les enfants n'allaient pas à l'école le jeudi et surtout on s'amuse en suivant les aventures des garçons qui n'hésitent pas à jouer au club des cinq, mais difficile de donner des rôles de filles quand il n'y a que des garçons...

En résumé : un zoom sur une famille nombreuse, des plats hors normes cuisinés par le papa, de nombreuses péripéties et de l'émotion.
J'ai hâte de retrouver cette famille dans les prochains volumes.

Les familles nombreuses m'ont toujours fascinée. Alors lorsque je tombe sur un livre jeunesse sur ce thème, je prends !
Jean-Philippe Arrou-Vignod s'est largement inspiré d'une partie de son enfance à Cherbourg pour nous raconter dans "l'omelette au sucre" l'histoire de la famille des Jean-quelque chose : 5 frangins, 2 ans d'écart entre chaque, une mère hyper organisée et un père un peu fantasque, voilà pour le cadre. Pour le reste, il y a les bêtises au camp de scouts, les jeux d'agents secrets sous la pluie, le chien caché dans le tiroir de la chambre, et cette petite soeur qui devrait bientôt pointer le bout de son nez...  C'est frais, rigolo, bien écrit, plein de vie et d'espièglerie. Hâte de lire la suite !

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il est simple à lire et très chaleureux. Cette histoire est aussi assez drôle. Par exemple, comme le père n'a pas de mémoire, tous ses enfants s'appellent Jean-A., Jean-B., Jean-C., et ainsi de suite jusqu'à Jean-F. J'ai bien aimé ce livre car je trouve que les personnages ont tous des personnalités très marquées et très différentes. J'ai également apprécié le père car il est sévère mais sait se montrer gentil et sympathique, comme quand il prépare une omelette au sucre à ses enfants, un de mes moments préférés de ce livre. J'ai aussi beaucoup aimé le camp scout; les enfants sont vraiment intrépides! Une lecture simple, chaleureuse et agréable.

L.C.L. 5C
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Un livre jeunesse qui me propulse dans ma propre enfance dans les années 60.
Famille de 5 garçons qui s'appellent tous Jean, comme ça c'est plus facile, et à chaque naissance il est attribué une lettre supplémentaire au bébé l'ainé est donc Jean-A, le second Jean-B, le troisième Jean-C et ainsi de suite.
Quotidien ordinaire des enfants de l'époque qui à défaut même d'avoir la télé chez eux, s'inventaient des jeux, qui tournaient parfois à de belles bêtises, mais même si les bagarres étaient fréquentes, et les petits noms d'oiseaux volaient souvent, l'amour des frères entre eux et leur solidarité était toujours présente.
Alors oui, moi aussi j'ai eu un chien nommé Dagobert comme dans le Club des 5 que je dévorais, moi aussi j'ai rêvé d'être Fantômette.
Un joli livre qui permet à nos 8-10 d'aujourd'hui d'imaginer comment était la vie de ceux qui avaient leur âge dans les années 60 et qui ne sont autres que leurs grands-parents.

Un classique de la littérature pour enfants qui nous plonge dans les années 1960 : la France du Général où on pouvait encore fumer la pipe dans son salon et mettre des calottes à ses enfants, même en public. Dans cette fratrie de cinq Jean, les bêtises sont nombreuses, et le père, médecin, n'est pas en reste. Maman veille en s'occupant de la cuisine, du linge, du ménage et des commissions, tout en portant dans son ventre un sixième petit frère ou une petite soeur, pour changer un peu. D'ailleurs, papa prépare une chambre rose, on verra bien.
On peut voir dans ce récit le reflet d'une époque, mais aussi l'universalité de l'enfance, et imaginer la vie dans une famille nombreuse (sans télé !), probablement celle de l'auteur lui-même à peine modifiée.

Acheté pour l'un de mes enfants, je l'ai lu par curiosité. le résumé semblait alléchant, les premières pages aussi. Une famille de 5 enfants, 5 garçons de Jean-A à Jean-E. Un père médecin. Une maman « très organisée » et nous voilà partis pour des aventures rocambolesques : vacances de Noël à la montagne, sortie à la piscine municipale de Cherbourg, camp de scouts, filature des détectives privés amateurs, sauvetage d'un chiot, grève de mai 68. La cohabitation des 5 garçons, la solidarité comme la trahison transforment la vie de famille en un joyeux bazar. Les bêtises s'enchainent les unes après les autres. L'arrivée d'un sixième enfant (fille ou garçon !) sera le tsunami après le tremblement de terre…

On lit ces aventures avec délectation et on sourit gentiment à leurs méfaits.
Je reste malgré tout sur ma faim. J'ai bien conscience qu'il s'agit de littérature pour jeunesse mais je ne suis jamais arrivé à rentrer complètement dans l'histoire… les torgnoles un peu trop répétitives du père débordé… j'ai du mal à analyser véritablement ce qu'il manque à ce petit livre. Je suis curieux d'échanger maintenant avec mes enfants pour partager leur ressenti et leurs émotions.

Même si certains passages sont drôles, je n'ai pas accroché.
Pour les 10-11 ans.