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Il s'agit du douzième et dernier tome et j'en suis bien contente : j'ai enfin terminé cette série....
Je n'ai pas vraiment de reproches à formuler, mais je ne suis pas sûre que ce volume était réellement nécessaire pour conclure l'histoire de Tsugumi et Itsuki. En effet, il n'y a pas de véritable enjeu : on découvre le quotidien de Tsugumi et Itsuki avec leur jeune fils mais aussi lorsqu'il était bébé, certains chapitres sont également l'occasion d'apprendre ce que deviennent des personnages des précédents tomes, etc.

Au final, je dirais que Perfect World a le mérite d'aborder des sujets importants (le handicap, les problèmes physiques qui en découlent, mais aussi les difficultés à mener une vie sociale "normale", etc), mais le ton est trop souvent mélodramatique à l'excès, ce qui a fini par me faire perdre mon intérêt pour l'histoire de ce jeune couple qui doit affronter toutes les difficultés imaginables.
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Et voilà, suite et fin de "Perfect world", série consacrée au handicap. Nous retrouvons Itsuki et Tsugumi trois ans plus tard, parents d'un petit garçon prénommé Kôki. Ce tome fait le point sur les questions qu'Itsuki s'est forcément posées à un moment donné en tant que papa handicapé. Mais la joie de vivre et l'affection de son petit garçon lui enlèvent bien vite ses doutes. On découvre donc une petite famille aimante et heureuse.
Ce volume revient également sur quelques personnages secondaires, dévoilant à chaque fois un nouveau pan des difficultés rencontrées par les personnes handicapées.
La vie continue, comme on dit, pour notre jeune couple et leur petit garçon. La nostalgie imprègne les dernières pages mais laisse surtout une ouverture vers un avenir heureux. le couple a mûri et gère les obstacles avec réalisme et sérénité.
Sensible, touchante et intelligente, cette série aura su mettre en valeur la situation des handicapés dans la société et tout ce qui peut être mis en oeuvre pour améliorer leur quotidien.
Itsuki et Tsugumi, un couple qui restera dans mon coeur après les avoir suivis durant douze tomes.
A découvrir si ce n'est pas encore fait.
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Dernier tome ! Et j'avoue que c'est aussi bien car si c'est toujours sympa à lire, j'ai perdu un peu d'intérêt a fur et à mesure. Depuis qu'ils sont mariés en fait ...au final, paradoxalement, on les voit moins dans l'intimité et ils font un peu colocataires, leur histoire d'amour devient routinière et passe par l'étape enfant et là ça me détache forcément un peu parce que ce n'est pas ma vision de la vie. Néanmoins c'est toujours intéressant de voir comment Itsuki se débrouille avec un enfant, le couple est toujours tellement positif, ce manga donne une vision juste et réaliste de ce que vit une personne handicapée et pour ça, c'est absolument à lire ! C'est une belle histoire, pleine d'espoir et de bienveillance.
Challenge BD 2022
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(J'ai retrouvé cet avis dans mes brouillons, j'avais oublié de le poster... ^^')

« Perfect world » est mon tout premier shojo, j'y suis donc particulièrement attachée. Je suis ravie d'avoir terminé cette série, toute douce, qui m'a appris certaines choses sur le handicap dont est touché Ayukawa, le personnage principal masculin. Ce tome 12 conclu parfaitement bien la saga, il était tout de même temps que ce soit le dernier...

Quoi qu'il en soit, « Perfect world » est selon moi un manga à lire, que je recommande à tous, à partir du moment où vous appréciez les shojos tout de même ! :-)
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Rie Aruga clôture en beauté sa série qu'elle a mis 7 ans à écrire. On sent à travers les tomes les évolutions de la mentalité de la mangaka. On commence avec des trop longues scènes d'auto-appitoiements qui n'en finissaient jamais. le rythme était très lent et tournait toujours autour "je m'aime, moi non plus". A plus de moitié de l'aventure, tout change radicalement. Fini les rebondissements digne d'une histoire pour adolescent. Les adultes s'assument et décident de passer à la vitesse supérieure. Puisque Itsuki et Tsugumi s'aiment vraiment et depuis si longtemps, ils vont former vraiment un couple. Chacun doit accepter l'autre avec ou sans son handicap. Ils ne pourront pas faire comme les autres. Qui a dit que tous les couples étaient pareils et recherchaient la même chose? Tout est toujours question d'adaptation. La trame de fond repose sur l'amour et le handicap. Comment accepter le handicap au quotidien? Comment le handicap est perçu par la société? Comment le handicap est pensé en terme d'accessibilité? On se rend compte que les familles acceptent très mal que les concubins de leur progéniture puisse être handicapé. C'est un garant de problème pour l'avenir et aussi un souci du regard d'autrui. Alors il préfère couper les ponts qu'accepter le bonheur de descendance.
En trois tomes, les amoureux deviennent des époux puis deviennent parents. L'ultime tome, leur enfant a déjà 3 ans et aura même 5 ans en cours de route. Tout s'accélère alors que tout aurait pu être traité plus en amont. Un choix éditorial qui amène à s'interroger sur la réflexion en amont de la construction du récit. Surtout que la mangaka écrit à la fin qu'elle aurait aimé passé de plus temps avec ces personnages dans cette nouvelle vie d'adultes. L'handiparentalité est très bien abordé. Comment s'occuper d'un enfant quand on est en fauteuil et que le mobilier n'est pas adapté? La modernité repose sur le choix d'un homme pour garder son enfant pendant que son épouse travaille. Il n'était pas seul. Sa mère l'a aidé. Les autres couples dans la même situation font aussi de leur mieux. On voit deux autres couples qui ont du faire face à des obstacles pour avancer et être heureux. C'est très bien de donner de la visibilité à des individus qui en ont rarement dans le 9e art. Les éditions Akata ose parler de tous les sujets que cela soit le handicap, l'homosexualité, le harcèlement...
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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J'ai souvent critiqué la série ces derniers temps, les tomes étant devenus trop mélodramatiques pour moi pour certains ou trop rapide dans leur narration pour d'autres. Mais cet ultime volume offre une très belle conclusion, je l'avoue, et j'y ai retrouvé le plaisir des débuts. La boucle est ainsi joliment bouclée.

Après tant et tant d'épreuves, Itsuki et Tsugumi sont désormais mariés et parents, l'autrice nous offre donc une conclusion très douce où on voit les nouveaux défis des jeunes parents. J'ai beaucoup aimé. On sent de la part de Rie Aruga une vraie volonté de montrer avec justesse le quotidien des personnes handicapées moteur au Japon et c'est tout à son honneur. Alors certes, on n'évite pas un petit sentiment de "catalogue" encore une fois car elle ne maîtrise pas encore vraiment l'aspect narratif de son oeuvre, mais c'était louable.

J'ai beaucoup aimé la fraicheur apportée par le personnage de Koki, le fils adoptif des héros. Il est hyper gentil, plein d'énergie et aussi un peu capricieux comme bien des enfants qui ont besoin de tester pour apprendre les limites et bien grandir. C'était touchant de voir Tsugumi et surtout Itsuki dans leurs rôles de parents. Ils se posent tout plein de questions, comme chaque parent, mais avec une nuance supplémentaire due au statut particulier de leur famille (handicap + adoption). J'ai été contente de voir Itsuki autant au centre des discussions, mais un peu chagrinée quand même de voir Tsugumi en retrait même si elle est présente. de même, on se concentre beaucoup sur leur vie de parent et leur vie de couple est un peu trop oubliée. Ce sont les seuls bémols que j'ai trouvés dans ce tome.

Après les suivre dans leur vie quotidienne et leurs nouveaux défis est riche. Il y a la question de l'image d'un parent handicapé, la difficulté encore plus grande d'être nouvellement parent quand on a un handicap, la question des aménagements urbains, de la maladie, du deuil... C'était chouette car toujours traité avec réalisme et positivité, car même si ça ne va pas, l'autrice montre qu'on peut toujours trouver quelque chose ou quelqu'un à quoi/qui se raccrocher.

Pour le reste, j'ai également été ravie de revoir certaines anciennes têtes mais pas tous. C'était bien dosé. Les petites scènes où on voit Itsuki jouer avec ses amis étaient chaleureuse. C'était beau de revoir Keigo et de traiter de la difficulté à refaire sa vie quand on a perdu un être cher de manière aussi "injuste" en quelque sorte. J'ai été émue par nos retrouvailles avec un Haruto qui avait bien grandi et son chapitre pointe aussi du doigt des injustices que vivent encore les handicapés au quotidien. Mais malgré tout ça, ce que je retiens c'est la chaleur et la lumière qui ressortent à chaque fois de ces pages. C'est beau.

Perfect World aura été une série inégale, c'est vrai. Mais l'autrice aura toujours porté de belles valeurs et surtout elle aura médiatisée à sa façon, comme elle le pouvait, ce quotidien que vivent les handicapés et qu'il serait bon d'entendre plus parler pour remédier à toutes les injustices qu'ils vivent chaque jour. J'en garderai donc toujours un beau souvenir.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Douzième et dernier tome de la série Perfect World. C'est une série que j'ai adoré et que j'ai trouvé très touchante. Cela permet de sortir des stéréotypes du couple dit « normal » et cela change et c'est un point que j'ai adoré. Dans ce dernier tome, notre couple a enfin eu un enfant, quelque chose qu'il souhaitait ardemment. J'ai adoré cette série et je la recommande vraiment.
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C'est avec un tome empreint de nostalgie et de douceur que se termine cette belle série!
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces personnages dans leur quête du bonheur malgré les difficultés qu'ils ont pu rencontrer, je ne me suis jamais ennuyée durant ces 12 tomes et je ne pouvais espérer une plus belle conclusion.
J'ai également aimé la façon dont le handicap est représenté, sans filtre. Les témoignages présents dans ce tome ne peuvent que nous toucher et nous montre à quel point cette série avoir un réel impact dans la vie de certaines personnes touchées de près par le handicap, cela montre à quel point elle est réaliste.
Je pense que l'auteure a atteint son objectif, c'est une série que je relirais sans problème.
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Voila, cette magnifique saga touche à sa fin avec un tome final très touchant. Forcément, j'ai fermé ce dernier tome avec un gros pincement au coeur tant on s'est attaché  au couple de Tsugumi et Itsuki mais aussi aux personnages secondaires.  Ce manga est sans doute mon préféré.

On aborde de nouveau le thème de l'handiparentalité mais aussi le regard de l'enfant sur le handicap. Des thèmes difficiles à aborder, parfois même tabou. Dans notre société, on a tendance à se dire qu'une personne en situation de handicap ne peut pas être un parent comme les autres. Je vous avoue que c'est une question qui me taraude souvent: pourrais-je être mère, serais je à la hauteur pour élever un jour un enfant ? Et ce manga m'a fait avancer dans cette réflexion.
Concernant le regard des enfants sur le handicap, je pense que cela dépend de comment les parents les éduquent face au handicap et comment on répond à leur questions. J'ai connu de beaux moment avec des enfants qui ont pleins de questions et aussi des réflexions tellement mignones. C'est toujours un plaisir de partager avec eux car ils sont insouciants et loin du jugement.

J'ai opté pour la version collector. J'ai beaucoup aimé les témoignages qui rejoint beaucoup mon ressenti face à ce manga. Mais aussi l'interview de Rie Aruga oú elle explique comment elle a travaillé pour que ce manga soit le plus réaliste possible ainsi que ces parti pris..

J'en ai déjà parlé mais j'ai eu envie de le souligner à nouveau ! Etant handicapée et utilisant régulièrement un fauteuil roulant pour me déplacer, forcément, j'ai un regard critique sur tout ce qui aborde ce type de handicap. Et là j ai envie de dire merci à Rie Aruga pour le réalisme de ce manga ainsi que remercier @akatamanga qui publi de nombreux mangas concernant différents handicap dont le dernier sorti 《Sign of affection》. Merci de ne plus faire du handicap un tabou !
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Une jolie conclusion pour cette saga qui s'achève avec ce douzième tome. J'ai dévoré ce dernier tome plein de douceur, de tendresse, d'émotion qui nous apprend que les liens du coeur peuvent aussi être puissants que ceux du sang. Un magnifique hymne à la vie et un sujet de société qui mérite d'être abordé. Je ferme cette critique avec une pensée pour tous ces couples qui se battent pour avoir leur famille et ne peuvent pas naturellement. Cette histoire est un exemple.
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