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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une série de manga (12 tomes) terminée en janvier.
J'ai autant apprécié le scénario que le graphisme de "Perfect world". Les personnages sont authentiques et attachants. le handicap est traité de manière non seulement réaliste et mais également de façon très impressive (tous les sentiments y passent !)
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Ultime tome de cette série qui montre les héros de ce manga dans une nouvelle page de leur vie, avec leur enfant.
Cette série aura été une bulle de douceur à lire, à traiter avec pudeur du handicap, des moments difficiles à des instants plus heureux.
Il montre les difficultés qui peuvent se présenter en termes de logements, d'accessibilité ou de formalités administratives.
D'un autre côté, le manga montre qu'importe son handicap, une personne en fauteuil roulant reste un individu qui peut aspirer au même chose de la vie à savoir être amoureux et fonder une famille.
Si vous cherchez un ouvrage sur ce sujet, ce manga peut clairement faire partie d'une sélection de livres de sensibilisation.
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Trois ans après le tome 11, le tome 12 nous présente la petite vie de famille de Ayukawa, Tsugumi et Kôki !

Ce début de tome tout en douceur est vraiment adorable. On y suit quelques questions sur l'handiparentalité, même si on peut là encore reprocher au manga d'aller bien vite sur le sujet. Durant un repas, plusieurs handi évoquent la gangrène à cause d'un fauteuil mal adapté, mais c'est à peine abordé que c'est déjà oublié. Comme dans les tome 10 et 11, tout va trop vite, les problèmes sont à peine abordés qu'ils sont déjà balayés. Les soucis financiers sont là encore inexistants : lit sur mesure, changement de fauteuil... l'argent n'est pas un souci. de même qu'en cas de besoin, tout le monde se dévoue pour aider Ayukawa, comme pour l'aider à aller au belvédère. C'est certes mignon mais bien peu représentatif de la réalité.

Au grès du manga, on apprend que Kaede est décédée depuis trois ans, et on découvre que Keigo est beaucoup plus affecté qu'il ne le montre. Et puis pouf, une discussion et c'est reparti. Encore une fois, le rythme est devenu un vrai problème dans les derniers tomes.

On croise également Haruto qui est désormais en couple avec Nanami, une jeune femme qui souffre d'une dégénérescence osseuse. Son histoire est abordée très très rapidement, la question d'une sortie galère au cinéma aussi. Au final, on les découvre à peine qu'ils sont déjà mariés, et j'avoue que ça me gêne un peu. Déjà, pourquoi cette fixette sur le mariage ? Pourquoi tous les couples de ce manga doivent forcément se marier, ils ne peuvent donc pas être heureux sans ça ? de plus, l'aspect financier apparaît une nouvelle fois comme facile : le mariage ça coûte cher mais bon, ils ont envie quand même, donc pas de souci !

S'ensuit ensuite un voyage en France, et là j'ai eu un fou-rire nerveux avant même de commencer le chapitre : un handicapé à Paris, au secours ! Honnêtement, la mangaka a bien fait de terminer en éludant ça, sinon on aurait pas fini !

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Au final, j'ai trouvé les tomes 10-11-12 dispensables, ils vont trop vite et ne servent au final pas à grand chose tant il rush la fin.

Concernant les 9 premiers tomes, j'ai été agréablement surprise. La romance n'est vraiment pas ma tasse de thé, mais le sujet du handicap est franchement bien traitée. On voit que la mangaka a pris la peine de se renseigner, et ça fait plaisir. A une époque où on parle énormément d'inclusion, on oublie un peu vite que les handicapés sont très souvent exclus de tout.

Beaucoup de problèmes sont abordés de manière assez cash (excepté dans les derniers tomes), et je trouve ça bien également d'oser expliquer certaines choses sans prendre de gant. Après tout, nous les handicapés le vivons au quotidien, alors les valides peuvent bien s'accommoder de l'idée que leurs préjugés sont faux.

Dans les commentaires, j'ai vu beaucoup de gens se plaindre d'un manga trop drama. Pour le côté romance, j'avoue que j'ai trouvé ça drama aussi, mais comme déjà dit, ce n'est pas forcément un genre que j'apprécie. Mais pour le handicap, je trouve au contraire que la mangaka n'a vraiment pas tout dit. Elle a essayé de parler de beaucoup de choses, mais elle en a inévitablement oublié beaucoup d'autres. de même que certains aspects (comme le financier ou alors le fait que tout le monde se précipite pour aider) est quand même très idéalisé. Comme déjà dit, en France il y a des milliers d'handicapés qui vivent prisonniers d'un logement inadapté, incapable d'en sortir (je vous laisse imaginer en cas d'incendie...).

En bref, moi qui hésitait à essayer ce manga par crainte des clichés validistes habituels, je suis contente de m'être lancée, parce qu'il est très bien ! J'espère que d'autres livres (manga, BD ou romans) verront le jour tout en présentant un regard lucide et réaliste sur le handicap. Et j'espère aussi que les gens qui l'ont lu réfléchiront et peut-être changeront leur regard sur le handicap.
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(J'ai retrouvé cet avis dans mes brouillons, j'avais oublié de le poster... ^^')

« Perfect world » est mon tout premier shojo, j'y suis donc particulièrement attachée. Je suis ravie d'avoir terminé cette série, toute douce, qui m'a appris certaines choses sur le handicap dont est touché Ayukawa, le personnage principal masculin. Ce tome 12 conclu parfaitement bien la saga, il était tout de même temps que ce soit le dernier...

Quoi qu'il en soit, « Perfect world » est selon moi un manga à lire, que je recommande à tous, à partir du moment où vous appréciez les shojos tout de même ! :-)
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Et voilà, la fin de cette série est arrivé. Un vrai coup de coeur pour cette série. J'ai vraiment aimé lire ce manga. On y abordé les complications que le handicap apporte au sein d'un couple et aussi l'évolution de la relation de la rencontre a la vie avec les enfants. Bref le sujet du handicap moteur est abordé sous différents aspects au travers les différents personnages suivis tout du long de l'histoire. Vraiment un beau manga que je ne peux que vous recommandez.
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Deux ans après avoir lu le tome 10, je termine enfin la série Perfect World. Je ne pensais vraiment pas que je mettrai autant de temps à lire les 2 derniers tomes de la série, mais il faut dire que j'ai été plus que déçue par la direction prise par l'autrice quand ses deux héros se mettent enfin en couple... Tout allait trop vite ! Beaucoup trop vite... Je ne parvenais plus à ressentir de l'empathie en lisant cette histoire, d'autant plus que je trouvais que le récit manquait de maturité et d'émotions. Les deux derniers tomes auront corrigé un peu cela, notamment avec la première rencontre entre les 2 parents et leur fils adoptif. le dernier tome prend le temps de raconter des scénettes de la vie quotidienne, pas forcément très intéressantes en soi, mais qui prouve que l'autrice sait prendre son temps quand elle veut.

Bref, je retiendrais de ce manga qu'il avait un potentiel incroyable, mais que sa réalisation a été inégale selon les tomes. Je suis malgré tout heureuse de voir que les mangas se montrent aujourd'hui plus inclusifs. J'ai beaucoup aimé lire des thématiques peu traitées comme l'adoption ou les FIV. J'avais des attentes énormes pour ce manga, il n'a pas été à la hauteur de mes espérances, mais on peut quand même se réjouir qu'il ait contribué à rendre visible le handicap.
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Dernier tome ! Et j'avoue que c'est aussi bien car si c'est toujours sympa à lire, j'ai perdu un peu d'intérêt a fur et à mesure. Depuis qu'ils sont mariés en fait ...au final, paradoxalement, on les voit moins dans l'intimité et ils font un peu colocataires, leur histoire d'amour devient routinière et passe par l'étape enfant et là ça me détache forcément un peu parce que ce n'est pas ma vision de la vie. Néanmoins c'est toujours intéressant de voir comment Itsuki se débrouille avec un enfant, le couple est toujours tellement positif, ce manga donne une vision juste et réaliste de ce que vit une personne handicapée et pour ça, c'est absolument à lire ! C'est une belle histoire, pleine d'espoir et de bienveillance.
Challenge BD 2022
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Eh voilà, nous somme arrivé à la fin de ce magnifique manga. Douleur, douceur, force, courage, amour, solidarité… quelques mots qui me viennent à l'esprit pour décrire cette histoire. Perfect World conte le récit d'un histoire d'amour entre deux êtres, Tsugumi Kawana une jeune femme de 26 ans qui travaille dans une entreprise de design d'intérieur et Ayukawa Itsuki un jeune architecte handicapé. Malgré les épreuves de la vie une merveilleuse romance va naître entre eux.

Perfect World porte également un message puissant sur le handicap. Ce manga transmets d'intenses émotions et sait mettre des mots sur le ressenti des personnes handicapés. À travers ce récit j'ai été vraiment touchée est drôlement émerveillée par la force de caractère de Ayukawa. Tout le long de cette série j'ai été transportée par cette histoire d'amour que j'ai tout simplement aimé…de tout mon coeur, j'ai eu énormément d'admiration pour Tsugumi et beaucoup d'affection pour Ayukawa. Je me suis totalement attaché aux personnages et j'ai été très heureuse de pouvoir suivre leur aventure jusqu'à là. J'ai refermé mon livre avec le sourire au lèvre et le coeur emplit de tendresse, Perfect World est un manga fabuleux.
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Quelques mots pour ce dernier tome d'une série qui aura pris tout son intérêt sur la durée. J'ai commencé Perfect World il y a quelques années, car j'avais envie de renouer avec la romance et le shôjo (bien que PW soit un « josei » et se tourne plus vers le seinen du coup ? je comprends jamais trop bien…). Bref, le titre offrait des protagonistes adultes et une thématique qui m'intéressait : le handicap. Je ne suis pas touchée par un handicap en particulier, mais c'est un sujet peu traité en fiction et j'avais aussi envie de me sensibiliser à ce propos.
Le titre offre dès le début une confrontation directe avec le handicap de Itskuki. Tsugumi est un personnage auquel on s'identifie assez facilement et ses sentiments et impressions s'impriment sans mal à celles ressenties lors de la lecture. Les doutes, les interrogations, la gêne, la peur, l'impuissance de l'héroïne ont résonné chez moi. Ce qu'elle vivait, entreprenait de vivre, ou échouait à réaliser aux côtés d'Itsuki ont fait grimper ma compassion pour ce couple qui a battu de l'aile plus d'une fois.
Si la première moitié de la série m'a parfois irritée avec ses détours romantiques, ses trames narratives qui tournent autour du pot, la 2e moitié a été plus riche. Tant en profondeur narrative qu'en profondeur chez les personnages. L'évolution du couple principal et des personnages secondaires se fait ressentir : des choix sont pris, des réussites et des échecs se mêlent. Un titre que l'on peut aussi apprécier pour son envie de réalisme. L'autrice a fait beaucoup de recherches, a interrogé pas mal de personnes concernées (personnes handicapées, personnel médical…). On ressent la justesse de son propos de façon plus accrue, notamment pour ce qui est des dangers et échecs de la vie quotidienne, de la vie de couple ou de famille. J'ai aimé que l'autrice mette aussi en scènes des personnages qui peinent à s'en sortir, à guérir (si c'est possible, en fonction du handicap), à trouver encore du bonheur. J'ai apprécié qu'elle choisisse aussi de présenter des personnages qui n'y arrivent pas, qui prennent plus de temps que les autres pour accepter (s'il est possible d'accepter, du moins de s'adapter).
Le tome 12 conclut sans brutalité cette série qui ne traîne pas en longueur. Un sentiment de satisfaction à la lecture de ce T12, d'un peu de nostalgie et de beaucoup d'admiration pour les profils présentés au cours de la série. Je suis à présent curieuse de savoir ce que la mangaka pourrait proposer à l'avenir ! J'ai senti une grande prise de maturité au cours de PW et je ne doute pas qu'elle pourrait dessiner de futurs mangas très intéressants.
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Et voilà, suite et fin de "Perfect world", série consacrée au handicap. Nous retrouvons Itsuki et Tsugumi trois ans plus tard, parents d'un petit garçon prénommé Kôki. Ce tome fait le point sur les questions qu'Itsuki s'est forcément posées à un moment donné en tant que papa handicapé. Mais la joie de vivre et l'affection de son petit garçon lui enlèvent bien vite ses doutes. On découvre donc une petite famille aimante et heureuse.
Ce volume revient également sur quelques personnages secondaires, dévoilant à chaque fois un nouveau pan des difficultés rencontrées par les personnes handicapées.
La vie continue, comme on dit, pour notre jeune couple et leur petit garçon. La nostalgie imprègne les dernières pages mais laisse surtout une ouverture vers un avenir heureux. le couple a mûri et gère les obstacles avec réalisme et sérénité.
Sensible, touchante et intelligente, cette série aura su mettre en valeur la situation des handicapés dans la société et tout ce qui peut être mis en oeuvre pour améliorer leur quotidien.
Itsuki et Tsugumi, un couple qui restera dans mon coeur après les avoir suivis durant douze tomes.
A découvrir si ce n'est pas encore fait.
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