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4,14

sur 107 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y des livres qui vous bluffent par leur style incroyable, d'autres vous estomaquent par la violence ou la beauté de leur sujet, certains vous emportent comme un poème et vous font chanter jusqu'à la dernière page. Et puis il y a ce livre, ce livre entre tous, celui qui vous fait tout à la fois, "Je suis en vie et tu ne m'entends pas" m'a complètement bouleversée.

Le sujet en est essentiellement le racisme sexuel, le plus répandu, le plus sournois, le plus toléré, le plus écoeurant.
Daniel Arsand nous montre une facette souvent méconnue de la Seconde Guerre Mondiale - quand les homosexuels étaient déportés pour être "guéris" - par le ressenti d'un homme, Klaus Hirschkuh, un homme qui préfère les hommes.
Rescapé d'un camp de concentration - dont je ne vous donne pas le nom puisqu'il lui faudra du temps pour même envisager de le prononcer - Klaus retourne à la vie et aux vivants. Il est presque détruit, miné par les horreurs vues et subies. C'est un zombie qui traverse les ruines de Leipzig après la Libération et qui, par bribes, nous raconte l'enfer du camps pour les triangles roses, les homosexuels : les brimades, la castration, la haine des autres détenus, l'amour forcé pour survivre, les viols collectifs pour le punir de survivre.
Il nous montre aussi l'immense douleur de vivre, la culpabilité du survivant et la difficulté à se reconstruire après "là-bas", le décalage entre lui et sa famille, l'exil choisi avec l'ami René, puis doucement, tout doucement, un peu de bonheur retrouvé, enfin.
Mais la fin de la guerre n'est pas la fin de l'ostracisme, les homosexuels restent les victimes privilégiées des petites frappes et de leurs insultes pas très originales, Klaus en sera témoin.

Dans ce livre génial, c'est le déni de notre société sur l'homosexualité que Daniel Arsand dénonce. Après la guerre il y a eu le refus d'accepter qu'il y a bel et bien eu des homosexuels internés dans les camps de concentration, qu'ils ont subi un enfer qu'on ne compare à aucun autre car qui oserait réaliser un classement de l'Horreur ? Les homosexuels n'ont jamais pu obtenir de reconnaissance après guerre, jamais obtenu de dédommagements non plus, on a nié leur internement dans les camps, il n'en sera pas fait mention au procès de Nuremberg en 1946.
L'auteur nous rappelle aussi que lorsque l'épidémie de SIDA a fait des ravages, ce sont eux qui ont été pointés du doigt, eux les pédés, qui ramenaient au monde cette saloperie de maladie... non, les hétéros n'ont pas le SIDA, jamais, non jamais.

Aujourd'hui encore, même si Daniel Arsand n'en parle pas dans son livre, il reste encore ce fond de haine indécrottable, cette violence qu'on ne veut pas admettre, entre autres l'incroyable machin pour tous et ses professeurs de morale à la Brigide Foutin.

Vous l'aurez compris, j'enrage de cette intolérable injustice, de ce racisme sexuel dont on parle si peu. Et je suis amoureuse de ce livre parce qu'il nous dit des choses vraies et terribles et terriblement belles aussi. le tout écrit dans un style admirable, pur, scandé, des bribes de pensées, des morceaux de vie, il dénonce sans haine, il montrer l'amour, le vrai, celui qui n'a pas de sexe. C'est un plaidoyer magnifique, un des plus beaux livres que j'aie lu depuis des années.
Ma fille, si sage pour ses dix-neuf ans, me dit qu'il existe autant de façons d'aimer que de couleurs dans un nuancier, elle a raison, nous devons dire Stop à toutes les formes de Racismes, STOP à la LGBTPHOBIE.

À lire absolument. Merci M. Daniel Arsand.

P.S. : N'oublions pas que l'homosexualité, féminine et masculine, est encore aujourd'hui un délit passable de mort dans beaucoup de pays : https://www.cosmopolitan.fr/tous-les-pays-ou-l-homosexualite-est-interdite-et-punie-par-la-loi,2022352.asp
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"Je suis en vie et tu ne m'entends pas", toi, Heinz, qui a préféré la mort à l'arrestation, toi qui ne peux plus m'entendre et à qui pourtant, dans le deuil impossible de ton amour, je m'adresse pour te dire l'indicible de ce que, sans toi, j'ai vécu seul… “là-bas”.

Peu de romans se sont fait l'écho, dans la littérature, de la déportation en camp de concentration des homosexuels qui figurèrent pourtant parmi les victimes de l'épuration que les nazis opérèrent au sein de leur propre peuple, et cette catégorie particulière de déportés, dont il ne fut d'ailleurs fait aucune mention au procès de Nuremberg, reste encore largement taboue aujourd'hui.

Dans ce roman hors norme où à la voix de l'auteur se mêle le monologue intérieur de son personnage principal, Daniel Arsand raconte l'histoire absolument épouvantable d'un jeune Allemand, Klaus Hirschkuh, déporté parce qu'homosexuel au camp de Buchenwald où il subit, en plus du traitement “ordinaire” infligé par les nazis, les sévices, les insultes et le mépris de ses co-déportés, lui le “pédé”, la “tante”, le “sous-homme”, le “porc”.

Libéré en 1945 après quatre ans de déportation, Klaus Hirschkuh n'a que 23 ans mais il est déjà “sans âge”, squelette errant dans les ruines de ce qui fut sa ville, Leipzig, à la recherche de sa maison et de ses parents : “il boitait et se rapprochait d'eux, ses parents, M. et Mme Hirschkuh. Il avait ce droit là ; ne plus se heurter à un mur de cendres.”

Mais qu'a-t-il encore en commun avec eux, ces parents à qui il fait honte ? de “bonnes personnes” pourtant, mais “il avait causé son propre malheur, et le leur. (...) Il les avait en quelque sorte déclassés par ses moeurs, (...) il les avait rendus douteux à eux-mêmes, à une société tout entière. Comment pardonner ?”

Dans une société et une époque où l'homosexualité est non seulement un péché et une faute mais, au regard de la loi, un délit et un crime, que l'on ait été déporté ne fait toujours pas de soi une victime. Comment, dès lors, se reconstruire, en dépit de l'incompréhension, de l'agressivité et du jugement d'autrui, comment réussir à édifier une forme de bonheur, d'espérance et d'apaisement, malgré la souffrance, la solitude et les souvenirs de l'enfer traversé “là-bas” ? Est-ce seulement possible, même loin de sa terre natale, même en France, le pays des Droits de l'Homme, même des décennies plus tard ?

J'ai rarement été à ce point bouleversée par la lecture d'un roman. Bouleversée par l'histoire qui n'est pas qu'une fiction, qui vous questionne et qui vous prend aux tripes. Bouleversée par l'écriture, hachée, crue, splendide, qui dit la colère, la violence et les larmes au-delà des larmes, la douleur au-delà des mots.

Un livre magnifique, important et nécessaire, qu'il faut absolument avoir lu - que l'on soit sensible ou non à la cause LGBT - et, pour moi, un immense coup de coeur. ❤❤❤

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Une écriture écorchée pour un texte fort. Chaque mot évoque la douleur de cet homme homosexuel que son passé dans le camp de Buchenwald a définitivement abimé. La lecture du livre est éprouvante. le style est haché , déroutant et pourtant si expressif. Même la réparation sera refusée à ces hommes exclus, qui ont tout subi. Un livre marquant que je ne suis pas prêt d'oublier et qui vaut tous les discours.
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Ouvrage tres important pour moi,j'ai beaucoup aime l'ecriture;les mots,les phrases courtes,une ponctuation qui donne le ton.Ce livre devrait etre lu a voix haute,pour en saisir toute la portee affective.
Le theme de la sexualite homosexuelle,de la brutalite provoquee dans le camps de Buchenvald,la haine qu'inspire encore et toujours l'homosexualite ddsont traites avec beaucoup de justesse et de realisme.
Ce n'est pas un livre facile a lire mais ce temoignage fait partie des trop"rares".
Comment peut-on encore etre dans l'incomprehension de la difference,de l'autre autrement,pas comme soi?Le temps passe mais les mentalites ne changent pas.La haine et l'incomprehension sont toujours trop vivaces a mon gout!
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Il y a un sorte de beauté déconcertante dans ce texte poignant, sensible et même poétique; le combat d'une vie pour survivre. Qui est Klaus Hirschkuh? Klaus est une jeune Allemand inverti -homosexuel- dans l'Allemagne nazie. Il est arrêté en 1941 à l'âge de 19 ans et envoyé au camp Buchenwald. Son amant, Heinz Weiner choisit le suicide et se défenestre lors de l'arrestation. A Buchenwald, Klaus subira toutes les humiliations tant de la part des kapos que des autres prisonniers. Les homosexuels étaient reconnaissables au triangle rose cousu sur leur uniforme de prisonniers.
En 1945, il est libéré et rejoint sa famille qui avait fait le deuil de leur fils depuis un moment déjà avec un certain soulagement peut-être. II est reçu sans effusions majeures. Ses moeurs n'ont jamais été les bienvenues. C'est dans l'exil en France qu'il va lentement se reconstruire, se faire des amis et retrouver l'amour en la personne de Julien. le livre se termine dans les années 1980. Klaus s'engage dans le combat contre le SIDA. Il a toujours cru en le triomphe de la vie et s'est battu toute sa vie pour cela même dans les jours les plus sombres où il n'était plus un être humain mais le paragraphe 175, matricule 5395 arborant le triangle rose. Ce livre est d'une force terrible, pas facile à lire tant par le style que par le sujet. Je recommande cette lecture hors du commun.
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Ce roman me faisait de l'oeil depuis très longtemps et en même temps me faisait aussi un peu peur.

Peur car la thématique, bien que chère à mon coeur, est généralement très dure et peut être très violente au niveau du ressenti et de l'immersion.

Je ressors de ma lecture avec un avis en demi-teinte. J'ai beaucoup apprécié la plume de l'écrivain, ces phrases et ces mots qui surgissent par flots ininterrompus, qui s'entremêlent, qui nous perturbent, un style si représentatif de ce qu'il peut se passer dans certains cerveaux. Puis, j'ai beaucoup moins aimé les nombreux souvenirs qui sont répétés et répétés, et bien sûr, les passages les plus violents. Je l'ai lu une fois, j'ai bien saisi la chose et n'ai pas forcément envie de le relire et le relire. Mais je comprends cette volonté de l'auteur, lorsqu'une personne subit un traumatisme, elle le revit encore et encore, les souvenirs affluent au beau milieu de n'importe quelle situation lamda, sans prévenir. Et ça l'auteur le retranscrit très bien !

Après, l'histoire m'a bien sûr touchée, le jeune homme aussi. Envoyé à 19 ans dans les camps de la mort car homosexuel...qui se fait torturer et violer par tous, aussi bien prisonniers que gardiens...et qui revient dans sa ville natale au sein d'une famille qui aurait préféré qu'il soit mort. La famille est assez intéressante, leur culpabilité, leur fausse compassion, leur égoïsme sont particulièrement intriguants. J'aurais aimé que la relation avec le grand frère soit plus creusée car on sent qu'il y a quelque chose de très malsain, que ce qu'il ressent pour son petit frère n'est pas anodin et cela aurait mérité plus de profondeur.

Enfin, une fois passé la première partie qui pour moi traîne pas mal en longueur, j'avoue avoir lu la plupart des pages en diagonales car j'étais beaucoup moins ancrée dans le récit. le jeune homme que je trouvais attachant au début me paraissait antipathique. J'ai par contre aimé les diverses thématiques abordées dans ces deux dernières parties : le racisme, l'homophobie, Paris à cette époque, les débuts de la lutte contre l'homophobie...

C'est un livre qui me restera en tête car j'ai appris pas mal de choses sur le traitement infligé aux homosexuels dans les camps de la mort mais c'est un livre qui ne restera pas dans ma bibliothèque.
Lien : https://labullederealita.wor..
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Comment vouliez-vous que je résiste à ce délicieux jeune homme qui m'attendait, clope aux lèvres et regard provocant, sur une table de la médiathèque ? Une photo de Marianne Breslauer judicieusement choisie, tant pour attirer l'oeil que pour illustrer ce superbe roman qui s'inscrira parmi mes plus belles découvertes de l'année.

Nous voici à Leipzig, en 1945. Un homme détruit avance dans une ville en ruines, qu'il reconnaît à peine. Autrefois, comme dans un autre monde, il y a eu le plaisir, l'insouciance, un amour comme on en rencontre rarement. Et puis quatre ans plus tôt, des hommes ont enfoncé leur porte, son bel amour s'est envolé et Klaus Hirshkuh a été traîné vers un de ces camps dont on revient rarement, où il a survécu pourtant, quatre ans durant, à tous les sévices et toutes les infamies. Triangle rose, dans ces camps-là, fait de vous un sous-homme aux yeux mêmes des autres détenus...
A présent, la liberté retrouvée est un abîme d'incertitudes. Dans un monde de privations, il faut rafistoler tant bien que mal le corps et l'esprit, apprivoiser le deuil, affronter déjà ceux qui ne savent pas, ne veulent pas savoir, ne peuvent pas tolérer d'ouvrir les yeux. Puis partir ailleurs pour réapprendre à vivre, peu à peu, à désirer à nouveau, à aimer peut-être, et un jour enfin, un jour lointain, ne plus baisser les yeux, ne plus chercher l'oubli et le silence, mais oser dire enfin, clair et fort, ce que l'on est et ce qu'on a subi. Ce qu'on peut subir encore jusque dans la paix depuis longtemps revenue.

Je suis en vie et tu ne m'entends pas... Voilà un de ces textes trop rares qui parviennent à concilier, sans aucune lourdeur démonstrative, un propos de fond engagé (la déportation des homosexuels et sa trop difficile reconnaissance, symbole d'une homophobie subsistant sous tous les régimes) et une exploration de l'intime remarquablement juste et puissante. La psychologie est fine, les personnages sont vrais, même les troisièmes rôles, même ceux qui servent surtout à illustrer un propos, ceux qu'il ne sert à rien d'expliquer et que chacun connait plus ou moins pour avoir déjà croisé leurs semblables. L'écriture, surtout, est formidable, dense, âpre, capable de dire avec autant de force l'horreur et la violence, le sang, la merde, l'humiliation, que la beauté irréelle de la jeunesse enfuie, la mélancolie suffocante des amours disparues, l'ivresse d'un baiser, le vertige d'une caresse. Un torrent sans cesse bousculé, qui entraîne le lecteur au plus près (coeur, âme, corps) d'un homme redoutablement attachant, abîmé, hanté, bien plus fort pourtant qu'il ne le sait lui-même et dont l'existence se fait peu à peu un bel hommage à la liberté de vivre et d'aimer.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Leipzig, 1945, Klaus revient dans sa ville, délabrée, à terre, atterré… il retrouve la vie, mais quelle vie !
Il sort d'un camp, d'un statut au triangle rose… celui des homosexuels… Klaus aimait Heinz… et ses parents… et sa ville, sa vie… mais l'internement a changé la donne… le nazisme a changé ses contemporains, le monde, l'Allemagne.

Il revient pour retrouver ses parents, son frère, l'appartement familial, le cocon mais son âme est toujours à Buchenwald, son âme et son corps, celui d'avant.. la vie, tout simplement… mais il y a 4 ans, 4 ans d'absence, de peurs, de doutes, d'arrangements pour survivre… et 4 ans sans cet garçon « biche »…

Daniel Arsand, dans la même phrase, paragraphe, oscille entre Leipzig 45, et Buchenwald, entre passé, présent et futur ; mêle les souvenirs, les actes immondes perpétrés dans le camp, par ses co-détenus aussi, et cette vie, vide, du retour à la vie, l'amour, l'amitié…

mais, au final, quelle vie !?

L'émotion est là, à chaque coin de page, où la rudesse de cet amour de Klaus pour Heinz, et d'autres, peut-être, sûrement, n'est pas envisageable, n'est pas raisonnable… et son internement, c'est aussi sa faute, non ?

Roman subtil, profond, intense, qui plonge dans l'horreur vécu par les homosexuels allemands, dès 33, qui furent, parmi les premiers, à tâter des répressions morales nazies (qui, ceci dit en passant à éliminer les S.A., sous couvert de complot… mais largement connus pour être un milieu homosexuel, aussi… )…

J'avais beaucoup aimé Des Amants du même auteur, et j'aime beaucoup ce roman, pas à la portée de tout le monde mais qu'il serait nécessaire de lire pour éviter de perpétrer des inepties sur les personnes aimant d'autres personnes hormis le schéma f/h merci !
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J'ai bien failli buter sur la langue, âpre, vive, douloureuse. Mais j'ai finalement décidé de me laisser bercer par elle et de découvrir l'histoire de Klaus.

Une histoire hantée par la déportation pendant 4 ans à Buchenwald. Des flashes lui reviennent de ces temps obscures, même à la fin de sa vie, dans un autre pays.

Une vie de combat pour cacher son homosexualité après la guerre, puis pour faire reconnaître la déportation des homosexuels dans les camps, et leur droit à recevoir réparation.

Une violence toujours présente, parfois armée, parfois au grand jour. Une violence malheureusement éternelle contre des « pédés » haïs pour quelque obscure raison.

Un roman qui m'a laissé KO-debout. Un coup de coeur.

L'image que je retiendrai :

Celle des deux amours de Klaus : Heinz et Julien. Que de belles pages écrites sur ces amours défendues.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1915
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Triangle rose cherche monde tolérant

Ce roman est un cri dans le silence, celui d'un survivant des camps de concentration qui, alors qu'il est toujours marqué par l'enfer vécu durant la guerre, se retrouve à faire face à la haine et l'homophobie.

La narration nous plonge dans la psyché en lambeaux de Klaus Traumatisé par ce qu'il a subi à Buchenwald, il ne parvient pas à trouver sa place dans un monde dont la mentalité n'a guère changé en 4 ans. Ses pensées sont tel un tourbillon d'eaux sombres qui emportent le lecteur dans un maelstrom où se mêlent dépression, tristesse insondable, souvenirs atroces et rage inexprimable.

Comment reprendre une vie normale dans un monde duquel on a été arraché brutalement et qui vous rejette ? Comment trouver sa place et se faire accepter lorsque la notion de tolérance est inexistante ? le roman aborde toutes ses questions de manière frontale. L'émotion est palpable à chaque page.

Plus qu'un simple récit de survivants, le roman de Daniel Arsand est un devoir de mémoire afin de rappeler à tous la situation qu'ont vécue nombre de survivants porteurs de l'infamant triangle rose à la libération. Une lecture essentielle.
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