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Les Jonquilles de Green Park / Jérôme Attal
Nous sommes en septembre 1940 à Londres : Tommy Bratford, le narrateur âgé de treize ans, vit avec ses parents et sa grande soeur Jenny et assiste aux premiers bombardement de la capitale : c'est l'époque du blitz. Sa mère travaille dans une usine et son père, Ernie, reste un rêveur d'une imagination délirante.
Comment vont-ils pouvoir fêter Noël : c'est le souci principal de Tommy. Il pense déjà aux héros de bandes dessinées qui vont arriver sous le sapin. Son principal héros est cependant bien réel, c'est le premier ministre Winston Churchill dont il cite la phrase célèbre : « le premier socialiste de l'histoire est Christophe Colomb parce qu'il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait, et il faisait tout ça aux frais des contribuables. » Et l'idole de Tommy est Clark Gable dont sa soeur est amoureuse.
Tommy parcourt les rues retournées de la capitale enflammée et en ruine avec ses copains Oscar, Nick et Drake ; surtout il est amoureux de la belle Mila la soeur de Drake et son rêve même si la guerre doit durer une éternité, c'est d'arriver en avril avec Mila pour revoir le jonquilles de Green Park, « et pouvoir continuer à marcher dans les rues en pensant au mystère agréable qu'est le sourire de Mila… Redessiner le quotidien par l'imaginaire, c'est tout ce qu'il nous restait ici, après tout, dans cette adolescence grignotée par les bombes…« Je voudrais devenir écrivain, mais j'ai hâte d'avoir l'âge de rejoindre nos troupes. »
Entre les soirées dans les abris et les virées avec les copains, la bonne humeur et l'humour restent toujours présents tout au long des pages de ce conte initiatique touchant dont émane une belle joie de vivre.
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Une plume singulière et poétique malgré le sujet. Des personnages originaux, extravagants et excentriques. La guerre et le blitz vous sont contés par un enfant à l'imaginaire et l'imagination débordantes. Un roman qui donne envie de positiver les petites choses de la vie pour redonner espoir et réenchanter le quotidien
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Bonjour à toutes et à tous…

Une histoire douce et tendre, malgré la gravité de l'époque, servie par une écriture espiègle et pleine d'esprit.
Un petit roman bonheur avec des pages tristes aussi… avec une urgence à vivre et à croire en sa bonne étoile.
Un vrai bijou littéraire !

Lors de ma dernière lecture, “La petite sonneuse de cloches” de Jérôme Attal aussi, j'étais resté un peu mitigé. le roman m'avait plu, mais il manquait un “petit” quelque chose…
Dans “Les jonquilles de Grenn Park” Jérôme nous montre à travers les yeux d'un enfant la réalité d'un monde en douleur.

Chronique plus douce qu'amère d'une adolescence sous les bombes de la Seconde Guerre mondiale, ce livre est une très jolie découverte.
Les personnages du récit “originaux et flamboyants” sont attachants et j'ai dévoré ce roman tout en sensibilité. Jérôme m'a donné l'envie de rester avec Tommy et sa famille, de savoir ce qu'il adviendrait d'Oscar ou de Mila.

Régulièrement, je suis sûr que je devais avoir le sourire aux lèvres lors de ma lecture. C'est là, où Jérôme fait très fort, il aurait pu facilement tomber dans le drame et dans la noirceur, mais, être drôle et spirituel sous les bombardements, est réel tour de force.

N'hésitez pas à découvrir le monde de Tommy, qui n'aspirait qu'à une chose… être encore vivants au printemps, quand fleuriraient les jonquilles de Green Park.

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Extrait :
« C'est quelque chose que vous avez dû expérimenter aussi. Vous vivez un moment vraiment excellent et vous voulez le répéter le lendemain, ou un mois, ou encore deux ans plus tard, et même si vous vous mettez dans un état d'esprit identique, si ce sont les mêmes circonstances et les mêmes personnes, ce n'est jamais le même état d'esprit, rarement les mêmes circonstances, et les gens aussi ont changé de leur côté, alors une autre façon d'occuper le temps surgit, et les choses heureuses ne se répètent pas deux fois pareil. C'est pour cette raison qu'il ne faut Pas rechercher trop vite la fin des instants heureux, vous comprenez ? »
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Les Jonquilles de Green Park ou l'art de passer un joyeux moment de lecture alors que l'histoire se déroule sous les bombardements du Blitz de Londres. Jérôme Attal et son jeune héros, Tommy Bradford, 13 ans, sont des magiciens des mots et des sentiments tandis que nous faisons connaissance avec le quotidien de l'époque entre soirées dans les abris anti-bombes, rationnement des dépenses... Un roman où la lumière éclaire l'ombre.
Lien : https://ladroledefrimousse.b..
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En passant, je trouve que la 4e de couverture en dit beaucoup trop sur l'histoire. Et je préfère la couverture du grand format, quoique à force, j'aime bien celle ci, par habitude de la voir lol (y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis)

C'est un livre sur l'enfance, la famille, l'amitié, l'amour, l'espoir… cela va même au delà, c'est contemplatif, imaginatif, créatif… humaniste ! et le tout est fantaisiste comme l'auteur Jérôme Attal sait si bien le faire. C'est poétique, un bonbon à savourer sans modération.

Un mot me vient : OPTIMISME ! Tout le côté optimiste et naïf de l'enfance, un sujet grave traité ainsi par la voix d'un petit garçon, ce n'est pas sans rappeler « Autobiographie d'une courgette » (mon avis) de Gilles Paris, et c'est un compliment. C'est tendre et bouleversant.

La citation « Quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a » sied bien au roman. Il est bien de faire avec ce que l'on a… On peut faire beaucoup avec de petites choses, tout dépends de la manière dont on appréhende la vie.

On est en plein dans le : profiter de l'instant présent, le bonheur c'est maintenant… Un bonheur ne revient pas, c'est quand il est là qu'il faut l'apprécier. Et la liste des -/+ … Tout à fait ça ! de mauvaises choses peuvent générer de belles choses, il faut savoir en tirer parti au lieu de pleurnicher sur ce qui ne s'est pas passé comme il cela aurait du se passer. Je rajoute : si quelque chose ne se passe pas, c'est que cela devait être ainsi… CARPE DIEM on y est !

Il est question de courage, d'espoir, de solidarité. le liens sont importants dans ce roman. le respect de l'autre, de ce qu'il est, le don de soi, l'écoute. Et là on se dit que beaucoup ont perdu tout cela, on touche au « ne jamais oublier l'enfant qu'il y a en soi »… ça doit être pour cela que ce roman me parle tant et doit parler à tant de personnes. Jérôme Attal est sans cesse en lien avec l'enfant qui est toujours en lui – JE LE SAIS BIEN – Et moi aussi.

Après se dire qu'il n'y aurait pas de guerres si on gardait en soi toute la béatitude et la beauté de l'enfance ? Non je ne dirais pas cela… Dans ce roman il n'y a pas que de gentils enfants… Les enfants ont aussi des côtés très sombres. L'humanité est bien complexe.

MERCI ! A mettre dans toutes les mains et tous les yeux. J'ai bien fait de ne pas attendre pour le lire. Ce livre m'a fait du bien.
Lien : https://influensmans.com/les..
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" - Je ne demande rien de bien exceptionnel. Si la guerre doit durer une éternité, je voudrais juste pouvoir vivre jusqu'au mois d'avril. Pour voir une fois encore, les jonquilles de Green Park. "



À Londres, en 1940, les attaques aériennes lancées par les forces allemandes-nazies, n'empêchent pas la famille Bradford de continuer leurs vies. Chacun continue à vaquer à ses occupations favorites, le père toujours dans ses inventions farfelues, la mère toujours à pédaler sous les bombes, la fille toujours à tomber amoureuse et le fils toujours à inventer des histoires.

" Redessiner le quotidien par l'imaginaire, c'est tout ce qu'il nous restait ici, après tout, dans notre adolescence grignotée par les bombes. "

Le fils c'est Tommy, un garçon plein de vie et plein d'envie, et pour résister à ce " genre de souffrance à guichets fermés. " il rigole avec les copains, crée des aventures de super- héros pour oublier cette guerre et ses horreurs, mais par dessus tout il tente d' apporter des sourires sur le visage de Molly pour illuminer ses beaux yeux bleus..



Avec talent et beaucoup de fantaisie, Jérome Attal nous offre un beau récit initiatique. Une histoire pleine de sensibilité et d'humour qui m'a fait penser au magnifique film de Roberto Benigni, La vie est belle.

L'auteur réussit à raconter une belle histoire dans un contexte tragique. Et même si j'ai tremblé souvent à chaque tir ennemi, c'est surtout une explosion de joie qui m'a envahit en parcourant ces pages, un beau pied de nez à cette saleté de guerre.

" L'écriture, de mon point de vue, c'est un peu le bonbon magique de l'existence."

Un roman magique, qui fait du bien, une petite douceur à déguster sans modération.


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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Jonquilles de Green Park ?
"Mon amie Martine est citée dans les remerciements, dans la même phrase que Louis Chedid !! Rendez-vous compte ! Je ne pouvais qu'ajouter ce livre à ma bibliothèque, toute résistance était inutile."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Tommy à 13 ans, à Londres, en 1940 et ce n'est pas rigolo tous les jours. Il nous raconte son quotidien entre sa mère rayonnante, son père farfelu, sa soeur adolescente (oui, c'est un très de caractère), sa bande de copains et les bombes..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"J'ai eu un peu de mal avec le début du livre, ça part vraiment dans tous les sens, de digression en digression. le problème, c'est que j'ai un esprit extrêmement vagabond également et qui si l'histoire ne me happe pas complètement, j'ai du mal à me concentrer. J'ai d'ailleurs dû relire certains passages que j'avais parcouru sans rien écouter de ce qu'ils me disaient... Mais on finit par tellement s'attacher à tous ces personnages particulièrement touchants que les pages suivantes se lisent d'une traite, sans que l'on est le temps de s'en apercevoir."

Et comment cela s'est-il fini?
"C'est joli, c'est triste aussi. C'est poétique..."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Londres, septembre 1940,les bombardements des Allemands sont devenus le quotidien des familles. Tommy et ses copains vivent leur instants d'enfants au milieu d'une vie en ruine, trouvant des jeux au milieu des cratères laissés par les bombes.

Le sentiment amoureux transperce le coeur de Tommy pour la soeur d'un garçon qui lui cherche des histoires. Avec elle, il espère voir les jonquilles de Green Park en Avril.

Le père de Tommy est un rêveur, un inventeur, sa mère est le soutien familial de cette famille, travaillant dans une usine d'ampoule.

Tommy et ses copains s'évadent en lisant des livres de super héros.

Tommy retranscris tous les jours dan un cahier les plus et les moins des choses de la vie.

Dans cet univers ou règne chaque jour la peur de mourir, d'être séparer des gens qu'on aiment, on retrouve le côté imaginaire,enfant.

Malgré un thème de guerre , la douceur du récit, la complicité des amitiés au sein du roman, la lecture est fluide, douce, parfois pleine d'humour enfantine…

En contraste avec les couleurs de la fumée des bombardements, le désir de contempler

la couleur des jonquilles de Green apporte un espoir digne d'un rayon de soleil…
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J'ai eu du mal à rentrer dans le roman. l'histoire est très jolie mais l'écriture m'a laissée à distance.
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"Hyde Park ? Vous voulez vous mettre au vert ? Vous avez bien raison, les jeunes. Alors, c'est simple, vous voyez le cratère de bombe, ici ? Suivez mon doigt, à 10 mètres, encore fumant d'hier soir. Par miracle c'est un petit cratère, vous l'enjambez, et vous avancez sur une centaine de mètres jusqu'au prochain cratère qui est un peu plus important, ensuite vous tournez à droite, vous comptez deux cratères, vous allez à gauche au troisième, puis tout droit, encore un cratère, et vous devriez arriver au cratère suivant qui se situe un peu avant le cratère à côté de Marble Arch." .
Des jonquilles. Des cratères. Des immeubles dévastés. Londres Septembre 1940. Tommy, 13 ans, affrontant les bombardements allemands tous les soirs ne souhaite que deux choses : fêter n'importe et être en avril pour revoir « les jonquilles de Green Park ».
Son père regorge d'idées plus farfelus les unes que les autres, surtout à l'approche de Noël. Car oui, malgré le chaos de la situation, ils comptent bien fêter noël. Sa mère travaille à l'usine et sa soeur Jenny, s'engage en tant que volontaire au St Thomas' Hospital dans l'espoir "secret" de croiser Clark Gable. On retrouve toute cette petite famille, terriblement attachante, le soir, souvent dans les abris anti-bombes.
Sans oublier les amis de Tommy. Une bande de potes, chacun avec ces espoirs, ces passions, son histoire et ces supers-héros. Les amourettes de collège. Les anecdotes entre copains. Les blagues et les excursions.
Le souffle des bombes se heurte dès les premières lignes à une envie énergisante, débordante de projets et d'espoirs.
Un univers sombre, dur, dans les restrictions et la mort. Pourtant ce roman dégage une douceur et une bienveillance qui fait chaud au coeur. Un temps suspendu. Un livre plein de douceur, qui se lit comme un petit bonbon. La plume fantaisiste de Jérôme Attal est toujours plaisante à lire. On y retrouve un univers fantasque sous lequel est glisse une ironie parfaite de la situation et des dégâts qu'on engendrait cette guerre. .
Merci @syboulette_ pour cette découverte, ce cadeau et cette dédicace.
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