C'est le coeur qui lâche en dernier

Il est de bon ton d'encenser Margaret Atwood en ces temps d'adaptation télévisuelle de ses oeuvres mais là, non, franchement, c'est laborieux. Désolé de ne pas rentrer dans une dithyrambe, elle n'a de toutes façons pas besoin de moi. Autant j'avais aimé "Le dernier homme", dystopie effrayante sur les manipulations génétiques, ici, cette version revisitée du "Meilleur des mondes" sent le réchauffé et le déjà vu. le formatage des esprits à des fins mercantiles est un classique de l'anticipation. Les personnages ne sont pas crédibles et l'idée des robots sexuels me paraît un peu "appuyée". On n'y croit pas une seconde à ce concours merveilleux, à ce monde meilleur, les héros semblent aveugles et la description de la décrépitude sociale ressemble un peu trop à un reportage télévisuel d'aujourd'hui. L'auteure n'a pas dû voir de banlieues difficiles depuis longtemps.
Les états d'âme du couple phare sont limite risibles et le tour de passe-passe final sent le bâclé, qu'on en finisse a-t-elle dû se dire !
Faites comme vous voulez mais il y a mieux en ce moment sur les tables des libraires.

Déception quand tu nous tiens...

L'an passé j'ai lu La Servante Écarlate de Margaret Atwood, ce fut un moment de lecture délicieux. Donc mon cher époux m'a trouvé Les testaments, Captive et C'est le coeur qui lâche en dernier, afin de prolonger ce doux moment avec cette auteure.

Me voilà donc à choisir un peu au pif (je me motive à déterrer mes reliques de PAL) dans les livres qui prennent un peu trop la poussière. A me dire '' oh oui ce sera parfait, je sais ce qui m'attend, je sais à quel point elle écrit bien ''. Et me retrouver sous le joug d'une lecture tortueuse, que je me dois de finir forcément.

On retrouve l'imaginaire si vaste d'Atwood avec bonheur. Un cadre de dystopie absolument fascinant, totalement novateur. Dans une situation économique désastreuse une société se forge autour d'une prison. le concept : un mi-temps en prison pour un mi-temps dans la communauté. Une situation de partage donc de son temps. Mais aussi avec les autres : partage de la maison, du scooter... Cet aspect communautaire poussé peut en soit être intéressant (même s'il fait froid dans le dos)

Le concept assez surprenant pour m'intéresser de prime abord a manqué de descriptions qui auraient étayées l'intérêt du lecteur. Les personnages sont juste trop. Je comprend l'application du grotesque, mais pour moi c'est beaucoup trop. Je trouve également qu'il traînait un peu en longueur sur la seconde partie.

Margaret Atwood n'a jamais lésiné pour choquer un peu son lectorat pour amener à une conscientisation... Mais je n'ai absolument pas accroché la manière dont c'est amené. Pour autant je comprend totalement l'intention de fond de l'auteure.

Comme j'ai eu l'occasion d'en parler avec @stephanie_herell_autrice qui à contrario a adoré ce roman, je pense que c'est le genre de roman qui doit être lu avec un certain timing. Dans quelques années j'ouvrirai à nouveau ces pages, et je verrai si mon avis reste aussi négatif.

Et vous votre avis ?

Pour plomber un peu plus l'ambiance de ces derniers temps, quoi de mieux que de plonger dans un roman traitant de dystopie...

Une société semblant à la nôtre a sombré dans un chaos suite à une crise économique sans précédent qui à mis à terre des millions de vies humaines qui n'ont qu'un but : survivre..

Stan et Charmaine, jeune couple a subit de plein fouet cette crise et nagent en plein marasme dans une ville laissée à l'abandon, pillée et où la violence est permanente..

Et puis, par un concours de chance, s'offre un eux, une possibilité de vie meilleure, à condition d'adhérer au Projet Positron et de vivre dans cette ville de Consilience, belle comme Main Street à Disneyland, ville où le charme, l'élégance et l'insouciance des années 50 règnent...

La seule chose à accepter est de vivre un mois sur deux dans ce cadre idyllique et l'autre mois en prison alors qu'un autre binôme occupe votre résidence...

Un "The Truman Show", en quelque sorte pour son côté si rassurant...

Mais il y a toujours un mais..

Mais on reste sur notre faim, car si "The Truman Show" révèle une fin mémorable et soulève bien des questions, le roman de Margaret Atwood laisse un gout d'inachevé et semble quelque peu bâclé.

Ce roman d'anticipation est comme la plupart de ces voyages qui trouvent leur intérêt que dans le souvenir que l'on en garde, mais la réalité se limite le plus souvent à la perte de ce que l'on n'a pas découvert.....

Ne pas rester sur la déception de "La servante écarlate" et tenter une autre dystopie de Margaret Atwood ! A nouveau malheureusement j'ai été plutôt déçue. Certes le monde "dystopique" est bien installé: une ville est créée pour permettre aux personnes des villes dévastées d'avoir un travail et un toit. La seule concession: le contrat est à vie. Ils profitent donc de ce nouveau départ un mois sur deux. le second mois ils le passent en prison, pour équilibrer, soit-disant. Disons plutôt contrôler. L'idée de base est bonne et fonctionne jusqu'à ce qu'un élément remette en question cette société.
L'écriture est agréable malgré quelques phrases alambiquées et le thème du sexe un peu trop présent et malsain à mon goût. Malgré cela, l'intrigue est bien tournée, la tension est tenue jusqu'au bout. D'ailleurs elle tient par-delà la fin puisqu'à nouveau, l'auteure ne fait pas l'effort de donner une fin correcte. On reste sur notre faim. Aucun effort? Possibilité d'écrire une suite? A vous de juger.

J'ai été assez déçue. Déjà, je n'ai pas aimé le personnage de Charmaine, et j'ai trouvé que certains personnages n'étaient pas bien exploités (comme le frère de Stan). La première partie du récit est plein d'imagination mais pour la suite et la fin j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens...
Que vaut notre liberté individuelle versus le confort d'une vie ? C'est la question que pose Margaret Atwood dans ce roman. On est dans un style différent de la Servante Écarlate, avec un tragique caché par des situations invraisemblables.
Est ce que c'est la déprime de l'automne qui m'a touchée quand je l'ai lu ? Mais je n'ai rien trouvé de si hilarant comme promis en 4ème de couverture...
Bref, note pour vous qui voulez le lire : soyez de bonne humeur en commençant.

Vraiment pas emballée par ce roman très brouillon, pas très sérieux pour une dystopie qui commencait bien...

J aime vraiment bien les romans d anticipation de Margaret Atwood, même si cette dernière lecture est quand même moins bonne que La Servante Ecarlate.

Les États Unis dépérissent suite à une grande crise économique, les villes deviennent des zones de non droits, la criminalité devient loi, et Stan et Charmaine essaient de survivre dans leur voiture, leur refuge, jour et nuit. Jusqu à ce que Charmaine trouve une solution miracle en les faisant intégrer un programme « pilote » : la ville de Consilience. Un mois sur deux, ils sont chez eux dans une maison, ont un travail. Et le mois d après ils échangent leur vie avec la vie de prisonniers de la prison Positron. Jusqu à ce qu une règle soit enfreinte...

Quelques longueurs, quelques passages peu crédibles, mais dans l ensemble une bonne lecture qui fait réfléchir sur la folie des hommes, l impensable devenant possible avec l appât du gain. Il vaut mieux faire partie des gagnants, forcément...

Les objectifs de Margaret Atwood sont précisés en quatrième de couverture de l'oeuvre: « Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu'inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaitre ».
Conclusion: ces objectifs ne sont pas atteints. Il faut avoir beaucoup d'imagination pour penser que ce roman est du niveau attendu de la célèbre romancière. Ce roman est soutenu par une sexualité médiocre, des développements rocambolesques et une mise en scène qui fait sourire par sa facilité.

Bon, j'en suis au tiers, je m'essouffle... Quelqu'un a t'il aimé ce livre?? Dois-je continuer???

C'est hyper particulier et original, cette histoire... C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à aller au bout, parce que je n'ai pas trop accroché au style et j'ai trouvé ça très très lent... On découvre un jeune couple, Stan et Charmaine, qui vivent dans des conditions critiques faute d'argent, et qui se voient proposer la lune...enfin façon de parler, un logement, un travail, gratuits, à condition d'accepter de partager leur logement un mois sur deux (le mois où ils n'y sont pas, ils sont en prison)
Bon, c'est assez spécial, hein, mais ça tourne à peu près bien, cette idée : la prison, de toute façon, c'est Consilience, cette cité-test pour un monde meilleur et qui bien sûr, va révéler progressivement ses défaillances et ses errances.
Oui, les idées sont sympas mais je n'ai pas accroché, faute d'arriver à me sentir "chez moi" dans ce bouquin : les personnages me sont restés très éloignés, et je n'ai pas réussi à visualiser ce monde dans lequel ils vivent...