Citations sur Le cycle des robots, tome 3 : Les cavernes d'acier (59)
- Il va revenir à lui. Le coup a été trop dur à encaisser, j’imagine ! Mais il le fallait, Daneel. Je ne pouvais pas agir autrement. Je ne possédais aucune preuve acceptable par un tribunal ; je n’avais que mes déductions logiques. Il a donc fallu que je le harcèle sans répit, pour briser petit à petit sa résistance et faire éclater la vérité, en espérant qu’il finirait par s’effondrer. C’est ce qui s’est produit, Daneel. Vous venez de l’entendre avouer, n’est-ce pas ?
Il faut garder la foi en notre vieux cerveau d'homme! Notre plus grande richesse, c'est notre génie créateur.
Nous piétinerons éternellement aux frontières de l'Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait de nous des hommes.
A l’époque médiévale, les gens vivaient en plein air, non seulement ceux qui exploitaient des fermes, mais également les citoyens des villes, même ceux de New York. Quand la pluie tombait, ils ne trouvaient pas que c’était du gaspillage d’eau. Ils s’en réjouissaient, comme de toutes les manifestations de la nature, car ils vivaient dans une sorte de communion intime avec elle.
Il est facile de dire que les peuples de la Terre sont par nature conservateurs, et de parler en termes méprisants des « indécrottables Terriens », ou de la « mentalité insondable des populations terrestres » ; mais cela ne résout pas le problème. Le Dr Sarton déclara que de tels propos ne prouvaient qu’une chose, l’ignorance de leurs auteurs, et qu’il est impossible d’éliminer le Terrien au moyen d’un slogan ou avec du bromure.
- C’est la troisième fois, ce mois-ci, que j’ai pu voir tomber la pluie, dit Enderby. C’est très remarquable, n’est-ce pas ?
[…]
- Pour moi, répliqua-t-il, quand je vois tomber toute cette eau sur la ville, ça me paraît vraiment du gaspillage : on devrait s’arranger pour en limiter la chute dans les réservoirs d’alimentation.
Ne comprenez-vous pas que, dans une enquête, il y a plus que l'accomplissement d'une tâche professionnelle ? C'est un défi que l'on a entrepris de relever. Votre cerveau se mesure à celui du criminel, dans une lutte sans merci. C'est un combat entre deux intelligences.
Il faut garder la foi en notre vieux cerveau d'homme ! Notre plus grande richesse, c'est notre génie créateur.
Une loi injuste est un contresens.